How to train your Dragon : Encore mieux que la première fois, c'est dire.
Black Hawk Down : J'ai arrêté au bout d'une heure. Je préfère regarder le rugby plutôt que cet enchaînement de clichés... On verra plus tard si j'ai la foi de le finir.
Message n° 2900928, posté par ricorod à 19:04 le 26/08/2011
Tellement portnawakeske que ça en devient culte, l'action est pas mal en plus !
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 2901146, posté par ricorod à 23:26 le 26/08/2011
Ouais, je sais pas, ils ont cherché à transposer le truc dans la jungle urbaine, l'idée était sûrement très bonne, mais moi, j'ai pas retrouvé ce qu'il faisait la force du premier, sa tension.
*édité à 23:51 le 26/08/2011
Message n° 2901295, posté par Viking à 00:51 le 27/08/2011
Le film se présente comme une photographie de l'époque se situant au début du franquisme en s'appuyant sur une galerie de personnages des deux "camps", l'ensemble étant parcouru par un fil rouge quelque peu maladroit.
Et c'est bien là que le film s'embourbe. Là où la description de l'époque est réussie - la reconstitution est d'une grande qualité - avec ses personnages tout en contraste et le brassage des errements de l'époque (et du régime) qui entraîneront la perte de repère de plusieurs générations d'espagnols, le fil rouge (qui lui aussi permet de continuer la démonstration, sans doute ce qui le perds) ne décolle vraiment jamais, ce qui mettra un K.O à la majorité des spectateurs, se demandant pourquoi ils ont attendus aussi longtemps.
On pourra aussi reprocher plusieurs personnages secondaires qui viennent faire jolis et un manque d'intégration du rôle de l'état. On ne pourra par contre que difficilement s'en prendre à la réalisation et à la photo, de grande qualité. Aussi, tous les acteurs sont plutôt bon et certains un peu plus que ça.
Reste que si le manque d'enjeu du scénario tel que le spectateur lambda est habitué à le digérer est surmonté, il reste pleins de sujets intéressant concernant l'époque et parfois encore actuels tel que la famille, la pédophilie, la place des malades dans la société, la religion, la destruction de la jeunesse (qui reste là bien ancré dans l'époque) par les aînés, ici matérialisé par l'explosion psychologique du héros, en manque total de repères et bien d'autres choses. Malgré tout, encore un regret, beaucoup de ces sujets ne sont qu’effleurés, Villaronga semblant avoir voulu en mettre le plus possible, au risque de perdre et donc de désintéresser le spectateur.
L'ensemble restera souvent un peu fouillis mais l'idée et les efforts mis dans le projet sont louables. Intéressant à regarder malgré les nombreux défauts.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?