Je rajoute ça là.

Ouais surement. J'en sais rien en fait. Ce que j'ai exprimé, c'est plutot un ressentiment personnel qu'une critique au sens propre, on a là une réalisation très posée, très soignée, cela conduit en général à de longs plans, très larges et très peu de mouvements dans le champs. Tout est dans l'interprétation. Donc ouais, je penses qu'ils sont convaincants dans leurs actions et les propos étayés sont clairs. Mais voilà, on va dire que c'est pas ma came.

Pfffff... Je vais un peu remonter le niveau...

SHARKTOPUS :

Sharktopus s'est échappé. La compagnie qui l'a créé est à ses trousses : le méchant savant Eric Roberts, sa fille bien mignonne et une espèce de mercenaire qui a une arme fatale absolument imparable : son torsepoil.

Je résume : le film s'étire au rythme régulier des filles en bikini sous le soleil du Mexique (en moyenne une scène toutes les trois minutes... des bikinis... pleins... très petits et de toutes les couleurs). Elles constituent le régime de base de Sharky (avec parfois leurs mecs, mais on s'en fout).

Et le gars torsepoil le pourchasse, gentiment d'abord, et puis super vénère parce qu'il tue son meilleur ami (merde, quoi ! un monstre qui tue des gens ! C'est grave...).

Et c'est là qu'il déploie son impressionnant attirail de combat : la chemisette amovible de la mort qui tue !!!

On passe 25 minutes à compter le nombre de fois où monsieur beau gosse enlève et remet sa chemisette. C'est inouï. Parfois, il l'enlève et la remet plus vite que son ombre, simplement en changeant de plan. Parfois, il la porte de dos, mais pas de face. Parfois, il l'enlève juste pour recharger son arme et la remet ensuite. Parfois, il l'enlève pour monter sur un bateau et la remet pour en descendre. Parfois, il l'enlève pour courir mais la remet en courant. Parfois, il l'enlève pour boire un verre et la remet pour boire le suivant. Parfois, elle est ouverte comme s'il allait l'enlever, mais c'est un piège pour tromper le Sharktopus...

Ah oui : il a un sombrero, aussi. Redoutable, je vous dis !

Un film qui m'a fasciné tout du long par son audace vestimentaire inégalée, le jeu surréaliste de ses acteurs, ses SFX qui font peur, ses situations irrésistibles.

A ne surtout pas manquer.

En plus, y'a les ST VO dans la 720p (oui : l'arme fatale du gars est encore plus violente en HD).

Ah bah comme chez Rodriguez. Comme quoi, il avait déjà tout compris, Bob.

Attack on Pelham 123 : Que c'est mauvais. Travolta, en roue libre, est aussi ridicule qu'un Forest Whitaker dans un Street Kings, Washington ne sert à rien, et Turturro reçoit des insultes racistes. Le tout sur une réalisation nauséeuse, risible, clippesque...

Tony Scott commence sérieusement à me dégouter.

J'ai trouvé ça assez perfectible sur le plan de la forme (peu de moyens, des longueurs, des acteurs assez faux en dehors de Dominique Pinon, un scénario sans trop de raccords par moment) mais très intéressant sur le fond. Pleins d'idées assez bonne. La musique est très bonne et les situations cocasses.

Il faut que je revois "La cité des enfants perdus", car avec cette première vision de Delicatessen, je me dis qu'ils sont devenus bien mauvais avec le temps les deux compères. Une carrière inintéressante pour jeunet après LCDEP (pour moi) et un troisième film pourri pour l'autre (Dante 01).

Regarde l'original plutôt. Avec Walter. Super cool.

Arthur Penn vient de décéder.

The Dark Knight.

Tiens, c'est officiel : Nolan fera le 3.

un film grindhouse : the dark Knight ??? (bon ok il est génial) mais je aprle de films d'exploitation made in USA ds le genre des films de tarantino et rodrigez, des séries B