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Blog vu 124517 fois

le 30/10/18 à 00:00
Strange Angel


le 18/06/18 à 20:37
Mindhunter (2017)


le 06/07/17 à 22:38
Preacher (2016)


le 03/07/17 à 21:07
Shooter (TV 2016)


le 21/05/17 à 20:16
Brooklyn Nine Nine


le 23/03/17 à 00:29
Travelers (2016)


le 13/03/17 à 01:08
Riverdale (2017)


le 01/03/17 à 11:52
Patriot (Amazon)


le 02/11/16 à 19:51
Lethal Weapon (TV)


le 07/08/16 à 20:20
Roadies (2016)


le 01/05/16 à 19:45
Quantico (2015) - ABC


le 26/10/15 à 12:16
12 Monkeys (SyFy)


le 05/09/15 à 16:50
Killjoys (2015)


le 12/08/15 à 11:11
Cordon (2014)


le 01/07/15 à 14:55
Aquarius (2015)


le 29/05/15 à 23:21
The Knick (Cinemax)


le 19/05/15 à 22:02
Z Nation (SyFy)


le 30/12/14 à 14:50
Gotham


le 27/05/14 à 11:41
Ray Donovan (Showtime)


le 18/03/12 à 20:59
Nebesnyi Soud - le Tribunal Céleste

+5.11
Publié par Nao le 30/10/18 à 00:00   -   Categorie : Présentations de séries  -   Vu: 1507 fois
Titre : Strange Angel
Saison 1 : 10 épisodes (renouvelée)
Chaîne : CBS All Access

Tiré de la biographie de l’ingénieur américain Jack Parsons, pionnier de la propulsion spatiale (Strange Angel: The Otherworldly Life of Rocket Scientist John Whiteside Parsons de George Pendle) et créé par Mark Heyman (co-auteur de Black Swan). C’est l’histoire globalement véridique d’un ingénieur un peu fou (Jack Parsons, joué par Jack Reynor), qui dans les années 30 a développé les premiers prototypes de fusées, alors qu’il n’était qu’un autodidacte enthousiaste, chimiste à ses heures et ouvrier dans une usine. Fan de SF, imbu de lui-même et persuadé qu’il sera à l’origine des premiers vols habités dans l’espace, il se met en tête de proposer un projet de propulsion novateur à Caltech, aidé d’un ami étudiant. Parallèlement à ces envies de reconnaissance universitaire, Parsons est attiré par une nouvelle "religion" occulte qui lui promet monts et merveilles, guidé par son voisin qui en est membre.

 [x]

C’est un peu triste, quand on y pense, que le personnage le plus intéressant de prime abord soit le seul qui n’ait jamais réellement existé – Ernest Donovan (joué par Rupert Friend), l’étrange voisin qui introduit Parsons à un monde de rassemblements secrets et de cérémonies occultes. J’avoue, en bonne fangirl que je suis, que j’avais la série sur mon radar quasi uniquement à cause de ce casting, et que j’ai continué malgré des premiers épisodes inégaux pour ce personnage en particulier – même si l’ensemble vaut le coup, au final.

Le personnage de Jack Parsons, quant à lui, est énervant, au départ – imprévisible et machiste, égoïste et mégalo, bref, tout sauf un « héros » qu’on a envie de suivre. Et pourtant… Il faut bien trois épisodes « d’intro » pour enfin rendre Jack intéressant – à travers les yeux d’Ernest notamment.
Le développement des personnages est jouissif, en ce sens qu'ils progressent concrètement. Ceux que je trouvais niais au départ deviennent les plus intéressants par la suite (la femme de Parsons notamment, excellent personnage jouée par Bella Heathcote), et Parsons, une fois qu’on comprend comment il fonctionne, n’est plus si imprévisible. Si on s’accroche et qu’on leur fait un minimum confiance, beaucoup de choses discordantes prennent sens plus tard.

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Je dois dire que pour une série dont le slogan est « sexe, magie et fusées », il y a peu de sexe, et l’ensemble reste globalement terre à terre. Parsons (le vrai) est à l'origine de la compagnie JPL (Jet Propulsion Laboratory), et bien que ses méthodes aient été très peu orthodoxes, il a réellement fait progresser la science des fusées (à grand renfort d'explosions plus ou moins contrôlées). Sa passion trépidante pour l'espace, sa "vision" de l'avenir, qui occulte tout ce qui se trame autour de lui, le rend à la fois passionnant et horripilant. Les passages où il se met à délirer tout seul en intégrant à la réalité des éléments sortis de romans de SF ou de fantasy étaient géniaux – même si les effets spéciaux étaient parfois totalement à chier, parfois superbes, de manière parfaitement aléatoire.

L’ensemble est long à se mettre en place. C’est parfois cheap, différents éléments (fusées, secte secrète/magie, développement des personnages) sont assez mal dosés, il faut bien quatre épisodes pour que ça finisse par s'équilibrer et faire sens. Mais une fois qu'on voit globalement où ils veulent en venir, ça devient très prenant ; quand l'armée s'en mêle, que l'Histoire les rattrape, que d'autres gens commencent à croire à son projet fou.

