Le "français québécois" est à ranger du côté des langues bizarres. Le genre de langue où tu dois voir quelques bonnes dizaines de films pour savoir si c'est la langue qui te gêne ou l'acteur que tu regardes qui est mauvais.
J'ai pas de doute sur l'acteur principal, lui il joue mal, c'est affreux. Heureusement, on le voit peu. Pour le reste, je laisse le bénéfice du doute, c'est vraiment bizarre et parfois ça casse les ressorts dramatique du film parce que on a l'impression d'entendre une imitation qui a pour but de nous faire rire. J'aurais préféré qu'ils le tournent en anglais pour le coup, ça aurait eu plus d'impact chez moi. Ou j'aurais du moins écouter des québécois de 12 ans raconter des conneries sur le xbox live.
En plus de ça, quelques dialogues auraient mérité mieux.
En dehors de ça, l'ensemble est plutôt cohérent et intéressant. Le film se laisse bercer par son propre petit rythme, ça pouvait être un peu plus tonique.
Même si on voit le truc venir assez tôt, quand ça arrive dans la face, ça a fait effet chez moi. Et tout ça sans zic pour faire pleurer ou ralenti à deux balles.
C'est pas mal du tout mais il y avait plus de potentiel. Peut-être le français québécois qui m'a vraiment gêné, je sais pas. Et ça aurait pu être bien pire. Un remake utile, peut-être, faudrait qu'un mec vraiment bien s'y colle. Et puis vu que ça vient d'une pièce, ça peut être intéressant.
Edit : Je rajouterais que le film (et l'histoire) perds un peu de sa force puisque le point de vue de l'auteur de la pièce ne se riflette que du point de vue des personnages du film. Je veux dire que les gens secondaires que l'on rencontre au cours du film sont comme des pantins qui viennent sortir leurs deux phrases permettant de faire avancer le récit. Personne n'a d'opinion sur rien, ils sont tous complètement stoïque comme pour justifier le dénouement final et nous envoyer un gros "tiens, vous voyez, comment on pourrait mieux l'expliquer que ça ?".
Bref, je me comprends moi-même, je sais pas si je serais clair pour tout le monde.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 00:35 le 21/03/2011
1.00
Message n° 2695790, posté par Baje à 00:30 le 21/03/2011
Le post inutile en or. Si je te dis oui, tu vas être content, si je te dis non, tu vas pas me croire.
Quand je dis des conneries parce que j'aime bien en dire, tu sembles me suivre presqu'à chaque fois d'une manière assez sérieuse. C'est flippant parfois.
Je note que dire des conneries sur un forum passe pour de l'emmerdement généralisé. Le cynisme d'amusement n'a pas de beau jour devant lui...
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 2695793, posté par Kenji à 00:31 le 21/03/2011
: Quand je dis des conneries parce que j'aime bien en dire, tu sembles me suivre presqu'à chaque fois d'une manière assez sérieuse. C'est flippant parfois.
Tu parles de post inutile en or, mais tu répètes exactement ce que dit batefer sans qu'on comprenne vraiment pourquoi...
Après, si t'appelles ça de l'humour, et que seul kenji ici l'a vu, m'a foi, je suis un coincé du cul qui ne comprend rien.
Message n° 2695816, posté par Kenji à 00:43 le 21/03/2011
: Mais vraiment, le perso du tueur mystérieux qui n'apporte rien à l'intrigue, là, est le gros point noir du film pour moi. En plus, l'acteur est peut-être physiquement talentueux, mais pour ce qui est de la profondeur de jeu, on repassera. Il fait bien la paire avec Maggie Grace, tiens.
: Même si on voit le truc venir assez tôt, quand ça arrive dans la face, ça a fait effet chez moi. Et tout ça sans zic pour faire pleurer ou ralenti à deux balles.
C'est moi ou ça t'arrive très souvent, ça, deviner les truc des plombes à l'avance ?
Non, parce que que j'aurais bien aimé savoir ce qui t'as mis sur la piste, dans ce film là... préciser ton "assez tôt" ?
Je me souviens sur Black Swan, aussi, t'avais parlé de ça, ça m'avait encore plus étonné, ne voyant pas ce qui mettait sur la piste de la scène finale. Qui plus est dès le début.
-- "If assholes could fly this place would be an airport"
Message n° 2695858, posté par Fresh Prince à 00:58 le 21/03/2011
: Je me souviens sur Black Swan, aussi, t'avais parlé de ça, ça m'avait encore plus étonné, ne voyant pas ce qui mettait sur la piste de la scène finale. Qui plus est dès le début.
Heu quand même, y a quelques trucs...
Et puis, tu vois très vite une ressemblance limite insolente avec The Wrestler, autant dans la forme que dans le fond, donc tu peux vite spéculer, là aussi.
Message n° 2695867, posté par Baje à 01:01 le 21/03/2011
Ah au fait :The Boondock Saints : il est vraiment génial dés qu'on ne le prend pas au sérieux. Qu'on le prend pour ce qu'il est quoi. J'adore, j'en redemande.
