Purple
Série américaine de Susie Lewis Lynn diffusée entre 1997 et 2002 sur MTV (et sur Canal+ à partir de 1998).
Daria, pour faire court, c'est l'histoire d'une lycéenne qui a un cerveau. Lycéenne, on s'en moque un peu, si ce n'est que ça permet d'observer les travers d'un maximum de personnages, tous plus caricaturaux et décérébrés les uns que les autres (de leur propre gré - ou pas). Daria est anticonformiste et apporte un éclairage décalé et ironique sur sa famille, ses quelques amis, ses camarades de classe, ses profs. En bref, la société de base, où adaptation rime souvent avec lobotomie.
Dix-sept ans, intelligente, cynique, des lunettes en cul-de-bouteille, un style indéfinissable et décalé. Vit dans un monde qui ne la comprend pas mais qu'elle cerne trop bien. Chacune de ses répliques et de ses petites expérimentations sociales révèle de façon mordante et drôle la bêtise du monde qui l'entoure.
Sa soeur. Quatorze ans, prototype même de la fille séduisante, populaire, et parfaitement idiote. Consacre l'essentiel de son énergie au choix de ses tenues vestimentaires et à la gestion de ses nombreux rendez-vous galants.
Mère de Daria et Quinn. Avocate hyperbookée, mère de famille distante et un peu rigide. C'est l'un des persos les plus sensés de la série.
El padre. Complètement dépassé, que ce soit professionnellement ou en tant que père. Irresponsable de base.
Artiste tourmentée et meilleure amie de Daria, dont elle partage le goût pour l'ironie. Son acolyte, en somme.
Frère de Jane, la vingtaine, chanteur et guitariste au sein d'un groupe grunge. Détaché du monde qui l'entoure, glandeur, très attaché à sa soeur, apprécie beaucoup Daria.
Je passe sur les autres personnages : le footballeur décérébré et sa copine pom pom girl, les lycéens brillants (ou pas), sportifs ou chétifs, obsédés, les profs sans scrupules, niais, aigris, etc. La liste serait longue et il serait difficile de retranscrire en peu de mots toute leur saveur. C'est une pirouette, OK. ^^
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