C'est ces mots que l'on trouve dans l'édito du nouveau site Web créé par une association qui veut défendre la taxe sur la copie privée, suite aux récentes menaces de remises en question par le gouvernement français.

"copieprivee.org" a à sa tête le réalisateur français, Alain Corneau, et parmi ses membres, l'Adami, l'Adagp, l'Arp, la Procirep, la Sacd, la Sacem, la Saif, la Scam, la Sofia, la Spedidam, la Sppf, et l'Unaf. Ce site web veut tout faire pour que la taxe sur la copie privée ne disparaisse pas, car selon eux, beaucoup de projets ne pourront être financés sans elle. Le problème de projets avortés ou non réalisables, à cause de la disparition de cette taxe, n'est pas le propos de mon sujet ; mon propos est la raison invoquée pour la prélever.
La conclusion de leur édito finit par cette phrase : "Pour que la musique, le cinéma, le théâtre, la danse, la télévision, la radio, la photographie, le cirque ou la littérature vivent, la copie privée est nécessaire.". Savent-ils que la copie privée est devenue, il y a peu de temps, illégale en France, dans le sens où la copie privée est souvent rendue impossible sans contourner des protections anticopies, et que contourner les protections anticopies est illégal ? Il y a eu jurisprudence à ce niveau, des personnes argüant de leur droit à la copie privée, ont quand même été condamné par la justice. Va-t-on en arriver à conserver une taxe qui oserait faire payer quelque chose qui est interdit ? Un peu comme si en plus de vous faire payer des PV de stationnement quand vous n'avez pas mis de pièces dans l'horodateur, on vous ferait payer une taxe du nom de "Taxe de stationnement non payé", à chaque fois que vous vous garez, même si vous payez tout le temps ou que le stationnement est gratuit.

En plus de la pertinence ou non de cette taxe, il existe de nombreuses zones d'ombre quant à son utilisation, comme le souligne un article de PC INpact. D'abord, cette taxe est censée être gérée à part égale par les ayants droits et le public, or l'UFC que choisir ne participe plus pour protester contre le manque de transparence. Ensuite il semblerait que les frais de fonctionnements soient particulièrement élevé, près de 25% des sommes perçues y étant affectés. Et pour finir, la répartitions vers les ayants droits, serait opaque.

Allez donc faire un tour sur leur petit site, vous vous ferez facilement une opinion et réaliserez encore plus comment ils arriveront à berner les français moyens, peu au fait de ce qu'est la copie privée et de ce qu'elle implique : www.copieprivee.org


(Si certaines de mes affirmations dans ce sujet sont fausses ou erronées, n'hésitez pas à me le signaler.)