 [x]

L’intégration à l’Histoire (la montée du nazisme en Europe, les personnages ayant réellement existé, la déclaration de Chamberlain à la radio…) est bien réussie, et d’un autre côté, ça reste très couillon par certains aspects. Pendant plusieurs épisodes, l'histoire de la secte du coin et de ses messes louches reste assez accessoire et peu crédible. Mais à mesure que l'ensemble progresse, que différents personnages y trouvent leur compte, ça fait sens.
Il y a une espèce de naïveté juvénile dans le propos, et pourtant plein de symbolisme vraiment bien pensé si on creuse un peu. L'ensemble est toujours à la limite du ridicule et du sublime ; les montages sont sympas, mais c'est très appuyé, parfois trop.

C’est une série que j’ai adoré sans vraiment y croire pendant plus de la moitié. A chaque nouvel épisode, je me disais que quand même, c’était bien, mais... Il y avait toujours un "mais" – ils n'oseront pas faire ça (ils l'ont fait), ils vont faire du surplace pendant des épisodes (ce n'est pas le cas)... Sur la fin, j'en étais rendue à un "c’est bien mais… et s’il n'y avait pas de 2e saison ?" Sauf que maintenant, plus de doute, il y aura un suite, ouf.

spoiler
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C'est même pas du queer baiting, que demander de plus...
+7.16
Publié par Nao le 18/06/18 à 20:37   -   Categorie : Présentations de séries  -   Vu: 1989 fois
Chaîne : Netflix
Saison 1 : 10 épisodes
Statut : renouvelée

1977, les débuts de la criminologie moderne et du profilage au FBI à travers trois personnages clés, deux agents du FBI (McCallany et Groff) et une psychologue (Anna Torv). Leur méthode : mener des interviews des tueurs en série emprisonnés pour espérer comprendre comment ils pensent, dans l'espoir d'appliquer le même raisonnement à ceux qui n'ont pas encore été attrapés.

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Quand Netflix avait annoncé ce show l'an dernier, j'avais un peu tiqué, parce que l'annulation de Hannibal après trois saisons était trop fraiche encore dans mon esprit, et pour moi, cette proposition de série à base de profileurs et de tueurs en série n'était pas nécessaire (Mindhunter étant le titre de la première adaptation de Red Dragon, sur lequel est basé, de loin, Hannibal). Après, quand j'ai percuté que David Fincher était derrière la caméra - et pas que pour le pilote - j'ai rapidement changé d'opinion.

J'ai rarement vu une série aussi intelligente. C'est ce que je me suis dit tout le long de la saison 1 : c'est dense (plusieurs épisodes font plus d'une heure), verbeux (très peu d'action, énormément de dialogues, la série est tirée d'un livre et adaptée par un dramaturge - Joe Penhall), mais pourtant jamais confus, jamais pédant. Une série qui ne nous prend pas pour des andouilles, en somme.

A un moment, au début de la saison, j'ai repensé à cet épisode de Criminal Minds centré sur un jeune David Rossi et les tout débuts du BAU au FBI dans les années 70. C'est le même concept de série : les différences dans l'approche des psychopathes, le manque de connaissance, de technologie, la frilosité des autorités devant des procédés d'enquête nouveaux. Cette série, toute proportion gardée, c'est le spin off dont je rêvais et qu'on n'aura jamais eu.

Alors oui, certes, des séries sur un jeune idéaliste confronté à l'immobilisme d'un partenaire plus âgé, qui réussit pourtant là où d'autres échouent parce qu'il pense différemment, il y en a déjà eu plein (je pense à Hannibal, je pense à True Detective saison 1...). Mais pas aussi bien, pas aussi belle.

C'est un peu bizarre de parler de beauté pour une série sur des tueurs en série, et pourtant... le générique est à l'image de cette dichotomie, à la fois sublime et dérangeant (gros plans léchés sur des mains qui installent un magnétophone old school, entrecoupés de flashs morbides tirés d'une scène de crime).

Le générique en question
[ MÉDIA - Pour le voir, entrez dans le sujet ]


L'ensemble est fascinant parce que l'approche se veut scientifique. Le jeune idéaliste interviewe des tueurs en série et tente de décortiquer les horreurs qu'ils lui racontent, d'y donner du sens. On ne nous montre pas de la violence ou de la perversion pour faire vendre, mais bien pour tenter d'expliquer et de catégoriser. C'est à ça, je pense, que l'on voit la finesse de l'écriture et la qualité des acteurs - on peut vivre des scènes affreuses à travers un dialogue, sans que rien ne nous soit montré.

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Le tandem Ford (Jonathan Groff)/Tench (Holt McCallany) est très classique, mais marche bien mieux qu'on aurait pu l'imaginer. Les personnages semblent diamétralement opposés, dans leurs pratiques, leur façon d'être et de percevoir le monde, mais ça ne vire jamais vraiment à l'hostilité - ils sont en fin de compte plus complices et complémentaires qu'il n'y parait.

