D'une bêtise effarante. La mise en scène est grandiloquente, la photographie pompeuse. Les acteurs sont en-dessous de leur potentiel (Washington lisse, Oldman qui surjoue, Mila Kunis qu'est là pour son minois).En revanche, je me suis pas ennuyé, sorte d'environnement post-apocalyptique genre Ken le survivant avec une histoire de Bible.
The Happening
J'aime pas Night S. J'ai un gros bouquin sur les films de SF édité par les cahiers et son auteur voit en lui la relève pour le genre. Je me suis dit, bon ok, je vais lui redonner une chance et au pire, y a Zoey. Ben il a même réussi à chier Zoey. Le film est d'une suffisance et d'une pédanterie sans nom, l'histoire n'a aucun intérêt, les acteurs ne sont pas dans leurs rôles, bref, à chier.
The Reign of Fire
2020. Les dragons existent et ils ont pris le pouvoir sur la planète. Aucun intérêt mais la première moitié du film est bien golri.
2012
No comment.
Idiocracy
Un potentiel gâché par une lourdeur incommensurable dans les vannes.
Sleuth remake avec Jude Law
C'est pas mal mais tout est lourd, de la mise en scène à la direction. Heureusement que les deux acteurs sont bien talentueux, ce qui empêche le film de s'embourber dans sa lourdeur.
Youth In Revolt
Je m'étais pas autant amusé depuis Superbad. D'ailleurs l'acteur principal est le même dans les deux films. Je me suis bien marré.
Message n° 2131313, posté par tenia à 18:09 le 15/06/2010
Finally a dit : Un potentiel gâché par une lourdeur incommensurable dans les vannes.
Alors que pour moi, ça reste un des trucs balourds les plus fins que j'ai vu ces 10 dernières années (à part Brüno).Et j'arrête pas de me dire qu'on arrive doucement mais sûrement à ce que le film décrit, mais c'est un autre problème.
Finally a dit : Je m'étais pas autant amusé depuis Superbad. D'ailleurs l'acteur principal est le même dans les deux films. Je me suis bien marré.
Après avoir vu A Single Man, j'ai repensé au plan de Cera sous la douche, je me bidonnais tout seul, mais à part ça, je continue de trouver le film extrêmement dur (mais réaliste, au moins) avec son personnage principal.Parce qu'au final, rien de ce qu'il fait ne fonctionne. Ca démarre comme n'importe quel teen movie, mais à partir du moment où il rentre chez lui après le coup de la bagnole, c'est plus la peine d'y croire.La scène de l'engueulade avec Buscemi, ça m'a fait sacrément bizarre, et en même temps conforté dans l'idée que tout cela n'est pas censé être très drôle, en fait.
Cruel, plutôt.
Je ne dis pas que ça n'est pas bon pour autant, loin de là, mais je préfère largement Superbad.Là, on est bien plus proche d'un Funny People.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 18:10 le 15/06/2010
Message n° 2131421, posté par Ano nyme1 à 18:30 le 15/06/2010
tenia a dit : Après avoir vu A Single Man, j'ai repensé au plan de Cera sous la douche, je me bidonnais tout seul, mais à part ça, je continue de trouver le film extrêmement dur (mais réaliste, au moins) avec son personnage principal.Parce qu'au final, rien de ce qu'il fait ne fonctionne. Ca démarre comme n'importe quel teen movie, mais à partir du moment où il rentre chez lui après le coup de la bagnole, c'est plus la peine d'y croire.La scène de l'engueulade avec Buscemi, ça m'a fait sacrément bizarre, et en même temps conforté dans l'idée que tout cela n'est pas censé être très drôle, en fait.
Ah oui, exactement, mais c'est exactement ce qui me fait rire. Je me suis bien retrouvé dans le personnage principal, une vision un peu désenchantée et caustique de la jeunesse.
La comparaison avec Superbad était maladroite, je le conviens, mais je pense que les deux films sont deux faces d'une même pièce.