Message n° 2695905, posté par NR. à 01:53 le 21/03/2011
: Le "français québécois" est à ranger du côté des langues bizarres. Le genre de langue où tu dois voir quelques bonnes dizaines de films pour savoir si c'est la langue qui te gêne ou l'acteur que tu regardes qui est mauvais.
: Sinon, Tenia, j'ai cherché vite fait ce que c'était Paprika, et ouais, Nolan est un putain d'usurpateur qui a tout niqué avec Inception alors qu'il aurait pu devenir un grand après TDK.
Ouais... Et EXistenZ est sorti en 99 soit 7 ans avant Paprika, de plus une scène de Paprika (avec la parade et les tambours) ressemble énormément à la scène de l'épisode Pierrot Le Fou de Cowboy Bebop où Spike fait face à Pierrot avec une parade qui passe devant. Donc quoi, Satoshi Kon est un usurpateur ? Et puis comme Nolan a pompé sur Paprika qui a pompé sur EXistenZ, c'est quoi ? Du pompage dans du pompage. Merde. Plus fort qu'un rêve dans un rêve. Trop fort ce Nolan. Sans parler des apparitions de la femme de Cobb dans ses rêves faisant sûrement référence à son inconscient... hm thème développé en grande partie dans les écrits de Freud (notamment dans L'interprétation des rêves), il a donc en plus pompé sur Freud!
: Et puis, tu vois très vite une ressemblance limite insolente avec The Wrestler, autant dans la forme que dans le fond, donc tu peux vite spéculer, là aussi.
Pas suivi le débat en entier, mais Black Swan a une ressemblance insolente avec The Wrestler c'est bien ça ? C'était un peu le but de ce que voulait faire Aronofsky. Montrer deux formes d'arts radicalement opposées (Catch/Ballet), c'est normal qu'on est des ressemblances. Et encore. Ils ont strictement rien à voir dans leur façon de développer cela au final.
Et sinon on reproche aussi à Aronofsky d'avoir pompé (lui aussi) sur Paprika, donc je récapitule : Aronofsky a pompé sur Nolan qui a pompé Freud et qui a pompé sur Satoshi Kon qui a pompé sur Cronenberg, on a est 4 niveaux de pompage là. On arrive bientôt aux abysses, faut qu'ils fassent gaffe les réa. maintenant.
Message n° 2695915, posté par Baje à 03:08 le 21/03/2011
C'est assez spécial mais j'ai bien aimé. Faut pas être gêné par l'exagération et l'absurde nippon.
Et contrairement à ce qu'on nous annonce en fin de film, je trouve que celui-ci est plein de mélancolie, sans doute parce qu'on y décrit aussi le début d'un changement radical au japon.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 03:30 le 21/03/2011
Message n° 2695933, posté par tenia à 07:07 le 21/03/2011
: Ouais... Et EXistenZ est sorti en 99 soit 7 ans avant Paprika, de plus une scène de Paprika (avec la parade et les tambours) ressemble énormément à la scène de l'épisode Pierrot Le Fou de Cowboy Bebop où Spike fait face à Pierrot avec une parade qui passe devant. Donc quoi, Satoshi Kon est un usurpateur ? Et puis comme Nolan a pompé sur Paprika qui a pompé sur EXistenZ, c'est quoi ? Du pompage dans du pompage. Merde. Plus fort qu'un rêve dans un rêve. Trop fort ce Nolan. Sans parler des apparitions de la femme de Cobb dans ses rêves faisant sûrement référence à son inconscient... hm thème développé en grande partie dans les écrits de Freud (notamment dans L'interprétation des rêves), il a donc en plus pompé sur Freud!
Sachant qu'en plus, Aronofsky a acheté les droits de Perfect Blue pour pouvoir en piquer des scènes sans problèmes, on peut même ajouter Black Swan dans l'équation-ci aussi.Donc Aronofsky a pompé sur Nolan ET sur Kon qui ont pompé sur Cronenberg et Freud.
Ca fait que 3 niveaux de pompage, ou alors j'ai mal suivi.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 2695943, posté par Fresh Prince à 07:58 le 21/03/2011
: Ouais... Et EXistenZ est sorti en 99 soit 7 ans avant Paprika, de plus une scène de Paprika (avec la parade et les tambours) ressemble énormément à la scène de l'épisode Pierrot Le Fou de Cowboy Bebop où Spike fait face à Pierrot avec une parade qui passe devant. Donc quoi, Satoshi Kon est un usurpateur ? Et puis comme Nolan a pompé sur Paprika qui a pompé sur EXistenZ, c'est quoi ? Du pompage dans du pompage. Merde. Plus fort qu'un rêve dans un rêve. Trop fort ce Nolan. Sans parler des apparitions de la femme de Cobb dans ses rêves faisant sûrement référence à son inconscient... hm thème développé en grande partie dans les écrits de Freud (notamment dans L'interprétation des rêves), il a donc en plus pompé sur Freud!
: Et sinon on reproche aussi à Aronofsky d'avoir pompé (lui aussi) sur Paprika, donc je récapitule : Aronofsky a pompé sur Nolan qui a pompé Freud et qui a pompé sur Satoshi Kon qui a pompé sur Cronenberg, on a est 4 niveaux de pompage là. On arrive bientôt aux abysses, faut qu'ils fassent gaffe les réa. maintenant.
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