Ronrount a dit : Merde, t'étais sérieux en plus. Désolé de t'avoir spoilé.
Non mais c'est rien du tout, hein. Entre nous, je trouve que les super twist à la fin du film, c'est un peu surfait. Le film se regarde tout à fait tranquillement, quel que soit le quotient intellectuel du spectateur.
-- Rock 'n' roll.
Message n° 1907837, posté par Kletcher à 17:18 le 15/03/2010
en fait peu de chance que je puisse aller le voir sur grand écran, ils n'ont programmé qu'une vingtaine de salles dans toute la France et je crois pas que j'ai vu une projection de prévu près de chez moi..
Message n° 1907966, posté par tenia à 18:34 le 15/03/2010
Cartman150 a dit : Quand tu lis un livre, tu te contentes de l'apprecier (ou pas), tu ne t'amuses pas à analyser le style de l'auteur ou le sens des différentes métaphores. D'ailleurs ce n'est pas forcément à la portée de tout le monde et ce n'est pas le but recherché par l'auteur.
Ah ! Donc les oeuvres étudiées en français, Proust en tête, c'est du poulet ?
Me disais bien, aussi...
Cartman150 a dit : Un exemple : dans Kirikou et la sorcière, il y a une scène où l'on voit la sorcière se faire plaquer au sol par une dizaine d'homme qui lui enfoncent une épine dans le dos. Lorsque j'ai revu le film, la métaphore du viol collectif m'a sauté aux yeux. Ai-je pour autant mieux profité du film que mon voisin qui n'avait pas saisi la métaphore ? Non. Mon voisin a ressenti la même chose que moi, parce que consciemment ou pas, il a saisi le sens de la scène. Et une analyse de cette scène n'apporterait strictement rien à personne, si ce n'est à ceux qui étudient le cinéma.
Bah ton voisin s'est arrêté aux images. Il en était probablement content, effectivement. Mais toi, t'as été aussi intelligent que Ocelot espérait en mettant cette métaphore.Ton voisin a regardé la jolie image. Toi, tu as lu le texte en dessous.Certains considèrent que les images suffisent. D'autres que le texte n'a pas été mis là pour rien.
Parfois, le texte, on en trouve alors qu'il n'y en a pas. Mais souvent, il est clairement écrit. Comme dans ton exemple.
A chacun de voir si pour lui, regarder un film se fait avec les images ET le texte, ou juste les images.
Question de vision des choses.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 1908062, posté par Sixe à 19:03 le 15/03/2010
J'ai voulu regarder Sherlock Holmes samedi soir : j'ai tenu 15 minutes. La bande annonce m'avais déjà laissé une très mauvaise impression, mais les premières minutes du film ont été bien pires.
C'est quand même dommage, je trouve, que des producteurs sous prétexte de faire du divertissement rémunérateur pour l'industrie du cinéma, se permettent de faire du si grand n'importe quoi.
-- Co-fondateur et administrateur de Subfactory.fr
*édité à 19:05 le 15/03/2010
1.00
Message n° 1908125, posté par Lefoufurieux à 19:23 le 15/03/2010
canario825 a dit : Donc, je suis preneur si vous avez des arguments intelligents (pas envie de passer pour un con, en plus de vieil aigri :p) à me proposer afin de faire chier madame
La luminosité de l'écran à travers les lunettes !
Sixe a dit : J'ai voulu regarder Sherlock Holmes samedi soir : j'ai tenu 15 minutes. La bande annonce m'avais déjà laissé une très mauvaise impression, mais les premières minutes du film ont été bien pires.
Ah je l'ai trouvé sympa, moi. Ça m'a fait penser à The Prestige.
-- "You shake that hand, you meet new friends, you tie some yarn and that's how you do the Scarn !"
Message n° 1908134, posté par Kenji à 19:26 le 15/03/2010
Meuh non, j'ai dit que l'analyse se justifiait quand elle avait pour but l'étude l'oeuvre.
