Et de un.

Et si c'est Clint qui a composé la zic sans reprendre de morceau, respect total. A vie. (Mais j'y crois moyen).

Sans doute le chef d'oeuvre du film.

Pour le reste, c'est trop frais.

Il utilise le même séquencier et les mêmes plans que The Wrestler, utilise des thématiques récurrentes dans son cinéma, comme la recherche de la perfection, la descente aux enfers...

Faut essayer de lire entre les lignes. Des fois, j'écris pas tout pour pas spoiler, tu vois.

C'est pas parce que t'aimes pas un de ses films que tu dois ne pas aimer un autre de ses films.

Ah, OK, tu t'es arrêté là et n'as pas lu l'explication de cette phrase.

My bad.

C'est pas un a****e, c'est surtout

ah

sa daronne qui la totalement bousillé.

Ah et aussi :

L'un n'empêche pas l'autre.

Je dis pas que ça en est une, hein, mais presque.

Bon, vais dodo.

Avec kenji, on a émis l'hypothèse que

Aronofsky réalise sans doute ici son film le moins énervant. Il reste des défauts, le pathos est quand même bien là mais il se fait discret, se cache derrière le masque du personne que joue Portman. On voit quand même une danseuse étoile qui chiale pendant 2 heures. Pour que ça passe, il faut un minimum de talent dans la réalisation et dans l'interprétation de l'actrice. De ce côté là, on est servi même si le réalisateur conserve des tiques de réalisation qui m'insupporte.

En plus de ça, le scénario est d'une faiblesse abyssale puisqu'on devine la fin au début et le twist du film au bout de 10 minutes.

Mais malgré tout, Aronofsky arrive à envouter le spectateur à l'aide d'une réalisation tout en mouvement parfaitement adapté au sujet et même si certains regretteront ce choix de part la superficialité qu'il engendre au niveau des chorégraphies (On ne voit au final que 10 % des mouvements), il permet de se plonger au coeur de film et de la souffrance de l'actrice principale.

Viens donc le second point, Portman. Elle signe sans doute ici, et je le dis sans enthousiasme exagéré, le rôle de sa carrièr e avec celui de Léon (Et là beaucoup seront pas d'accord m'enfin...). Elle est parfaite du début à la fin et même si l'émotion a du mal à venir, (ce qui est tout à fait normal je trouve au vu du personnage) elle parvient, et c'est bien plus intéressant, à faire partager le "problème" (no spoil) de son personnage avec une grande justesse sans jamais en faire trop.

La pièce maitresse du film maintenant, la musique de Tchaïkovski. Sans doute remixé et tourné un peu dans tous les sens par Clint, le plus extraordinaire c'est la justesse absolue avec laquelle elle est utilisé pendant tout le film, la maitrise parfaite du in/out lors des scènes ce qui permet à l'oeuvre d'avoir un si étrange magnétisme auprès du spectateur. Sans elle, on y perdait presque l'ensemble de l'intérêt du film, celle-ci se devant d'être présente du début à la fin. Elle donne d'ailleurs une vraie leçon à Nolan pour sa musique dans Inception, assez insupportable et très mal employé/construite/utilisé. Elle est présente tout le temps mais on en redemande tandis que sur Inception ça avait énervé bien des gens, ici c'est sa rare absence qui provoque un manque. Sans celle-ci, le film n'aurait été qu'une bien pâle copie du résultat final.

Je pourrais aussi rajouter que les autres acteurs font assez pitoyables à côté, que leurs personnages sont tous plus ou moins inintéressants même si c'est en partie justifié par le point de vue qu'adopte le film, c'est gênant.

Au final, le film transporte le spectateur dans un esprit torturé pendant cette heure quarante et le fait si bien qu'on aimerait ne jamais en sortir. Les autres films du réalisateur me faisant d'habitude profondément chier au bout d'une petite heure, j'avais ici envie d'y reste quelques jours.

C'est le signe pour moi d'un film que j'ai beaucoup aimé malgré les défauts que j'ai pu y voir. A voir si il supporte correctement de futurs passages devant mon petit écran.

En l'état c'est un très bon film grâce à sa musique parfaite, l'interprétation totalement habité de son interprète principale et la classe folle de sa photographie supporté par une réalisation tout en mouvement en accord avec le sujet. Du bon cinéma.

J'ai l'impression de me répeter 4 fois mais c'est pas grave.

Loul, j'avais écrit un énorme pavé à FP sur le processus de la psychose et sa mise en place dans le film.Je vais ptêt le remettre ici, tiens.

Ouais, j'édite.On sait jamais.