Z'auraient dû rajouter une biscotte, c'est ça ?

pr dire que le rugby va sauver le pays des inégalités économique et sociale ? lol.

Non, pour montrer que 3 ans avant JC (Jacques Chirac, pas l'autre) Mandela avait compris que le sport avait un fort pouvoir unificateur et motivant sur une courte période qu'il faut savoir exploiter.

Un des points forts du film, c'est de montrer que même si l'ADS n'est pas encore un pays "facile", loin s'en faut, il aurait suffi de très peu au moment de la fin de l'apartheid pour que le pays prenne feu et devienne la copie conforme de ses voisins (avec les dictateurs fous et les massacres qui suivent).

Sans l'attitude de Mandela et peut-être, oui, sans la fierté éphémère d'un titre mondial qu'il a su faire partager à toutes les couleurs du pays (comme l'autre grand escroc 3 ans plus tard), je n'ose même pas imaginer dans quel état serait cette partie du continent. Il a forcé les gens à poser machettes et kalashs. Ce n'est pas rien.

Tu veux dire que le sport pourrait servir à quelque chose ?Ça me paraît gros quand même !

Et puis, plus c'est gros, plus ça passe. L'important, c'est la dose de vaseline.

Mandela et JC, c'est des producteurs naturels. L'actuel, ici, son truc est plutôt le verre pilé et les films avec Gérard Jugnot.

J'imagine que le film n'aborde pas toute la polémique qui a suivi cette coupe du monde relative aux manipulations, corruptions d'arbitres, intimidations...

Enfin, si au moins il démontre que tout cela valait raison d'état et a été positif au final ^^

Anyway, un Eastwood, ça ne se rate pas, Avatar attendra surement encore un peu finalement ! ^^

Je viens de finir 'once'Ce film m'a mis une claque.

Déjà tout se passe à Dublin, entièrement. Le film se déroule dans des lieux que je côtoie quotidiennement, à tel point que l'héroïne habite... la porte à coté de l'appart où j'ai vécu en arrivant (avant que je déménage pour un quartier plus riche, moins craignos)

Ce film est joué par des amateurs, filmé par des amateurs, où on voit l'histoire d'un chanteur de rue habitué à gagner de l'argent sur grafton street, comme il y en a beaucoup ici.

Mais il en ressort un truc génial. Ha oui, c'est un film musical, faut pas s'y tromper.

Mais bordel, y tant d'émotion dans la musique de Glen Hansard (qui interprète le rôle principal ici) que chez moi ça fait forcement mouche.

Je vous ai dis aussi que ça se passait entièrement à Dublin ?

Bref, ce film est vrai du début à la fin, pas de studio, pas d'éclairage, pas d'effet spéciaux, pas de vrai acteurs, mais un putain de film !

Titou, si tu lis ce message, jettes toi dessus

C'est bien marrant

Oh c'est trop bon !

Jodhaa Akbar : c'est beau mais c'est long. Ca ne vaut pas la poésie d'un Veer Zaara, mais c'est d'un épique régulièrement grandiose.

Et puis au moins, ici, quand les guerriers se tranchent la gueule à coups d'épée, y a du sang.

Revu aussi Brüno. J'ai compris pourquoi je le préfère largement à Borat. D'abord pour la structure plus maitrisée, même si on conserve le principe des sketchs qui s'enchaînent. Ensuite pour le personnage, moins frontal, plus maladroit, plus attachant.

Mais surtout pour un côté moins agressif, moins bas du front, moins Michael Moore pipi caca.Tout se résume, en fait, par la chanson de fin, révélatrice du recul de SBC sur le principe de son film. Lorsque Snoop Dogg (qu'est-ce qu'on attend ?) chante "He gay, he gay... Okay" puis hausse les épaules, c'est là, je pense, le fond du film et la grande différence. Faire chanter à Elton John qu'il faudrait un endroit pour le blanchiment anal, c'est quelque chose de très amusant, mais aussi de très fort.

Là où Borat était bêtement agressif envers les Américains, Brüno, lui, prône plus simplement l'acceptation de la différence au-delà des clichés débiles et superficiels, de manière plus pacifique.

Et c'est, je pense, un bien meilleur chemin.

Elle a une bouche chelou.

Justement.