1.00
Message n° 2131483, posté par mpm à 18:41 le 15/06/2010
Ronrount a dit : Je ne comprends toujours pas ce truc d'aller voir un film pour son réalisateur. Mais pourquoi pas.
Mais si, mais si.Malick, tiens. Kubrick. Tarantino.Y en a plein comme ça.Et au contraire, on peut éviter les Emmerich. Les Boll, les Bay, les McG.Y a toujours des surprises. Mais on a le droit d'avoir des chouchous, non ?Comme en musique, ou en littérature. On lira ou écoutera parce qu'on a toujours lu ou écouté (sauf déceptions récurrentes, bien sûr).Mais je ne vois pas où est le problème. Quand un mec a une patte qui plait et dont 90% de la filmo fait partie des films préférés, je vois pas pourquoi je me priverais.J'ai adoré Narc, et trouve que Smokin' Aces gagne énormément à chaque nouvelle vision, donc, bon, vu la tronche du truc, ça m'a pas l'air dégueu.
Finally a dit : Ah oui, exactement, mais c'est exactement ce qui me fait rire. Je me suis bien retrouvé dans le personnage principal, une vision un peu désenchantée et caustique de la jeunesse.
Disons que ça n'est même pas désenchanté, c'est limite de l'acharnement. C'est pour cela que je dis "cruel", ça n'est pas juste dur, ou caustique genre Daria. C'est pire, c'est de l'acharnement, le mot est juste.
mpm a dit : L'idée est bonne et ça aurait pu donner un truc vraiment bien, mais ça décolle jamais.
Mais si, voyons. La 1ere demi-heure au moins !
Ptain, faut que je me le remate. Ce soir, tiens.La dolce vita attendra (même si l'article dans le Positif de ce mois-ci m'a mis l'eau à la bouche comme rarement).
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 2131617, posté par Ano nyme1 à 19:08 le 15/06/2010
linwelin a dit : J'imagine ça comme pas prise de tête, parfait pour se la vider...
Si seulement. Mais autour des 30 minutes de destruction, il y a une heure et demie de gnan-gnanterie. J'avais été également le voir pour me vider la tête, et....
tenia a dit : Mais si, mais si. Malick, tiens. Kubrick. Tarantino.
Serviettes, torchons, tout ça.
Je regarde la filmo de Joe Carnahan et je vois :
Blood, Guts, Bullets and Octane, Narc, Ticker, Faceless, Smokin' Aces. Donc un réalisateur débutant.
J'imagine que tu as vu Narc & Smokin' Aces. Ça suffit ?
Au début aussi, Proyas avait fait The Crow et Dark City. J'attendais ses films suivants avec grande impatience. Il a fait I Robot et Knowing .
Quand un réalisateur a 15/20 ans dans le métier et une dizaine de films à son actif qui se tiennent, pourquoi. Je surveille plus ou moins les sorties de certains réalisateurs qui ont de bons résultats sur le long terme. Même si chez moi, ça n'en devient pas une raison pour foncer tête baissée dans la salle obscure.
Bref, vous en reviendrez aussi. Ça s'appelle le désenchantement. Ou plus communément "ce n'est pas parce que j'ai eu deux coups de pot que ça se reproduira éternellement". Encore que pour moi, Narc et Smokin' Aces, ça tient du film très moyen.
*édité à 19:09 le 15/06/2010
Message n° 2131654, posté par Fresh Prince à 19:20 le 15/06/2010
Je tiens juste à dire que je m'opposais aux arguments de tenia sur ce cas particulier. Pas au fait que vous y alliez.
Je dois bien avoir mille raisons personnelles extrêmement stupides qui me poussent à aller voir des films. Et je ne trouve pas celle-ci extrêmement stupide, c'est juste pour dire que je suis pas un exemple.
*édité à 19:25 le 15/06/2010
Message n° 2131675, posté par Fresh Prince à 19:25 le 15/06/2010