Eh oui, malgré tout ce que peuvent essayer de vous faire avaler les majors et certains pseudo artistes, de nombreux auteurs commencent à proposer leur travail gratuitement directement sur leur site web, voire carrément sur les réseaux p2p, l'antre du diable, tout le monde le sait. Mais au fait, en quoi le p2p est-il diabolique ?
Selon ses détracteurs, il est l'origine de tous les maux : les artistes seraient de pauvres malheureux dont les méchants internautes voleraient le sou en téléchargeant leurs oeuvres.
Selon eux, point de salut sans les majors et leurs méthodes de vol distribution.

D'ailleurs, on ne compte plus les faillites d'artistes reconnus ni les artistes richissimes contraints de bosser à l'usine ni les artistes du top 50 SDF morts dans la rue, le tout à cause d'Internet et du p2p.
Aujourd'hui, bien des artistes vivent de leur création distribuée librement sur Internet (Radiohead & co.) et il faut vraiment vouloir passer pour un imbécile pour soutenir encore le discours des majors ou de certains artistes manifestement microcéphales.

Cette année, un fait extrêmement marquant vient enterrer cette thèse passéiste :

Manifestement, la majorité des gens ne sont pas des voleurs. Manifestement, les fans désirent rémunérer les artistes qu'ils écoutent. Manifestement, stigmatiser les utilisateurs de p2p n'a donné aucun résultat. Manifestement, les artistes qui font confiance à leur prochain vivent sans problème de leur labeur. Alors, ou est le problème ? Il n'y en a qu'un : ce mode de distribution ne rapporte pas un centime aux majors.