Il faut s'y faire, le Rico est souvent pris.

Il y avait eu de très bons retours ici, et je ne peux que les appuyer.J'ai vraiment passé un moment très sympa, je n'ai pas vu le temps passer.

Clooney fait un renard très convaincant.

Une purge amateure.

Les secrets derrière le mur aka Kabe no naka no himegoto

Moi normalement réticent au cinéma asiatique dans son ensemble, un japonais au rythme lent en noir et blanc des années 60 n'était pas dans la meilleure configuration possible pour me plaire.

Et pourtant, et pourtant.

Lent à démarrer, j'ai malgré cela trouvé ce Wakamatsu très beau et très fort.

L'histoire de deux familles d'une cité-dortoir au Japon durant la guerre du Vietnam, sous le coup de pulsions sexuelles inassouvies.

Sentiments pacifistes post-Hiroshima, érotisme latent, peur du chômage, pression grandissante des femmes restant toute la journée de de minuscules appartements, frustration sexuelle, keloids, pression exercée sur les enfants pour qu'ils s'élèvent dans la société, suicides, etc., ce film mélange de nombreuses peurs et de préoccupations japonaises de cette époque et nous montre quel était l'état d'esprit habitant le pays 20 ans après la défaite.

Et tout cela dans des cadres et une photo noir et blanc magnifiques.

Touché le minou.

On a tardé à me répondre, mais je n'ai pas hésité à y foncer. Et putain, quelle claque. Dans une nouvelle copie qui plus est, l'image était magnifique.

Un film de James William Guercio, producteur musical à l'original, et qui le re-deviendra bien vite après ce film.

Métrage engendré par Easy Rider mais prenant totalement à rebrousse-poil la contre-culture en vogue à l'époque. Raison pour laquelle il repartira de Cannes sans prix et sera vite enterré à sa sortie. Déterré par Daft Punk et Vincent Gallo, paraît-il, ce petit chef d'oeuvre finit par être redécouvert, son message conservateur mais réaliste tout comme sa bande-originale endiablée.

C'est l'histoire de John Wintergreen, petit motard de la police d'Arizona, qui ne rêve que d'une seule chose : être payé pour penser. En gros, être affecté à la criminelle, là où les flics portent le costume, le chapeau et le cigare.

Le meurtre d'un ermite lui permet d'accéder à son rêve.

On y voit les abus policiers de l'époque, mais aussi les revers de la culture hippie. Le désert, le bitume, les motos et John, fondamentalement bon mais strict, qui s'apercevra que toute la bonne volonté du monde ne peut tout arranger.

A vrai dire, j'ai été scotché dés les premières images, Guercio sait manier la caméra et les instructions donnés à son directeur de la photo de coller au plus près aux couleurs et à la lumière de La captive du désert de Ford aboutissent à un résultat magnifique.

A voir, au même titre que Vanishing Point ou Two Lane Blacktop, qui font partie de ces fresques de macadam des années 70.

Je suis jaloux de Rico, je dois avouer.

j'avais lu dans un magazine que c'était une purge immonde. comme toi, j'ai suivi les retours positifs postés ici, et au bout du compte, j'ai pas été déçu.

T'as jeté le mag j'espère. Ce film est une perle.

Mary and Max : Je suis bouleversé. Mes sentiments sont aussi mixtes que les mondes totalement opposés des deux personnages. D'un côté le spleen de Max : je suis triste, mélancolique; de l'autre, l'idéal que cherche Mary : je suis heureux, j'ai passé un super moment... Enfin, je sais même pas quoi dire, en fait, pour décrire ce film. Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi sublime, que je n'avais pas été aussi bouleversé, chamboulé... C'est une oeuvre passionnante, touchante, drôle, triste, mais avant tout poétique... Et, peut-être que l'originalité de ce film d'animation vient du fait qu'il puisse être le plus pessimiste que j'aie jamais vu (aucun autre ne me vient à l'esprit, là, tout de suite). Enfin bon, j'espère que ce réalisateur continuera à me faire rêver dans l'avenir...