Ce qui, techniquement, n'était pas totalement faux...

La Réserve Fédérale Américaine vient de connaître certains "soucis" dans l'impression de leur tout nouveau, tout beau, tout technologique billet de 100 dollars. C'est ballot.

En anglais : Mal de dos, dents de sagesse ? Le top ten des problèmes physiques liés à notre évolution.

Ça va pas faciliter les choses.

Article idiot qui découvre ce qui existe en France depuis toute éternité ou même avant, et fait comme si c'était une nouveauté et comme si cet arrêt allait changer quoi que ce soit en France.

Du licenciement pour remariage de l'enseignante d'une institution religieuse à celle pour homosexualité du sacristain de St Nicolas du Chardonnet, la question de la prise en compte par l'employeur de faits tirés de la vie personnelle du salarié est une question qui apporte tous les ans son lot de jurisprudences, qui vont toutes dans un sens beaucoup plus favorable au salarié que celui de la CEDH.

Le prétendu journaliste qui a rédigé l'article n'a pas même pris la peine de lire l'arrêt de la CEDH, sinon il aurait eu la possibilité de s'apercevoir que la cour disait de façon claire exactement le contraire du titre idiot de son article.

La CEDH rappelle en premier lei que le juge allemand devait mettre en balance deux intérêts légitimes, le droit à la vie privée du demandeur et l'obligation de loyauté due à l'employeur.

Elle relève que le demandeur en question avait grandi dans les préceptes de l'église qui l'employait, et ne pouvait donc en ignorer les valeurs, d'autant qu'il en était le directeur des relations publiques pour l'Europe. Elle ajoute que c'est le demandeur lui-même qui a porté l'adultère à la connaissance de l'employeur, alors que l'article 10 du contrat de travail qu'il avait signé (portant sur l'observation « des principes moraux élevés ») marquait l'importance que revêtait la fidélité maritale pour son employeur.

La CEDH précise que le juge du travail n'était pas lié sans limite aux prescriptions des Églises et communautés religieuses, mais qu'il devait veiller à ce que celles-ci n'imposent pas à leurs employés des obligations de loyauté inacceptables.

Et que dans la mesure où les juridictions du travail ont suffisamment démontré que les obligations de loyauté imposées au requérant étaient acceptables en ce qu'elles avaient pour but de préserver la crédibilité de l'église qui l'employait, et que la cour d'appel du travail a clairement indiqué que ses conclusions ne devaient pas être comprises comme impliquant que tout adultère constituait en soi un motif justifiant le licenciement d'un employé d'une église, mais qu'elle y était parvenue en raison de la gravité de l'adultère aux yeux de l'église et de la position importante que le requérant y occupait et qui le soumettait à des obligations de loyauté accrues.

Il eu suffit au soi-disant journaliste de lire cette dernière phrase pour commencer à comprendre l'absence de toute portée générale de cet arrêt, mais encore faudrait-il être capable de choisir entre pisse-copie et journalisme.

Pour les curieux, les insomniaques et ceux qui n'ont vraiment plus rien à lire, l'arrêt est ici.

Le Club Med s'implante en Chine.

"Les Chinois adultes ne sont pas très sportifs ni toniques : pour certains, enfiler leurs chaussures de ski est déjà un challenge", constate ce jeune moniteur venu du Canada. Il leur apprend d'abord à marcher avec leurs lourdes bottes aux pieds, puis à chausser un ski et, ensuite seulement, l'autre."

Lisez intégralement le .pdf, ça vaut le détour.