Parfois, quand une série est estampillée "basée sur des faits réels", elle devient rigide et factice ; elle ressemble plus à un documentaire qu'à une véritable série dramatique. Ici, il n'en est rien, même si tous les tueurs interrogés ont bien existé, et que l'ensemble est bien tiré de la réalité. La qualité de la réalisation et l'écriture des personnages fait qu'on est pris dans l'histoire, qui fascine dans ce qu'elle a de vrai.
+7.80
Publié par Nao le 06/07/17 à 22:38   -   Categorie : Présentations de séries  -   Vu: 3722 fois
Chaîne : AMC

Status : saison 1 (10 épisodes) – saison 2 (13 épisodes – en cours)

Synopsis :

Jesse Custer (Dominic Cooper) est un prêtre vraiment pas motivé par le concept qui tente péniblement de se faire une place dans une petite ville du Texas. Mais des phénomènes étranges vont tout bouleverser, à commencer par l’arrivée fracassante d’un vampire irlandais (Joe Gilgun) qui se lie d’amitié avec le prêtre, et de l’ex petite amie de ce dernier (Ruth Negga). Pendant ce temps, une créature immatérielle tente de posséder des hommes de foi sur tous les continents, faisant systématiquement exploser ses hôtes. Quand elle tombe sur Jesse Custer, celui-ci… n’explose pas, mais se retrouve doté d’un pouvoir de persuasion aux conséquences parfois désastreuses.

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Blabla :

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans la saison 1, et encore maintenant, j’ai une certaine distance par rapport à la série – c’est bien, mais je ne sais jamais sur quel pied danser, ni où ils comptent nous emmener exactement. Peut-être que la série est plus facile à suivre si on connait le comic book, mais ce n’est même pas certain (en tout cas ça évite de rouspéter à tout va sur les choix d'adaptation).

L’ensemble donne l’impression d’un patchwork de scènes et de personnages décalés qui, en toute honnêteté, n’ont pas trop de sens de prime abord. C’est fun, gore, bizarre, mais… pas clair du tout. Ils ont cependant le mérite de bien boucler la première saison, sans laisser trop de choses non résolues, alors que je n’aurais pas parié un kopeck sur ça au départ. Le dernier épisode de la saison 1 était la synthèse réussie de tous les éléments disparates qu'on nous avait balancé pêle-mêle jusque-là. Ça ressemblait enfin à quelque chose, parce que chaque parole avait un sens, c'était une série de private jokes pour celui qui avait tout suivi. De la pure comédie : un moment grandiloquent qui tombe totalement à plat, de manière volontaire et contrôlée.

Je pense qu'il y a quand même, parfois (dans la saison 1, ça s’arrange après), un problème d'écriture – les personnages sont unidimensionnels, et les relations semblent parfois rigides et factices. Ça laisse un léger sentiment de vignettes décousues, de lenteur pas totalement maitrisée. Cependant, l’espèce d'étrangeté constante dans les scènes les plus banales rend le truc amusant, divertissant. On ne sait pas où on va, mais on y va. Ce n’est ni drôle ni triste, c'est juste... là. On ne sait pas trop pourquoi. Comme un raton laveur crevé sur le bord de la route, dégueulasse et fascinant à la fois, vaguement triste, vaguement intrigant, mais en fait on s'en fout. Ou pour citer un personnage : “This doesn't make sense”.

Techniquement, ce n’est absolument pas logique que le prêtre, tout défroqué et alcoolique qu'il soit, laisse un vagabond (vampire qui plus est) vivre dans le grenier de l'église. Tout comme il n'est pas logique qu'un être apparemment égocentrique et solitaire décide de s'attacher à un mauvais prêtre. Ça n'a pas de sens, et donc c'est passionnant.
De même pour les deux zigotos qui bouffent des sachets de thé et chantent des chansons avant de tenter de découper les gens à la tronçonneuse. C’est incompréhensible au départ, mais très attachant par la suite (entre douze guillemets).

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Pour résumer :

Du gore dans tous les coins, de la comédie totalement nawak qui finit par faire sens, des acteurs qui s'éclatent (et surjouent un peu des fois, mais on leur en veut pas). J'ai adoré détester la saison 1, et je continue d'aimer la saison 2, qui est nettement plus claire maintenant que tous les éléments sont posés.
+1.89
Publié par Nao le 03/07/17 à 21:07   -   Categorie : Présentations de séries  -   Vu: 2833 fois
Chaîne : USA

Status : saison 1 (10 épisodes) – saison 2 (en cours)

Synopsis

Si vous avez vu le film… bah c’est la même chose, mais en plus long et moins cher. Tout en étant mieux rythmé et plus sympathique.

