Je peux pas te répondre, je l'ai surement jamais vu. Mais je vais le voir pour te répondre.

Ah bin non, t'as déjà la réponse, si tu lis ce que j'ai écris.

mémo

C'est un détail qui remplit la moitié de ta "critique".

Je t'explique que c'est une convention couramment appliquée par pur esprit pratique, tu réponds que t'en as rien à carrer et qu'ils n'ont qu'à se démerder.

C'est surtout ton argumentation qui est ridicule, et le simple fait que tu ne tiennes pas compte des raisons qui sont derrière ce choix.

Oui, en tant que spectateur, je m'en fiche. Quand je regardes un film, je me demande pas pourquoi ils ont appliqué tel ou tel procédé pour leur faciliter la vie. J'essaye un minimum de vivre le truc et ce genre de convention ne me permet pas de le faire.

Je suis difficile et têtu, c'est pas nouveau.

En tant que spectateur, non.

Je vois pas ce qui aurait rendu impossible l'utilisation systématique de l'US pendant tout le film où au moins pendant toute la partie passé. Rien. Qu'ils ne parlent pas allemand pendant 20 phrases n'auraient pas été pire que ce qu'ils ont fait selon moi.

Je vois pas où mon argumentation est ridicule.

Ça va faire long.

Déjà que c'est naze, la VF m'a tuer.

RIP

Mike : Vraiment pas mal. Après, c'est pas à voir au ciné, mais c'est plutôt touchant. On suit des gens qui sont pas tellement des lumières et qui en plus vivent pauvrement.

Les images parlent souvent plus que les mots, aussi.

L'interprétation est vraiment pas mal, Elmosnino est très bon. Et en plus on voit les seins de la petite de LOL, et deux fois.

Omar m'a tuer : On aurait pu penser que le point de vue assumé du réalisateur aurait pu nuire au film, tout comme le pathos ultra-présent, mais il le fait grandir, plutôt, j'ai eu l'impression. Sami Bouajila est excellent, et la réalisation est vraiment soignée. La narration que l'on voit rarement dans le cinéma français de maintenant est plutôt bonne, aussi.

Jodaeiye Nader az Simin (Une séparation): Un très bon drame, magnifiquement bien interprété. Les deux acteurs principaux, tous deux dans un style très différents, portent le film sur leur dos mais n'éclipsent pas pour autant la bonne interprétation des femmes. Après, c'est clair que pendant 2h on a droit à du sexisme et à du "la femme est mauvaise et l'est toujours", mais ça reste un bon film.

Balada Triste de Trompeta : Alex de La Iglesia est vraiment un bon. Il sait comment faire un film.

D'un côté, on a tous les passages drôles, avec l'humour noir omniprésent.De l'autre, les passages tristes, qui arracheraient presque une larme.Au milieu, il y a même de l'horreur, du gore.

Et pour combler les vides, des tonnes de références, autant scénaristiques que visuelles, de déclarations d'amour au cinéma et de haine à cette Espagne. Le côté historique, ni trop présent, ni trop absent, joue en la faveur du film.

Le plan final, magistral, aurait tout de même gagné à être précédé d'un final plus explosif, épique, notamment après ce que j'ai pu lire ici.

J'ai beaucoup aimé.

J'utilise trop de superlatifs. Vous allez pas aller voir les films.