Qui a dit que la science, c'était pas drôle et qu'il y a pas de gros déconneurs ?

Bon, en tout cas, ces prix, moi, ils me font rire, même s'il y a un côté flippant dans certaines de ces "découvertes"... les prix Ig Nobel récompensent donc les découvertes et les travaux qui n'auraient pas du exister...

Ce qui me fait quand même triper, c'est l'arme chimique qui rend tout le monde dépravé... Personne s'est rendu compte que ça existait déjà ? Ça s'appelle une bonne cuite ! Pas besoin d'avoir un doctorat pour savoir ça, les gars !

Y a aussi le coup du viagra qui aide les hamsters à se remettre du décalage horaire... grandiose, faut avoir l'idée de constater ce genre de trucs, quand même...

Ci-dessous, l'article de science et avenir sur ces prix, sui vi de la liste des lauréats de 2007... des stars, quoi...

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Arme chimique aphrodisiaque et bol de soupe sans fond récompensésNOUVELOBS.COM | 05.10.2007

Entre un extrait de vanille obtenu à partir de bouse de vache ou un extrait de vanille synthétisé à partir de catéchol, un phénol de formule 1,2-dihydroxybenzène, lequel choisissez-vous? Le japonais Mayu Yamamoto a reçu l’Ig Nobel de chimie pour ses travaux sur la fabrication de vanilline à partir des excréments de vache, un moyen simple de se débarrasser de ces déchets de l’élevage tout en réduisant les coûts de fabrication de la vanille synthétique. La vanilline artificielle est déjà beaucoup moins cher que la vanilline naturelle extraite de la gousse et elle est très largement utilisée en agroalimentaire. En chimie, elle est synthétisée à partir de dérivés d’hydrocarbures aromatiques. Et c’est là que, finalement, la vanille extraite de bouse de vache fait réfléchir.

Le prix Ig Nobel de la Paix a été attribué à une équipe du laboratoire Wright de l’US Air Force qui a proposé en 1994 de mettre au point des armes chimiques non létales. Ces chercheurs suggéraient l’usage un puissant aphrodisiaque qui ferait voler en éclat la discipline et la morale chez les troupes ennemies, «particulièrement si le produit entraîne des comportements homosexuels».

Un Ig Nobel de Nutrition a été remis à Brian Wansink, professeur de marketing à la Cornell University de New York, qui a démontré que nous mangeons plus que ce nous pensons et que la quantité présente dans l’assiette affecte notre appétit. Pour cela il a imaginé des assiettes à soupe dont le fond remontait au fur et à mesure que les personnes mangeaient. Avec ce dispositif, les personnes consomment 70% de soupe en plus qu’avec une assiette normale. C’est ce qui s’appelle manger sans fin (faim?).

Plusieurs prix Nobel assistaient hier soir, au Sander Theatre de l’Université d’Harvard, à la remise de ces récompenses, en attendant les vrais prix Nobel la semaine prochaine.

C.D.

Sciences et Avenir.com(05/10/07)

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Médecine : Brian Witcombe, de Gloucester (Angleterre), et Dan Meyer, d'Antioche (Tennessee, États-Unis), pour leur rapport médical pénétrant sur l'ingestion de sabres et ses effets secondaires.

Physique : L. Mahadevan, de l'université de Harvard (Massachusetts, États-Unis) et Enrique Cerda Villablanca, de l'université de Santiago du Chili, pour leur étude de l'apparition des rides chez le mouton.

Biologie : Pr Johanna E.M.H. van Bronswijk, de l'université technique d'Eindhoven (Pays-Bas), pour son recensement de tous les mites, insectes, araignées, pseudo-scorpions, crustacés, bactéries, algues, fougères et champignons avec lesquels nous partageons nos nuits chaque nuit.

Chimie : Mayu Yamamoto de l'International Medical Center of Japan, pour avoir développé une méthode d'extraction de la vanilline (arôme et parfum de vanille) à partir de bouse de vache.

Linguistique : Juan Manuel Toro, Josep B. Trobalon et Núria Sebastián-Gallés de l'Université de Barcelone, pour avoir montré que les rats peuvent être incapables de reconnaître la langue japonaise de la langue néerlandaise dans un discours passé en mode rembobinage.

Littérature : Glenda Browne, de Blaxland (Blue Mountains, Australie) pour son étude sur le mot The, et sur les nombreux problèmes qu'il pose pour le classement alphabétique.

Paix : The Air Force Wright Laboratory, à Dayton, pour leur travail de recherche et développement sur une arme chimique, la "bombe gay", qui rend les soldats ennemis sexuellement irrésistibles pour leurs frères d'armes.

Nutrition : Brian Wansink de l'université de Cornell pour ses recherches sur l'appétit apparemment infini des êtres humains, en les nourrissant à l'aide d'un bol sans fond à remplissage automatique.

Economie : Kuo Cheng Hsieh, de Taiwan, pour avoir breveté en 2001 un appareil qui capture les braqueurs de banque dans un filet.

Aviation : Patricia V. Agostino, Santiago A. Plano et Diego A. Golombek de l'Université Nationale de Quilmes, en Argentine, pour avoir découvert que le Viagra aidait les hamsters à se remettre d'un décalage horaire.

'tain j'étais en train d'en faire un topic! Entendu hier sur France Inter et France culture.

je m'incline

Coquin, va, toujours prêt à ramasser la savonette, ce hoplatcha !

Prix 1992 d'archéologie : les Éclaireurs de France, nettoyeurs bien propres de graffitis, pour avoir effacé les peintures rupestres de la grotte de Mayrière supérieure, près du village de Bruniquel.

Bravo, les gars, scout toujours... con.

Prix de Médecine 1994... tout simplement énorme...

Ce prix a été décerné en deux parties.

* Tout d'abord, au patient X, vétéran du corps des US Marine Corps, victime valeureuse d'une morsure venimeuse de son serpent à sonnette domestique, pour son usage acharné de la thérapie des électrochocs... à sa propre demande, les fils de commande d'une bougie ont été attachés à sa lèvre et le moteur de la voiture a tourné à 3 000 tours par minute pendant cinq minutes.

* Ensuite, au docteur Richard C. Dart du Centre anti-poison des montagnes Rocheuses et au docteur Richard A. Gustafson du Centre d'hygiène de l'université d'Arizona, pour leur rapport médical particulièrement bien renseigné : « Le non-fonctionnement des électrochocs contre le venin des serpents à sonnettes ».

Prix de Littérature 1995 : David B. Busch et James R. Starling, de Madison, Wisconsin, pour leur mémoire de recherche captivant, « Corps étrangers rectaux : étude de cas et revue de détails de la littérature mondiale ».

Ils citent notamment, entre autres : sept ampoules électriques, un fusil à affûter, deux ampoules de flash, une boîte à tabac, une bouteille d'huile avec un bouchon en patate, onze fruits et légumes différents, une scie de bijoutier, une queue de cochon congelée, une coupe en fer blanc, un verre à bière, et la collection remarquable d'un patient comprenant des lunettes, une clef de valise, une poche à tabac et un magazine.

Se mettre un magazine dans le cul ou une queue de cochon congelée... sérieux...