Dans le film de 2007, Marky Mark est un ex-sniper qui a quitté l’armée après une mission foirée, qui vit dans la forêt avec son chien, quand des militaires gradés viennent le trouver avec une histoire tirée par les cheveux comme quoi des méchants terroristes veulent assassiner le Président, et il est le seul à pouvoir les aider. Le truc super louche, mais comme il est patriote et un peu curieux de savoir qui pourrait être meilleur sniper que lui, il vient les aider et se retrouve pris au piège dans une machination qui fait de lui le principal suspect. La série, c’est tout pareil, mais avec Ryan Phillippe, des Russes joués par de vrais Russes et des retcons intéressants sur des éléments discutables du film.

Opinion

Le pilote/premier épisode, soyons honnêtes, est à chier. C’est niaiseux (ils lui ont rajouté une femme et une gosse), mal rythmé, et sans surprise puisque ça reprend le film à la virgule près. On dirait une pub pour la NRA, c’est limite.

Mais dès le second, ils prennent des libertés avec le film, ce qui donne un truc classique mais nerveux, bien fait, beaucoup plus palpitant que le pilote. Aucun personnage n’était pénible, comme on aurait pu s’y attendre vu le pilote, même sa femme est pas trop cruche, alors que je n’aurais pas misé sur elle au départ.
L’ensemble est très construit, si bien qu'on se doute globalement de ce qui se trame, mais ça reste sympa. Pour une série sans gros moyens, ils ont réussi à faire quelque chose qui se tient ; les scènes d’actions sont bien gores, chose que je n’attendais pas vraiment de cette chaîne.

En somme, c’est un peu une version du pauvre du film, qui corrigeait pas mal de défauts d'écriture, à mon sens (à commencer par la romance bidon entre Swagger et la meuf de son spotter).

Un petit point casting

Exit Michael Peña, remplacé par Cynthia Addai-Robinson dans le rôle de la bleusaille du FBI qui aide Swagger à laver son nom.

Omar Epps à la place de Danny Glover dans le rôle du militaire qui recrute Swagger.

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+11.98
Publié par Nao le 21/05/17 à 20:16   -   Categorie : Présentations de séries  -   Vu: 2564 fois
Chaîne : FOX
Saisons : 4
Status : renouvelée

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Je regarde peu de comédies en règle générale, parce que ça tourne trop autour des relations amoureuses entre les personnages à mon goût. Ça finit par devenir répétitif et me lasser. Brooklyn Nine-Nine a réussi à introduire des relations amoureuses sans que ça me dérange, et sans que ça tourne en rond. Exploit. Je crois que je n'avais pas autant apprécié une comédie depuis Parks & Recreation (même refus initial, même binge watching compulsif par la suite).

Ces deux séries ont d'ailleurs en commun de ne pas oublier le postulat de départ (workplace comédie) et de l'exploiter à fond. B99 commence comme un cop show format 20 minutes, et se paie plus tard le luxe d'une série d'épisodes à suite qui n'auraient pas dépareillé dans un drama, avec une vraie enquête plein de rebondissements.

L'un dans l'autre, ça m'a beaucoup fait penser à Psych, les "visions" en moins. Car dans le fond, Jake est un excellent détective, malgré ses mimiques et son train de vie d'ado attardé. Les références idiotes sont nombreuses, chaque personnage ayant ses lubies personnelles (ma préférée reste Charles et sa relation cheloue à la bouffe).

Le pilote est peut-être un des épisodes les plus faibles, parce qu'il introduit des personnages assez lourds, voire détestables, ce qui ne leur rend pas du tout justice. L'ensemble est bien moins pénible et caricatural que le pilote, car les personnages parviennent à évoluer, et ne restent pas bloqués sur des comportements stériles (Charles finit par se lasser de son amour impossible pour Rosa, Jake et le capitaine finissent par s'entendre plus ou moins, Gina... non, Gina reste égale à elle-même jusqu'au bout).

Bref, c'est assez dur d'en parler sans spoiler. Sachez juste que ça ne s'essouffle pas en quatre saisons, que les personnages sont tous tarés, qu'on s'y attache très vite, et qu'il y a plein de guests sympa.

 [x]
+6.62
Publié par Nao le 23/03/17 à 00:29   -   Categorie : Présentations de séries  -   Vu: 3529 fois
Chaîne : Showtime / Netflix
Saison 1 : 12 épisodes
Statut : renouvelée

Disclaimer :

A la base, vers l'épisode 3 ou 4, je me suis dit que j'allais en faire une présentation parce que j'aimais énormément, et que je n'avais vu grand monde en parler sur le forum ou ailleurs vraiment. Et donc j'ai commencé à écrire des trucs, qui étaient très réservés, toujours dans la nuance - j'avais constamment l'impression de m'excuser d'adorer un truc connoté "naze" et cliché, pas vraiment la série de l'année sur le papier. Et puis, en fait, à mesure que la série avançait, je me suis rendue compte que non, c'est juste chouette comme tout. Peut-être que je suis bon public (même si 8.0 sur imdb et 91% sur Rotten Tomatoes), mais j'ai pris mon pied du début à la fin.