Mais c'est vrai que c'était super chiant... Pas inutile, mais chiant.
tenia a dit : Bah ton voisin s'est arrêté aux images. Il en était probablement content, effectivement. Mais toi, t'as été aussi intelligent que Ocelot espérait en mettant cette métaphore. Ton voisin a regardé la jolie image. Toi, tu as lu le texte en dessous. Certains considèrent que les images suffisent. D'autres que le texte n'a pas été mis là pour rien.
tenia a dit : Parfois, le texte, on en trouve alors qu'il n'y en a pas. Mais souvent, il est clairement écrit. Comme dans ton exemple.
Mon exemple était peut-être un peu mal choisi, mais je considère quand même que la non-compréhension de la métaphore n'a aucune incidence sur la vision du film, si on est dedans, consciemment ou pas, on comprend.
Évidemment que la plupart des films demandent au spectateur une réflexion personnelle, certaines connaissances et les neurones en état de marche. Sans ça on peut louper une partie voir la totalité du film.
Mais en aucun cas il ne nous faut un "minimum d'esprit analytique". Un film, comme n'importe quelle oeuvre d'art, demande à être compris, apprécié dans son ensemble, mais pas à être disséqué pièce par pièce par certains critiques qui tentent désespérément de s'auto-persuader qu'ils sont plus intelligents que le commun des mortels (je ne vise personne en particulier) .
canario825 a dit : Donc, je suis preneur si vous avez des arguments intelligents (pas envie de passer pour un con, en plus de vieil aigri :p) à me proposer afin de faire chier madame
Putain, c'est bien vrai et vraiment évident, ça ! (tellement évident que je risque bien de passer pour un con, finalement, pour l'avoir remarqué seulement maintenant et grâce à quelqu'un d'autre, qui plus est... ).
Je l'avais remarqué, mais plutôt inconsciemment, vu que j'ai pas pu le refléter concrètement par des paroles. Mais, en effet, il y avait bien un petit truc qui me dérangeait et c'était ce manque de luminosité.
Bref, je te remercie, lefou, je pourrai aller faire chier ma femme avec au moins un argument, cette fois
-- "Yo soy algo bohemio no me gusta trabajar y prefiero descansar a cambio de perder el tiempo" La Tabaré
Message n° 1908232, posté par do_Ob à 19:48 le 15/03/2010
Cartman150 a dit : Un exemple : dans Kirikou et la sorcière, il y a une scène où l'on voit la sorcière se faire plaquer au sol par une dizaine d'homme qui lui enfoncent une épine dans le dos. Lorsque j'ai revu le film, la métaphore du viol collectif m'a sauté aux yeux. Ai-je pour autant mieux profité du film que mon voisin qui n'avait pas saisi la métaphore ? Non. Mon voisin a ressenti la même chose que moi, parce que consciemment ou pas, il a saisi le sens de la scène. Et une analyse de cette scène n'apporterait strictement rien à personne, si ce n'est à ceux qui étudient le cinéma.
T'es conscient que sans esprit analytique, t'aurais juste vu un groupe de mecs planter une épine dans le dos de la méchante ?
C'est de ça que je parle
Message n° 1908292, posté par Batefer à 20:04 le 15/03/2010
Cartman150 a dit : Mais en aucun cas il ne nous faut un "minimum d'esprit analytique". Un film, comme n'importe quelle oeuvre d'art, demande à être compris, apprécié dans son ensemble, mais pas à être disséqué pièce par pièce par certains critiques qui tentent désespérément de s'auto-persuader qu'ils sont plus intelligents que le commun des mortels (je ne vise personne en particulier) .
Je ne pense pas (en tout cas, pas pour moi) que ce soit tant une volonté d'essayer de nager au dessus des gens en disant "moi j'ai vu ça" que le simple fait de partager l'analyse.
Comme quand je pond des lignes sur La journée de la jupe, ou sur le côté pro-Bush de TDK. Bien entendu, comme à nous, ça peut nous paraitre évident, le ton (en tout cas, pour moi, et je m'en excuse encore) finira par devenir parfois condescendant, parce que "mais quand même c'est évident !" même si ça ne l'est pas.
Mais dans l'ensemble, faut pas croire, hein. C'est juste une façon de voir le film différemment. Pas mieux, pas pire. Juste autrement. Certains font outre, d'autres ne peuvent pas s'en empêcher.
