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Sujet n°16269 créé le 15/01/2009 à 23:20 par Fresh Prince - Vu 2401940 fois par 24291 utilisateurs
   
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Message n° 2913060, posté à 01:34 le 07/09/2011  
+1.88
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Ano nyme3
Ex Drummer
 [x]
Adaptation d'un bouquin de Herman Brusselmans du même nom, Ex Drummer nous narre l'histoire de trois musiciens dotés d'un handicap, un chanteur qui zozote, un guitariste au bras raide et un bassiste sourd, à la recherche d'un quatrième larron pour composer un groupe de punk le temps d'un concours. Ils décident de se tourner vers un célèbre écrivain, Dries, espérant de se servir de sa renommée. Celui-ci accepte l'offre dans l'optique d'en tirer matière à son prochain roman. Son handicap à lui ? Il ne connaît rien à la batterie.
A travers ce film, c'est toute la misère de la Flandres que le réalisateur a voulu "exposer au grand jour". Misère sociale, intellectuelle, sexuelle, on ne nous épargne aucun aspect de la vie de ces trois grands losers, les scènes trashs s'enfilent à grande vitesse, sublimées par les bonnes idées de mise en scène de Koen Mortier.
Il ne s'agit pas d'un documentaire, mais bel et bien d'un grand huit où toute la détresse et la déchéance de ces êtres est constamment montée en épingle pour nous faire rire ou flatter notre côté voyeur. Dries, quant à lui, symbole des médias manipulateurs toujours à la recherche du plus con et du plus stupide, agite le bocal pour donner corps aux pages de son roman.
Très mal reçu en Belgique, le CNC local n'a bien voulu mettre la main à la poche qu'à partir du moment où le film a commencé à gagner des prix dans les festivals et s'est vu vendu à plusieurs pays européens. Ce qui a permis à Koen Mortier de "facilement" enchaîner sur son film suivant.
A titre d'indication, Ex Drummer a été fait avec 360.000 euros. Et il y en a plus à l'intérieur que dans 95% des films français qui excèdent tous ce budget.
J'ai aperçu plusieurs références à Trainspotting dans les critiques d'Ex Drummer, je lui trouve pourtant un aspect beaucoup moins polissé, plus punk et assez proche par de nombreux aspects de l'humour du Groland.
Je le conseille fortement (âmes sensibles s'abstenir).
Dernier argument : leur groupe s'appelle The Feminists, parce que quatre handicapés dans un groupe de musique sont aussi utiles qu'une bande de féministes.

*édité à 01:35 le 07/09/2011
Message n° 2913075, posté à 02:01 le 07/09/2011  
+0.55
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Ano nyme3
22nd of May
 [x]
Second film de Koen Mortier, et dans un registre complètement différent d'Ex Drummer.
Une bombe explose dans un centre commercial. Le vigile, que nous suivons depuis le début du film, s'en tire de justesse et se retrouve confronté aux esprits des morts l'accusant de n'avoir rien fait pour empêcher la catastrophe. Celui-ci part alors avec eux enquêter dans un monde parallèle avant l'explosion.
Sérieusement, zzzzzzzzzzzzz. Un pur Derrick en revenant, sous anxyo. Je laisserai Batefer compléter mais j'ai complètement raté l'intérêt de ce film (j'ai beaucoup dormi vous me direz). Une leçon sur le repentir ? Une enquête sans fin heureuse possible ?
Bref, il bénéficie d'une sortie France en novembre, ne vous faites pas avoir.
Saluda al diablo de mi parte
Je ne peux te rejoindre sur ton avis, Baje, n'attaquant pas du tout les films sur le même plan que toi. Si la forme me laisse froid, peu importe le fond, je ferai un rejet.
Et la forme laissait vraiment à désirer. La lumière et la photo étaient semi-amateurs, je n'ai pas réussi à me dire dans la première scène que j'étais réellement dans une chambre, je sentais l'équipe de tournage, le studio... La lumière crue tombant du plafond se reflétait souvent sur les cheveux et crânes des acteurs. De plus les dialogues étaient très limités et les acteurs tout aussi semi-amateurs (le bras droit de Leder par exemple, pas crédible pour un sou).
Le seul intérêt aura peut-être été de nous donner un aperçu de plus de cette violence jusqu'au boutiste qui agite le monde des cartels et des groupes para-militaires en Amérique du Sud. Les coups de feu m'ont maintenu éveillé.
Meat
 [x]
Je n'ai pas bien compris l'histoire. Il y a un même acteur (célèbre en hollande) jouant un boucher et un flic, puis Nellie Benner que l'on voit nue assez souvent, et au final il paraît que ça aborde les thèmes d'eros et de la mort.
Pour parler crûment, j'ai tenu une... oui enfin non, sans Nellie aucun intérêt quoi.
Nellie
 [x]