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Résumé garanti sans spoilers :

Dans un effort pour empêcher une série de catastrophes qui a fait sombrer le monde dans le chaos, des voyageurs du futur sont envoyés dans le corps de personnes sur le point de mourir (suicide, accident, des choses évitables à la dernière minute quand le voyageur prend le contrôle). Le tout est orchestré par un mystérieux Directeur, qui envoie les voyageurs sur des missions diverses sans trop leur donner d'informations.

L'ensemble est codifié et plutôt bien amené ; c'est inventif et surprenant. Les voyageurs sont nombreux, groupés en équipe, et suivent une série de protocoles qu'on nous dévoile petit à petit.

Rien de vraiment nouveau sous le soleil, le concept des voyages dans le temps a déjà été fait plein de fois ; ce n'est pas sans rappeler 12 Monkeys ou Continuum. Le créateur est Brad Wright (Stargate) et l'ensemble est très canadien (nombreux caméos sympathiques).

Si la série n'est pas révolutionnaire, elle a le mérite de faire le job et de ne pas nous tromper sur la marchandise. Les effets spéciaux sont très limités, mais du coup ça ne donne pas une impression de manque de moyens comme d'autres (je pense à Helix). En fait ça ressemble beaucoup au type de séries que j'aurais pu encenser il y a dix ans ; c'est confortable, avec les mêmes codes, on est surpris sans l'être vraiment (enfin je dis ça, mais je me suis fait avoir par pleeeein de cliffhangers et de révélations diverses).

Les acteurs sont globalement des inconnus, mais les personnages sont tous attachants dès le début. Il y a un bon équilibre entre leurs qualités (leurs compétences au sein de l'équipe, leur entraînement pour la mission et leur dévotion pour leur cause) et leurs faiblesses, liées à leur hôte ou découlant de leur confrontation avec la réalité du 21e siècle. C'est fascinant sans être frustrant - ce ne sont ni des surhommes ni des boulets. Les voir découvrir le présent et s'émerveiller de tout et de rien était très plaisant.

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La saison dans son ensemble est très bien rythmée. Je n'ai pas eu le sentiment d'épisode inutile ou de remplissage comme on aurait pu le craindre. Cette histoire de missions aurait pourtant fait un bon prétexte pour du procedural bête mais ce n'était pour une fois pas leur objectif.

J'ai trouvé intéressant qu'il n'y ait quasiment pas ce vieux cliché de la personne extérieure au délire qui finit par découvrir le pot aux roses et aider les voyageurs du futur. Ici, pas de confrontation d'opinions, de regard extérieur (ou si peu, quelques doutes et remarques sur un comportement différent, et le très attachant David, le seul qui en sache un tout petit peu plus que les autres). On est immergés dans un mode de pensée, une rationalisation de leurs actions qui tient de l'endoctrinement.

Il y a des développements présentés comme totalement normaux - de leur point de vue de gens du futur investis d'une mission - qui se révèlent vertigineux, quand on y repense après coup...
spoiler
Marcy qui s'opère toute seule dans sa salle de bain, le cœur cultivé vitesse grand V dans le bide de Trevor pour ensuite le transplanter...


Bref, je viens de m'enfiler les 12 épisodes en une semaine et je piaffe d'impatience à l'idée d'avoir une 2e saison. Tous ces personnages étaient douloureusement attachants, et il y avait assez de twists intelligents pour ne pas s'ennuyer.

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+4.61
Publié par Nao le 13/03/17 à 01:08   -   Categorie : Présentations de séries  -   Vu: 2045 fois
Chaîne : CW / Netflix
Saison 1 : 7 épisodes / 13
Saison 2 : à venir.

Adaptation CW-ienne des comic books Archie... De quoi ça parle tout ça ? De pas grand chose justement... Dans une petite ville où un ado a disparu l'été dernier™ (noyé, pas retrouvé - c'est le frère jumeau de la pouffiasse manipulatrice™), c'est la rentrée et tous les ados du coin en parlent. Il y a un roux qui est bâti comme un dieu grec, une brune et une blonde qui bavent sur lui, un meilleur ami gay™, plein de secrets de famille, etc etc.

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Encore un truc que j'ai commencé à cause de tumblr, alors que sur le papier, c'est pas du tout du tout ma tasse de thé (Teen Wolf, mais sans les loups garous, en gros), mais... il y avait assez d'humour et de rythme pour qu'on ne s'ennuie pas. L'hexagone amoureux proposé dans le pilote est totalement nawak, mais les personnages ont l'air moins plats qu'il n'y paraît, et les amourettes sont finalement bien secondaires. (Seule déception personnelle, j'avais fait un aperçu vite fait et je pensais que la rousse était jouée par Holland Roden, mais en fait non.)

Alors oui, c'est une série pour ados (mais joués par des jeunes, donc ça reste crédible) ; c'est plein de "je t'aime moi non plus" et de problèmes de lycée, mais... c'est pas chiant, bizarrement. Peut-être parce que la musique est bien (mémorable utilisation de Muddy Water, entre autres), que tout est beau et bien filmé (j'ai été agréablement surprise par le look d'ensemble, je ne m'attendais pas à trouver ça sur la CW). Le mystère est mystérieux, les personnages intéressants, l'ensemble est intrigant.

