Franchement, tenia, pour dire des énormités pareilles, faut vraiment rien comprendre au cinéma. On dirait que t'as l'impression d'avoir une lecture des films que peu de gens ont la chance d'avoir, mais en réalité c'est parce que t'y connais rien et que tu veux avoir un avis supposément « éclairé ».

Alors tu rabâches des trucs que tout le monde sait déjà (« Ouais, Argento il a pas inventé le giallo ») à coups de références internet, pour ensuite te permettre de cracher des conneries (« Ouais, il est surestimé, comme mec », n'importe quoi sérieux, je serais même pas loin d'affirmer le contraire en voyant ce qu'il se prend régulièrement sur la gueule). T'as jamais l'impression de dire n'importe quoi ?

C'est pas pour t'emmerder que je dis ça, je vais même te donner un conseil : je sais pas quel âge tu as, mais j'espère que t'es pas complètement fermé au sujet des « analyses » que tu exposes ici, parce que sinon laisse-moi te dire que tu passes à côté de pas mal de trucs.

Je vais pas vraiment commenter sur De Palma parce que sinon on y est pour la semaine (merci néanmoins pour le « Moui, Blow Out... » qui m'a fait beaucoup rire). Je dirai juste que De Palma a inventé, dans le cinéma. Ouais, il a un putain de style. Non, il a pas besoin d'en faire des caisses comme dans Phantom... pour le montrer.

Bon maintenant un dernier conseil : laisse tomber tes partiels machin, là, c'est nul ça. Laisse tomber aussi les films de huit heures. Revois la filmo de De Palma. Ça, ça va t'aider dans la vie.

Ah ouais, et t'as le bonjour de Benny Blanco.

Balance !

Sinon j'ai vu Marley & Me et c'est pas bien.

Si, mais ce n'est qu'une partie du problème.

What a surprise ! Mais c'est vraiment pas regardable ? Ma copine était assez tentée (l'excuse habituelle, hein).

Pas forcément très net, surement

"Conformisme confondant", je vais le noter, tiens.

Souvent abrégé en « concon ». On dit : « c'est d'un concon... »

Oh snap. Ne change pas surtout. ^^

Une affaire de gout : Heum...

René : Heum, heum, heum... !

Compréhensible ?

En deux mots, le premier est merdique alors qu'il aurait pu être extrêmement intéressant, et le second mauvais, mais intéressant.

Une affaire de gout : Un film qui laisse d'abord beaucoup de place au non-dit, à l'allusion, et qui montre un montage audacieux. Ça, c'est au début. Parce que, malheureusement, ce non-dit est remplacé par des explications claires pour n'importe quel con (on peut pas comprendre qu'ils sont gays seul ?), et par des clichés très énervants. Enfin, énervants, mais ils font bien rire, quand même (je peux développer si vous voulez ). Quant au montage, il se perd dans son audace très vite, et le réalisateur use encore et encore de cet éternel va-et-vient entre le passé et le présent, de telle façon que ça en devient ennuyeux, et que ça provoque de nombreuses baisses de rythme. Par contre, les deux acteurs principaux étaient très bons.

René : Comment prendre ce film ? Franchement, j'ai toujours pas compris. Le résumé disait "ce n'est ni un documentaire, ni une fiction"... Alors pourquoi est-ce présenté comme tel ? La réalisation dérange très vite, et provoque parfois de nombreux fous rires immérités. Pourtant, l'interprétation impeccable de l'acteur principale est très intéressante... Mais, sérieusement, on a des longueurs tellement énormes, et la réalisation est tellement dérangeante, que j'ai fini par sortir de la salle 20 minutes avant la fin...