La fin du réal est plus sympa, à noter.

sinon en serie, mes coups de coeur de l année : madmen, misfits et firefly (ouai j'avais du retard)

Sinon, personne a vu Raiponce ?

Le dernier film vu c'est Anthony Zimmer sur la 3 y'a quelques heures. En fait, je veux voir The Tourist qui sort bientôt avec Deep et Jolie et c'est un remake de Zimmer (film français) donc vu qu'il passait j'en ai profité. J'aime définitivement les films français en fait. Les acteurs sont bons et le scénario tient la route pour une fois !

Je suis un peu dans ma semaine film français, j'ai enchainé Les Petits Mouchoirs et Mon pote (et demain ça sera A bout portant). Donc pour les Petits Mouchoirs, c'est du vu et du revu mais pourtant on rit et surtout on chiale (j'avais pas pleuré comme ça au ciné, et en général, depuis longtemps). Bon c'était pas trop difficile de s'identifier au film, dès qu'on a une bande de pote, ça fait l'affaire. Mais bon, c'est du bon film français avec les meilleurs acteurs du moment (surtout Gilles Lellouche que j'affectionne particulièrement) et en plus, c'est servi par l'un des meilleurs réalisateurs du moment aussi.

Pour Mon Pote, j'y suis allée en trainant un peu les pieds. Une pote (justement) voulait absolument le voir pour Baer et Magimel et moi, comme j'ai une carte UGC illimité, j'ai dit pourquoi pas... Et bien, elle a eu raison de m'y trainer. Encore un film sur l'amitié et la bromance comme on dirait outre-atlantique, mais rien à voir avec Les petits Mouchoirs. Edouard Baer fait marcher un peu le film avec une grande interprétation (faut aimer le style sinon tant pis ... enfin je suis pas objective avec lui et il restera toujours Otis dans ma tête quoi qu'il fasse).

Donc demain encore un film français (A bout Portant) avec Lellouche pour ne rien gâcher et j'en entend que du bien en plus. Après il y a aussi Monsters qui a l'air vraiment pas mal, quelqu'un l'a vu ?

Pour répondre à une question plus haut, moi Raiponce me dit vraiment rien ! Faut dire que niveau Disney, je suis nostalgique de l'époque Aristochats et compagnie. Et puis, elle a un nom de merde non ? Je sais pas, il est pas attirant ce Disney. Mais j'ai entendu dire que ça serait surement un de leur dernier film de princesse donc je pense qu'on va réussir à m'y trainer !

Fonce pour Monsters, c'est du tout bon si tu n'es pas allergique aux romances.

C'est le nom utilisé lorsque le conte a été traduit au 19è siècle. Rapuntzel a été gardé dans beaucoup d'autres langues, fallait-il laisser la traduction française pour le dessin animé ou non...

Tenu !

tu veux l'adresse pour le liquide ?

Là, je suis sûr de mon coup ^^

Tu sais qui c'est ? Ben, tu lui tireras mon chapeau.

Tu prends pas la carte Fnac par hasard ?

Je fus moins déçu que d'autres films français de genre, même si le résultat reste très branlant.

Comme pour les quelques films d'horreurs plantés dans un décor de guerre dont je me souviens (Deathwatch, The Outpost, The Objective), la menace surnaturelle ici est évanescente, immatérielle. Je suppose qu'il s'agit d'une volonté des scénaristes de confronter des hommes préparés à affronter n'importe quel danger palpable, des guerriers, des soldats aiguisés, aux affres de l'esprit et de la peur. Je comprends l'intérêt théorique que ces situations ont à offrir, il se révèle que dans la réalité, cela reste souvent fouillis et peu passionnant.

En proie aux hallucinations, se retournant contre leurs camarades, impuissants face aux ectoplasmes revanchards, le combat se déroule uniquement dans l'esprit des personnages, ou ne se déroule même pas. Difficile alors pour le spectateur de se sentir impliqué.

Là où j'aurais trouvé intéressant de voir des hommes surarmés côtoyer des êtres surnaturels pouvant saigner et partir en lambeaux, à la place des sempiternels adolescents pleurnichards devenus la norme des victimes.

Ces situations ne peuvent donc être correctement exploités, à mon humble avis, que dans une ambiance à couper au couteau (trop rare au cinéma, quelque soit le genre) ou si une caractérisation approfondie des (nécessité d'un très petit nombre) personnages est faite et mise à contribution lors des affrontements psychologiques induits par les hallucinations. Ici, nein et nein.

Dans la plupart des cas l'introduction est plutôt bien léchée, et Djinns n'échappe pas à cela. Les acteurs sont rafraîchissants sans être faux, le visuel des premières scènes est plus que correcte (comme pour l'avion enseveli), le contexte historique n'est pas oublié, bref tout se déroule joyeusement jusqu'à l'apport des éléments fantastiques. Et comme pour les trois films précédemment cités, l'histoire devient vite fouillis, on perd la trace des personnages qui se croisent et se recroisent, se flinguent entre eux et dont on sent l'impuissance totale, les personnages secondaires sont mal exploités et on ne devine que trop bien la fin (qu'un personnage s'empresse même de nous dévoiler). Toutes les bases s'écroulent, sans laisser aucune chance aux éléments fantastiques peu communs présentés dans le film.

Je pense qu'il y avait un fort potentiel, mais que le film n'a jamais réussi à décoller.

A travailler donc, mais on pourra noter plus d'efforts produits qu'à l'accoutumée.

C'est euh, comment dire, spécial. Les pommes ce sont les hommes qui tournent autour d'Adèle, si j'ai bien compris. Adèle, fraîchement larguée, au bord du suicide, et dont sa tante, qui l'héberge désormais, lui conseille de coucher avec des hommes pour s'en remettre. Hommes qui seront tous joués par le même acteur.

Décalé, au format 1.33:1, se réclamant probablement de réalisateurs français que je ne regarde pas (Rohmer et Varda ?), ce film est spécial, plaira sans doute à certains, mais m'a moi, très vite lassé. Superficiel, fauché ou mal rythmé serait l'ensemble de mes reproches.

Pour lilo, on y voit la chatte (et les seins) à l'actrice/réalisatrice/scénariste. Pourra pas dit qu'on l'a forcé.

Enchaînement de grosses scènes d'actions au sein d'une pseudo-trame pour deux acteurs sur le retour que j'ai du mal à blairer, Tom le-futur-vieux-beau-sciento Cruise et Cameron je-n'ai-pas-pris-une-ride-en-20-ans Diaz, l'essence même du Hollywood qui sent des pieds et lobotomise le spectateur conciliant.

Vu hier soir. A déconseiller après une chirurgie, même bénigne.

Excellent, en tout cas : les coréens ont le don de t'envoyer des films dans la gueule avec classe.

Encore un film que je devrai défendre jusqu'à ma mort.

J'ai pas trouvé. Mais c'est parce que je suis un blasé de la vie, hein.

Bah voilà, en gros tu fais du 1:33 quand tu t'appelles Larrieu, Kubrick ou que tu veux faire ton intéressant.

Faut pas dire ça, gars. Je tiens à te rassurer. Le fait que tu penses que El Secreto de sus Ojos est le meilleur film de l'année nous indique qu'il reste en toi une grande part de candeur. On en aurait presque envie de te serrer très fort. Bisous.