C'est très curieux, et peut-être que beaucoup de choses ont plus de sens pour les fans hardcore du comic book (j'avoue connaître en passant seulement). C'est moderne, mais il y a plein d'éléments sortis tout droit des années 90, voire plus ancien encore. "Rétro-chic", c'est comme ça qu'on dit ? C'est filmé comme un drama dramatique, mais l'ensemble est plutôt joyeux/mignon.

C'est difficile de situer exactement ce qu'ils cherchent à faire, ça m'intrigue. Un épisode, on est en plein fanservice pour ados, et le suivant ça vire au truc glauque et triste sans prévenir, à grand renfort de cliffhangers. Les twists sont à la fois prévisibles et douloureux ; il y a plein de choses déjà vues et un peu creuses, mais aussi des secrets éventrés rapidement, et une intrigue qui évolue assez vite.

Pour finir, ce début de saison est très prometteur malgré ses clichés. J'avoue que je suis bien accro et très contente que la série soit renouvelée.

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+4.69
Publié par Nao le 01/03/17 à 11:52   -   Categorie : Présentations de séries  -   Vu: 3863 fois
Chaîne : Amazon
Saison 1 : 10 épisodes
Renouvelée pour une 2e saison.

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C'est la première série Amazon qui me botte assez pour que j'en parle. Je ne suis pas trop fan du concept du pilote proposé à tous, et de la série qui n'arrive que 2 ans plus tard...

John Tavert est un agent non officiel qui bosse pour la CIA sous les ordres de son père. Sauf que depuis un cafouillage monumental lors de sa précédente mission en Iran, où il s'est trompé de cible et a fini capturé et torturé (d'une manière hilarante et pas gore du tout, c'est pas le genre de la série), John n'a plus trop goût à la vie. Il fume des joints à la chaine à Amsterdam et chante des chansons folk inspirées de ses missions top secrètes, le temps que l'affaire se tasse. Mais une nouvelle mission l'attend, pour rattraper le coup en Iran, qui implique qu'il se fasse passer pour un ingénieur en tuyaux dans une entreprise au fin fond du Midwest.

Disclaimer : Je suis un tout petit peu amoureuse de Michael Dorman. Mais au fil des épisodes, c'est l'ensemble qui m'a tapé dans l’œil. Il n'empêche que choisir un acteur néo-zélandais pour jouer un bon petit Américain dans une série qui s'appelle "Patriot", c'est un peu étonnant. Il est absolument parfait dans ce rôle dramatique et dans un rôle principal (enfin !).

*

La série, sur le papier, se résume à une petite histoire au rythme vraiment pas pressé, à base d'espions et de relations familiales. Le concept de l'espion foireux, version comédie-dramatique, ça avait déjà été fait plein plein de fois, donc je m'attendais à ce que ça soit cliché (surtout que je n'aime pas trop Terry O'Quinn), mais bizarrement tout passe drôlement bien.

L'intrigue de la saison est construite comme une spirale autour d'un problème initial qui fait tache d'huile, et auquel n'ont de cesse de se greffer des problèmes secondaires à mesure qu'ils essaient de mener à bien cette mission terriblement mal embarquée.

C'est à la fois extrêmement lent, et relativement bien rythmé. La narration est totalement fragmentée, faite de scènes et d'images parfois sans lien entre elles, de lieux exotiques divers (Luxembourg, qui n'est pas sans rappeler l'excellent In Bruges), sur une trame de fond (très lointaine) à base de crise politique. Il ne se passe quasiment rien du tout, et pourtant je mourrais d'envie de savoir la suite à chaque épisode (grâce à une utilisation efficace des cliffhangers notamment).

Les mêmes thèmes sous-tendent la série du début à la fin. Une succession de motifs récurrents, au départ sans rapport évident entre eux, qui se cumulent et s'expliquent au fur et à mesure comme un puzzle géant.

 [x]

L'humour est décalé, grinçant. Inattendu, souvent, comme une espèce de bonus qu'on n'attendait plus pour apporter un peu de légèreté. Les chansons folk et les musiques utilisées sont très sympas, tout en restant un peu lourdingues parfois. A l'image de la série : à la fois hilarant et triste.

Tout ne fait pas mouche ; il y a parfois de grands moments pseudo artistiques bien trop longs. Certains épisodes sont un peu frustrants dans leur désir constant de se démarquer, d'avoir du sens tout en étant artistiquement originaux. L'ensemble est bien pensé, mais ressemble parfois un peu à projet de fin d'école d'art, un truc bizarre volontairement, juste pour faire du bizarre (ça s'arrange, cela dit, ou alors on s'y fait...).