*édité à 02:02 le 07/09/2011
Message n° 2913077, posté à 02:20 le 07/09/2011  
+1.00
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Ano nyme3
El Infierno
 [x]
Ce film mexicain est sorti en septembre 2010, une semaine avant le bicentenaire de l'indépendance du Mexique, comme un pied de nez. Le même panneau "Mexico 2010" que l'on peut voir sur l'affiche du film fleurissait alors un peu partout dans le pays, sauf qu'ici il est criblé de balles et la mention "Rien à célébrer" y est ajouté.
Pas étonnant, l'histoire est celle de Benjamin Garcia, revenant au Mexique après avoir passé 20 ans aux Etats-Unis et découvrant ce que son pays est devenu.
2h25 d'une comédie noire très violente où le réalisateur a là aussi voulu dénoncer les principaux travers de sa nation, la main-mise des narco-trafiquants sur une grande partie du pays, les trop nombreuses morts résultant des guerres internes à ce trafic et la corruption du gouvernement dans tous ses ministères.
Le succès a été immédiat et a drainé 2 millions de mexicains au cinéma durant ses deux premières semaines d'exploitation. A tel point que Felipe Calderon, le président mexicain, s'est senti obligé de s'exprimer sur le film :
"Je voudrais simplement demander que nous soyons un peu plus prudent avec le nom et l’image du Mexique et que nous évitions de briser l’esprit national."
Ce que je retiendrai sans doute le plus, c'est une discussion entre deux personnages, le premier demandant au second suite aux tueries, s'il n'a pas peur de l'enfer. Ce à quoi le second lui répond que l'enfer est ici. "Il y a 20 ans, tu te rappelles, nous mourrions de faim et de froid. Aujourd'hui nous sommes obligés de tuer pour nourrir notre famille, parce qu'aucun boulot honnête ne nous permettrait de le faire."
Foncez. ;-)

Message n° 2913083, posté à 03:33 le 07/09/2011  
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NR.
The Town - Ben Affleck :
C'était au final plutôt sympa. La réalisation d'Affleck est assez cool. J'ai juste l'impression que sa caméra fait que bouger par moment ce qui donne un peu mal au crâne parfois. Ou alors je suis juste fatigué. Il n'en reste pas moins que les scènes de poursuites sont bien faites, pareil pour les fusillades.
Les acteurs sont bons. Les personnages par contre sont pile poil ce qui m'agace, surtout Jem. Rebecca Hall est vraiment belle. Elle apporte une certaine fraicheur à cette ambiance lourde et violente.
La musique de clôture est vraiment super chouette. Dans la même veine que celle de The Wrestler en moins bien, forcément, mais je vais de ce pas la récupérer! (et tout le monde s'en fout mais les premières notes font très penser à Father and Son de Cat Stevens) Puis le reste de la BO est cool aussi. En plus je viens de voir que c'était Harry Gregson-Williams qui avait composé pour le film!
Sinon la trame scénaristique reste relativement classique, on voit de loin comment ça va finir. Ca n'empêche pas qu'on passe un bon moment.
(bon et je viens d'apprendre que Pete Postlethwaite était décédé en début d'année cry )

*édité à 03:40 le 07/09/2011
Message n° 2913094, posté à 06:07 le 07/09/2011  
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ricorod
NR. a dit
le 07/09/2011 à 03:33
:

(bon et je viens d'apprendre que Pete Postlethwaite était décédé en début d'année cry )
J'y pensais, en regardant le film. Il devait déjà être dans un sale état. smallness

--
Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Message n° 2913156, posté à 09:52 le 07/09/2011  
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Ano nyme3
Si j'avais lu le dépliant du festival avant, j'aurais pu te prévenir. Le précédent film d'Agnès Merlet était Dorothy, ma purge 2008. Et à la place, tu aurais pu aller à la séance des hommes, voir Ex Drummer.