Tu peux regarder Guernica comme une belle peinture. T'intéresser au côté artistique, concret, le style, les couleurs.Ou alors t'attacher au contexte.
Est-ce pour autant pour sortir de la foule ? Ou simplement chercher à remplir de sens une oeuvre ?
C'est un débat qui, je pense, devrait être plus élevé que le simple running gag de la branlette.On touche à l'essence même de l'art : doit-il être vide d'interprétation et purement artistique ?Ou doit-il se rattacher à un contexte, un sous-texte ?
Et je pense toujours à la toute dernière scène de Good Night and Good Luck, très éloquente sur le sujet.
Ce qui me fait penser que j'ai Z et Missing à regarder.Promis, j'essaierais de les regarder sans jamais penser à une quelconque analyse politique.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 23:49 le 15/03/2010
Message n° 1909681, posté par Ano nyme1 à 09:35 le 16/03/2010
Batefer a dit : J'ai été voir Valhalla RizzZZZZZZZZZ
Plus à froid : de très belles images même si le contraste finit par tuer l'oeil, costumes et ambiance crédibles. A partir de ces points-là, on se dit que tout le reste est vraiment dommageable.
Des parties très lentes et sans réel intérêt (le bateau dans une brume invraisemblable pendant.... pfffiou), de la symbolique pour la symbolique, des cadrages space pour le style (avec toujours des persos sur les bords de l'image), un montage/découpage à la Nouveau Monde (plus qu'une insulte pour moi, j'entends par là : un plan fixe sur un personnage dans un environnement particulier, puis une phrase, puis un autre plan fixe sur le même personnage dans un nouvel endroit, exit toute transition, cohérence et immersion), et quelques phrases laconiques entre des hommes qui ne se regardent pas...
Qu'est-ce que ça change qu'il soit muet, mystérieux et ait des visions ? Rien, Dieu merci, ça aurait pu donner un attrait au film...
Mais bon, comme j'aime les scandinaves qui se sodomisent dans la boue : 66/6.
The Men Who Stare At Goats
Bof. Pratiquement tous les gags sont dans le trailer. Le couple Clooney/Mc Gregor ne fonctionne pas, la voix off est agaçante et le final décevant considérant tout ce "fatras" jedi exposé avant.
On se demande ce que Spacey vient faire là mais Bridges est toujours au top.
Peut faire passer un bon moment pour peu qu'on ne soit pas trop exigeant.
*édité à 09:37 le 16/03/2010
Message n° 1909716, posté par Finally à 09:47 le 16/03/2010
Finally a dit : J'ai une question pour ça : ça se déroule dans les années 50 ? Les références aux jedi ne sont pas un peu anachroniques ? (dans la ba, je parle)
Je dirais que le film se déroule durant le début de la troisième guerre du Golfe, avec des retours dans le temps vers la fin des seventies, après la sortie du premier Star Wars. ;-)
Message n° 1910974, posté par Batefer à 16:18 le 16/03/2010
Ronrount a dit : Des parties très lentes et sans réel intérêt (le bateau dans une brume invraisemblable pendant.... pfffiou), de la symbolique pour la symbolique, des cadrages space pour le style (avec toujours des persos sur les bords de l'image), un montage/découpage à la Nouveau Monde (plus qu'une insulte pour moi, j'entends par là : un plan fixe sur un personnage dans un environnement particulier, puis une phrase, puis un autre plan fixe sur le même personnage dans un nouvel endroit, exit toute transition, cohérence et immersion), et quelques phrases laconiques entre des hommes qui ne se regardent pas...
Oui la scène dans le bateau est vraiment interminable, c'est le gros point noir du film pour moi. Cela dit ça permet de se mettre un peu à leur place, mais à quel prix...
Ronrount a dit : Mais bon, comme j'aime les scandinaves qui se sodomisent dans la boue : 66/6.
La scène vraiment pas claire par excellence : que se passe-t-il, pourquoi ?
Sinon l'une des explications, paraît-il, serait que One-Eye est en réalitéAutrement dit, si on n'est pas un peu féru des mythologies nordiques et de leur symbolique, on passe à côté du film.Il reste une ambiance unique et un acteur habité par son rôle.
Retour liste des sujets
).
