Mais oui ! En avant les Gremlins.

C'est vrai que ça manque...

J'aurais fini par en parler, mais je n'ai pas encore regardé celui-là.

Sans déconner ?? Trop génial. C'est bien la première fois (aucun de ses précédents SU n'a de sous-titres à ma connaissance).

podnapisi

Il existe, ce topic ?

je ne retrouve plus ce sujet où on parlé des comiques

C'est un complot des clowns. C'est des monstres.

Argh, j'entends le générique de Star Wars dans la pièce d'à coté... je dois... resister.... gnnnn..... ewoks... intro sur tatoine... chanteurs en CGI tout moches.... gnnnn.... ah, voilà j'ai plus envie. Je vais me mater Gremlins. =D

En fait je crois que je l'ai deja vu Gremlins.Mais ya trèèèèès longtemps.A un moment ya pas une vieille qui s'envole sur un fauteuil ou un tuc comme ça ?

Par contre le 2, jamais vu, je suppose qu'il est moins bien.

Ouais. Mais là ça passe sur M6.

Un sacré craquage du slip, le 2, avec tous ses Gremlins mutants. A se tordre de rire, assurément.

Le Fanfaron : Rome, le 15 août. Les villes sont désertes, les magasins sont fermés, mais le son d'une Lancia Aurelia B24 résonne sur les routes. Conduite par l'extravagant quarantenaire Bruno Cortona, bientôt rejoint par le timide étudiant Roberto Mariani, cette voiture va traverser l'Italie, et par conséquent vivre une belle aventure...

Il est incontestable que Le Fanfaron est un film phare du cinéma. Pas seulement du cinéma italien, mais aussi du cinéma international. En effet, le film de Risi contribue à la création d'un tout nouveau genre : le road movie. On peut également dire que l'oeuvre italienne a été une grande source d'inspiration pour d'autres films de copains, plus communément appelés buddy movies. Il est donc évident que sans ce film, nous n'aurions sûrement jamais connu de nombreux road movies ou buddy movies.

Mais, résumer Le Fanfaron à cela serait comme un crime : il ne faut pas laisser sous silence les performances des deux acteurs principaux, et la profondeur du scénario.

Commençons par les acteurs, donc. Vittorio Gassman et Jean-Louis Trintignant. L'Italien joue un homme en pleine crise de quarantaine. Il semble avoir trop perdu de temps dans sa vie auparavant, et veut se rattraper ce jour du 15 août. Il a une voiture de sport criarde, il charme toutes les femmes qu'il voit, et il va tenter d'être le mentor de Trintignant. Le Français, lui, est jeune, étudiant en droit, renfermé sur lui-même, et ne connaît que la réalité de ses livres. Son premier coup de folie est de suivre un inconnu dans sa voiture, pour y apprendre ainsi ce qu'est la vraie vie, l'amour, l'aventure.

Risi a donc écrit là deux profils totalement différents. Il n'a négligé ni l'un, ni l'autre. Deux profils psychologiques extrêmement travaillés, donc, surtout pour une comédie. Gassman et Trintignant les jouent à merveille. Le premier est un parfait fanfaron, toujours un peu fou, perpétuellement prêt à faire la fête ou à vivre dangereusement. On voit là un adulte agir comme un enfant. L'évolution de Trintignant est toutefois plus intéressante. En effet, si son personnage est un jeune étudiant timide au départ, il est, au dénouement du film, presque aussi blagueur que son aîné. Pourtant, Trintignant joue un personnage nettement plus mur, mature, que son guide italien. Deux personnages différents en tout points, mais tout de même très intéressants, donc.

Le scénario pourrait se résumer au profil de ces deux personnages sans pour autant être de mauvaise qualité, mais Risi va plus loin, et va jusque dresser le portrait d'une Italie riche, mesquine, et sournoise. On est évidemment bien loin de l'Italie meurtrie en pleine convalescence vue dans le néoréalisme, quelques années auparavant...

A cela s'ajoute un montage des plus audacieux, combinant des plans rapides sur la route et de longs plans-séquences sur terre.

Le Fanfaron est un film complexe renfermant de nombreux paradoxes : On a l'impression d'être devant une comédie, mais la fin nous attriste. Le personnage principal est un adulte immature, tandis que son ami est un enfant très mur. Ils traversent une Italie bourgeoise au volant d'une voiture agressive. Cette fiction a parfois l'air d'un documentaire. Rome est déserte un 15 août...

Ainsi, Risi signe une oeuvre poignante, satirique, et émouvante, emmenée par un excellent scénario et par deux acteurs principaux impressionnants. D'ailleurs, Gassman a été récompensé pour son interprétation, ce qui n'est pas étonnant.

D'ailleurs, je me demandais, y a que moi qui les lis jamais les longs posts ?