Mais sur l'ensemble, les très bons épisodes sont plus nombreux que les épisodes juste bof. C'est parfois creux, bizarre, mais il y a beaucoup de justesse et d'humanité dans la manière dont les personnages sont construits. Ils ont le mérite d'avoir pris des risques, et d'avoir fait quelque chose d'original et de cohérent.

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Mon problème principal, au début de la saison, c'est que je n'arrivais pas à déterminer ce que cette série était censée être. Je savais que ça me plaisait, que je regarderais jusqu'à la fin et que j'en ferais une présentation, mais je restais sceptique, parfois, devant ce truc curieux, qui n'aurait jamais été commandé sur une chaîne "normale". Je n'arrivais pas à décider ce qu'ils essayaient de faire.

Est-ce une série d'espionnage (on est loin de Homeland, encore que, la CIA qui tente d'influencer la politique iranienne de manière totalement illégale avec une opération qui foire, ça me rappelle quelque chose...) ? Mais si c'est de l'espionnage, ce serait centré sur l'espion le moins doué de la planète, totalement poissard et déphasé...

Ou alors, serait-ce juste une métaphore de la dépression ? Une représentation physique, matérielle de l'état d'esprit d'une personne dépressive. Des plans séquences interminables, des silences, du vide, l'impression d'être constamment à contre-courant, à la limite de la rupture.
J'ai beaucoup pensé à In Bruges, pour le postulat de départ (un type dépressif à cause d'une bavure qui s'est soldée par la mort d'un innocent) et l'environnement carte postale dans un bled européen minuscule.
Les personnages qui gravitent autour de John n'ont de cesse de lui rappeler qu'il est déphasé, ou de lui prodiguer des conseils d'hygiène de vie sensés. Manger, dormir, ne pas fixer le vide d'un air con, ne pas prendre la place de parking de son boss. Certains épisodes entiers sont juste, dans le fond, une représentation intéressante de cette sensation que chaque tâche est insurmontable quand on est en dépression.

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Les parties en "français" donnent envie de se tirer une balle. C'est terrifiant de nullité ; heureusement qu'il n'y en avait pas tant que ça.
+6.76
Publié par Nao le 02/11/16 à 19:51   -   Categorie : Présentations de séries  -   Vu: 4394 fois
Chaîne : FOX
Saison 1 : 18 épisodes
Renouvelée


Je voulais faire une présentation "normale", mais en fait non, trop de trucs à dire, trop en vrac. A la place, j'ai fait une liste d'arguments pour et contre la série.


Premier point positif : Clayne Crawford. C'est un gros gros point positif même. Il ne prétend pas faire du Mel Gibson, mais il arrive à rendre appréciable des scénarios pas toujours fins. Dans le premier trailer, la FOX le présentait comme un inconnu ("introducing Clayne Crawford", qu'ils disaient). Sauf qu'en fait, il est pas du tout inconnu.
Grâce à Lethal Weapon, série de network écrite à la cuiller, j'ai enfin tenté la magnifique Rectify sur Sundance, et wow merci la FOX. (Petit choc tout de même de passer d'un personnage adorable à un personnage à baffer, preuve que c'est un bon acteur...).

Un petit article qui démonte le pilote bien comme il faut, mais qui loue la prestation de Crawford (et qui dit d'aller mater Rectify, preuve que ce sont des gens bien qui l'ont écrit).


Gros contre : faire un remake de Lethal Weapon est une hérésie. C'est peut-être un avis personnel parce que j'ai trop regardé les films, vu qu'en temps normal je ne suis pas opposée à l'idée des remakes (et il y a parfois des pépites, comme Hannibal), mais cette série-là, sur le papier, semblait tout de même gravement inutile.
Le trailer était mignon comme tout (avec des explosions et des blagues nazes), j'ai tenté "pour voir", et j'en suis à piaffer en attendant la suite...


Positif : le trailer ne mentait pas, c'est drôle et il y a des explosions. A ce niveau-là, on est servis. Un moitié des scénaristes et réalisateurs a bossé sur des comédies, l'autre sur des trucs d'action pan-pan boom.
Un certain McG a réalisé les deux premiers épisodes ; personnellement, je l'aime bien, en tant que créateur d'une autre série-naze pleine de bromance sur la Fox, Fastlane, tristement annulée au bout d'une saison.


Ce qui m'amène à mon deuxième point négatif, la Fox. Ils sont responsables de plein de daubes vite annulées l'année dernière, dans un désir désespéré de trouver un remplaçant à Bones. Lethal Weapon a de bonnes audiences pour l'instant et une (petite) saison complète a été commandée, mais je reste sur mes gardes.


Un petit argument visuel qui ne mange pas de pain.


Jordana Brewster, cœur.


Le problème principal, à mon sens, le manque de moyens et les faux raccords qui en résultent. C'est rageant, mais ce n'est même pas un défaut d'écriture, je pense qu'ils n'ont simplement pas eu le temps ou la thune pour refaire les scènes.