Message n° 2913157, posté à 10:03 le 07/09/2011  
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Baje
LeMatouAigris a dit
le 07/09/2011 à 02:01
:

Je ne peux te rejoindre sur ton avis, Baje, n'attaquant pas du tout les films sur le même plan que toi. Si la forme me laisse froid, peu importe le fond, je ferai un rejet.
Bah j'ai pas non plus vraiment aimé le film...

--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 2913158, posté à 10:03 le 07/09/2011  
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Ano nyme3
Baje a dit
le 07/09/2011 à 10:03
:

Bah j'ai pas non plus vraiment aimé le film...
Tu n'attaquais pas le côté visuel, il me semble.

Message n° 2913160, posté à 10:07 le 07/09/2011  
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Baje
LeMatouAigris a dit
le 07/09/2011 à 09:52
:

Si j'avais lu le dépliant du festival avant, j'aurais pu te prévenir. Le précédent film d'Agnès Merlet était Dorothy, ma purge 2008. Et à la place, tu aurais pu aller à la séance des hommes, voir Ex Drummer.
Je le verrais bientôt, sans doute. Content de pas avoir raté grand chose, sinon. titter
LeMatouAigris a dit
le 07/09/2011 à 10:03
:

Tu n'attaquais pas le côté visuel, il me semble.
Si, si, avec le côté jaune pisse et tout.

--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 2913163, posté à 10:09 le 07/09/2011  
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Baje
NR. a dit
le 07/09/2011 à 03:33
:

(bon et je viens d'apprendre que Pete Postlethwaite était décédé en début d'année cry )
Merde, je savais même pas. J'aimais bien sa tête de psycho.

--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 2913467, posté à 15:22 le 07/09/2011  
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Fresh Prince
J'en reviens pas. Un petit ciné d'une ville pas loin de Cannes fait une avant-première de The Artist qui sort dans un mois.
Je croyais que ça existait qu'à Paris, ce genre de choses.

Message n° 2913691, posté à 17:36 le 07/09/2011  
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chiiz
Pirates des Caraïbes 4 : bon ben, 5, 6, 7, 8... à suivre.
Message n° 2913874, posté à 19:06 le 07/09/2011  
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NR.
Fresh Prince a dit
le 07/09/2011 à 15:22
:

J'en reviens pas. Un petit ciné d'une ville pas loin de Cannes fait une avant-première de The Artist qui sort dans un mois.
Dire que j'ai raté la séance à Lyon vu qu'il y a déjà plus de place. cry

Message n° 2913881, posté à 19:08 le 07/09/2011  
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klaxon
C'est parti vite ! Mais franchement voir un film dans ces conditions et à ce prix...

Message n° 2913915, posté à 19:32 le 07/09/2011  
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AnTiX
NR. a dit
le 07/09/2011 à 19:06
:

Dire que j'ai raté la séance à Lyon vu qu'il y a déjà plus de place. cry
Celle du Festival Lumière c'est genre 10 jours avant la sortie officiel, t'en fais pas y en aura d'autres, avec des vraies places assises :)

--
Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr
Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 2913950, posté à 19:52 le 07/09/2011  
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Batefer
LeMatouAigris a dit
le 07/09/2011 à 00:36
:

Je t'engage pour les photos de mon mariage, de suite. Sans dec'.
Pas de problème, tu as une heureuse nouvelle à nous annoncer ?
LeMatouAigris a dit
le 07/09/2011 à 02:01
:

