Déçu.

Ca risque de se construire comme la saison 4, autour des nouveaux personnages et on nous en donne encore un nouveau... Je ne sais pas quoi penser. Je suis un amoureux du FNL des trois premières saisons, avec Riggins, Landry, Matt, Jason, Lyla, Tyra et Julie... Et ici, on nous sépare encore un peu plus de cette période en envoyant Landry et Julie à l'université. Place aux autres, aux nouveaux... Mais je n'y arrive pas avec ces personnages. J'ai cru à un moment que la saison 4 allait nous les présenter pour qu'en saison 5 on soit enfin attaché à eux mais force est de constater que pour mon cas, le résultat n'est pas concluant.

Je me retrouve à la fin de cet épisode, comme je l'étais à la fin de beaucoup d'épisodes de la saison 4, à me demander ce qu'on a voulu me raconter et je ne trouve pas de réponse. FNL était une série qui brillait énormément par des moments remplis d'émotions, mais même ça, ils n'arrivent plus à le faire marcher ici... C'est difficile de se dire que cette époque est révolue et qu'aujourd'hui, on doit avoir à faire avec une série qui ne présente qu'un intérêt minime dans ses histoires et qui ne fait surtout plus vibrer le spectateur.

C'est un gros dommage que je lance donc.

Les 30 secondes du départ de Julie sont justes magistrales. Intense émotion, scène poignante avec un pitit noeud dans la gorge de mon côté. Il y a juste à peu près toutes les séries actuelles qui aimeraient pouvoir faire vivre de tels moments à son audience (cf GA avec sa surenchère de mirde qui te laisse totalement passif).

Après, il est sûr que cet épisode est loin d'être exceptionnel et que les nouveaux personnages ne remplaceront jamais le casting originel mais ils nous ont démontré dans la saison précédente que, même avec cet énorme handicap, ils arrivaient encore à faire de bien belles choses.

FNL forever !

Rien n'est préparé pour cette scène... J'ai pas été pris dedans comme toi parce qu'elle arrive comme un cheveu sur la soupe. On a quoi avant ? Le coach qui regarde sa famille et dit que ça va lui manquer et boum, scène finale de 30 secondes, on se regarde dans les yeux et "bye, guys"... Non, c'est loin d'être la façon de faire de la série d'habitude...

Autre gros défaut de la série depuis qu'elle a mis les Lions en avant avec ce côté pauvre de Dillon qui est sorti de nulle part, c'est que le football est mis clairement en retrait, ou du moins son importance... On a clairement l'impression d'être maintenant devant des match de foot de campagne, y a plus aucune intensité, plus aucune liaison avec un milieu professionnel, plus aucune pression sur les joeurs, plus aucun amour dans les yeux des différents protagonistes à l'égard de ce sport alors que c'est tout simplement l'essence même de cette série...