Le scénario part un peu dans tous les sens, parfois ça fait mouche, et parfois on se demande à quoi ils pensaient. Il y a, en vrac, des scènes pour faire pleurer dans les chaumières, sauf que c'est écrit à la truelle. Des scènes hilarantes et totalement HS (notamment avec le capitaine, qui est super).

Cela étant dit, c'est moins hérétique que prévu - j'avais peur qu'ils refassent des versions télé des films, mais ce n'est visiblement pas leur intension pour le moment. Ça tient plus de l'hommage gentillet qu'autre chose.
Et comme on n'est pas sur CBS, point de procédural formaté à l'extrême. Les enquêtes sont cool, mais clairement secondaires ; la baston est inventive, l'ensemble est un gros nawak délirant la plupart du temps, avec un soupçon de développement des personnages en cours de route.


En conclusion, regardez la série, c'est marrant. A défaut, rematez les films. Et sinon, il y a toujours Rectify !


En bonus, un petit résumé quand même, pour ceux qui n'auraient pas vu les films (hérétiques !) :

Roger Murtaugh est un bon flic cinquantenaire qui vient d'avoir des problèmes cardiaques et qui doit se calmer un peu dans le boulot. Pour qu'il ne puisse pas faire ça, on lui colle un partenaire frappadingue, Martin Riggs, qui est un poil suicidaire depuis la mort de sa femme (enceinte, histoire de bien enfoncer le clou) dans un accident de voiture.
film
qui n'en était pas un...
+4.79
Publié par Nao le 07/08/16 à 20:20   -   Categorie : Présentations de séries  -   Vu: 1911 fois
Roadies

Saison 1 : 10 épisodes prévus

Chaîne : Showtime

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Roadies, comme son nom l'indique vaguement, est une série sur tous ces gens qui font qu'une tournée de concerts est possible.

La série est construite à travers une double narration, pour permettre à celui qui n’y connait rien du tout de ne pas se sentir trop rejeté par ce monde en apparence fermé. D’un côté, on a Reg Whitehead, personnage ultra-classique de l’outsider, parachuté en pleine tournée pour trouver où faire des économies – il est anglais, riche, porteur de mauvaises nouvelles, mais surtout, il n’a pas les codes, il est toujours à côté de la plaque.
De l’autre, on a Kelly Ann (Imogen Poots), responsable de la lumière (mais on ne la voit faire ça que dans le pilote, après son job est confus), petite jeunette pas bien intégrée dans le groupe, qui passe un épisode entier à clamer haut et fort qu’elle s’en va pour une école de cinéma, pour finalement… rester. Ce qui la place en porte-à-faux avec tout le groupe.
Mais là où c'est intéressant, c’est qu’on se rend progressivement compte que Reg est plus souple et accommodant que Kelly Ann ; tout britannique et guindé qu’il soit, il finit par se faire à plein de choses, à reculons, là où Kelly Ann reste à bouder dans son coin malgré son désir apparent de s’intégrer. *

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Celui qui compte regarder cette série pour en apprendre plus sur les coulisses d’une tournée de concerts de rock sera déçu. Déjà, on ne les voit que très rarement préparer concrètement des choses ; tout le monde s’affaire, mais ce n’est pas vraiment clair dans le détail. Dans l’esprit, par contre, c’est sympathique ; à chaque nouvelle ville traversée, le manager de la tournée fait des références à la louche sur des figures mythiques du rock.
La bande son est sympathique, même si je n’aime pas trop les premières parties choisies (mais c’est un sentiment personnel, un peu trop indie folk/pop pour moi, mais ça reste totalement écoutable…).

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Les membres du groupe fictif (qu’on ne voit jamais jouer, pour le moment…) ne sont pas vraiment sympathiques, mais je pense que c’est le but – après tout, la série ne parle pas d’eux, mais de tous les à côtés. Ils passent donc pour des divas un peu chiantes, et bien que très pénible, c’est peut-être un des aspects les plus réalistes de la série.

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Le reste, c’est globalement du remplissage et du ‘character development’, si bien qu’on croirait presque regarder une sitcom. Une très bonne sitcom bien écrite et bien jouée, avec une bonne bande son et de jolies images, mais une sitcom tout de même. On a les deux qui sont déjà en couple sans le savoir, tellement ça leur pend au nez. L’amourette naissante entre deux personnages que tout oppose. Cliché sur cliché, mais on s’attache, et les personnages évoluent bien, même si c’était long à démarrer. C’est léger et drôle, on ne voit pas passer les épisodes.

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spoiler épisode 5
Dans cet épisode, Reg prononce sans le faire exprès un mot à ne jamais dire à bord du bus, provoquant sans le vouloir une frénésie collective autour d’une soi-disant malédiction. On croit qu’il va péter un câble rapidement, mais non, il rouspète, il se lamente, mais il suit le mouvement, globalement. Et quand Kelly Ann lui avoue qu’elle n’y croit pas du tout, à cette malédiction, il explique que lui y croit, en bon pragmatique : si l’équipe se met à paniquer, ils vont forcément faire des erreurs, causant un effet boule de neige.
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