Sérieusement, zzzzzzzzzzzzz. Un pur Derrick en revenant, sous anxyo. Je laisserai Batefer compléter mais j'ai complètement raté l'intérêt de ce film (j'ai beaucoup dormi vous me direz). Une leçon sur le repentir ? Une enquête sans fin heureuse possible ?
Ce qui m'a le plus amusé, façon de parler, c'est la (très courte) présentation du réal au début. Il nous a dit qu'il fallait tenir bon les 15 premières minutes, qui sont "difficiles", mais qu'après c'était "facile". Donc pour lui, "difficile" veut dire "chiant" et "facile", non. Il avait raison... sauf que c'était l'inverse !
Le début du film est en effet plutôt intéressant, avec un joli plan-séquence de plusieurs minutes, qui ne révolutionne pas la technique mais est bien senti; une introduction au personnage principal suivie de la rencontre plus ou moins appuyée avec les différents protagonistes du film que l'on retrouvera par la suite; et enfin l'événement déclencheur proprement dit, qui surprend par sa soudaineté et la façon dont il interrompt brutalement le rythme indolent des images. Suit une courte séquence quasi-apocalyptique dans laquelle notre héros réagit à la catastrophe... et fuit alors le lieu du drame.
Nous sommes à 15 minutes, on ne les a pas vu passer, on se dit qu'on est peut-être devant une pépite cinématographique... et on va, en effet, vite déchanter.
Tout retombe à cet instant, la tension, la curiosité, l'angoisse, pour faire place à la perpléxité la plus ahurie face à ce que le réalisateur décide de faire de son sujet. Et là, boum, je recolle à tes propos. Une expérience assez déroutante. Je me demande encore quel est le message que le réal a bien voulu faire passer...

--
je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 2913955, posté à 19:54 le 07/09/2011  
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Batefer
LeMatouAigris a dit
le 07/09/2011 à 00:36
:

Pour ma part j'ai failli buter dans Nicolas Winding Refn qui écrivait un texto, en allant à la machine à boissons. Personne ne s'attendant à ce qu'il soit là, il n'était par harcelé, juste accompagné de deux-trois officiels du Forum. Vous me direz aussi, si je ne l'avais pas déjà vu l'année dernière ici, je ne l'aurais pas reconnu. Je ne sais pas ce qu'il fait aussi tôt ici, la séance de Drive n'étant que samedi et sa présence n'est même pas prévue...
Oui, et donc, il était sans doute à l'AP de Drive qui avait lieu à quelques mètres de là, à l'UGC des Halles... quelques jours avant celles de l'EF pour laquelle on n'aura sans doute pas droit à sa présence. Je regrette un peu ma place, là, si j'avais su j'aurais tout simplement été à celle de l'UGC.

--
je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 2913991, posté à 20:09 le 07/09/2011  
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NR.
klaxon a dit
le 07/09/2011 à 19:08
:

C'est parti vite ! Mais franchement voir un film dans ces conditions et à ce prix...
AnTiX a dit
le 07/09/2011 à 19:32
:

Celle du Festival Lumière c'est genre 10 jours avant la sortie officiel, t'en fais pas y en aura d'autres, avec des vraies places assises :)
Putain les gars arrêtez ! Je me fais la soirée Sciences fiction. Je crois toujours que vous bluffez !
D'ailleurs, les places au Hangar de l'institut sont comment ? (Vu que je me fais Drive la semaine prochaine!)

Message n° 2913999, posté à 20:11 le 07/09/2011  
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klaxon
NR. a dit
le 07/09/2011 à 20:09
:

Putain les gars arrêtez ! Je me fais la soirée Sciences fiction. Je crois toujours que vous bluffez !
Là, c'est pas pareil, c'est plus pour la performance et l'ambiance.

Message n° 2914004, posté à 20:12 le 07/09/2011  
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AnTiX
NR. a dit
le 07/09/2011 à 20:09
:

D'ailleurs, les places au Hangar de l'institut sont comment ? (Vu que je me fais Drive la semaine prochaine!)
Meilleures places de tous les cinéma Lyonnais, de la place pour les jambes, etc. Et puis c'est tjs un plaisir de s’asseoir sur un siége avec marqué John Cassavetes ou autre sur son accoudoir.

--
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