Avant que Petersen n'ait un balais dans le cul, avant que Stockwell ne passe quelques années dans des affaires temporelles, avant que Dafoe n'ait véritablement sa gueule et avant que Turturro fasse le boulet dans une célèbre trilogie robotique, ils ont tous fait, ensemble, un truc super cool.

Génial. Et cette B.O, putain, cette B.O. Cette scène des casiers, magique. La poursuite avec les va et vient droite-gauche, la caméra embarqué, le contre-sens. Pffiiuu.

Merci Batefer, je penserais à ce film quand j'aurais des cauchemars de Drive. L'Intertextualité inversé dans les films, ça a parfois du bon. Ne pas chercher à comprendre cette dernière phrase.

Génial en tout cas. J'ai déjà envie de le revoir. Tous des putains de bad guy.

Génial !

Ils m'ont convaincu aussi. Ca va rajouter un DVD à ma pile... Elle commence à être un peu haute...

Y a un BR pas dégueu (et même un 2e BR, aux USA, encore mieux, nous on n'a eu droit qu'au 1er).

Je viens de regarder qui c'était sur google. Sacré paire de seins. Tu peux effectivement te maudire.

Lundi dernier j'ai été voir "Comment tuer mon boss"

J'ai pas ris une seule fois je crois...

Par contre mardi dernier j'ai vu "Real steels" en avant première et j'ai été agréablement surpris ! Vraiment prenant, un peu long a démarré mais bon film !

Maybe, il est peut être sur les miennes

Est-ce que tu es flou et mal cadré ?

Lolita : Je ne me l'imaginais pas si bien. Pourtant, je l'ai vu dans les pires conditions.

Comme souvent pour ce genre de séances, on a eu droit à un "présentateur", censé introduire le film.

Alors, déjà qu'en temps normal, je supporte pas ces gens qui nous spoilent tout ce qu'on va voir. Mais si en plus il se permet de dire des conneries comme : "Kubrick n'a jamais travaillé sur un scénario original, tous ses films viennent de livres", ou encore "avant Lolita, il n'a fait que 4 films : Le baiser du tueur, The Killing, et... J'ai oublié les deux autres." et il est encore plus loin avec "tout le monde connait l'affiche de Lolita, sur laquelle on la voit manger une glace". Enfin bon, ça n'a pas tellement arrangé mon gros mal de tête, qui me ferait presque penser que j'aurais dû le voir chez moi, bien au chaud, bien reposé. J'aurais aussi voulu le voir, il y a quelques années, avant de connaître l'intrigue de A à Z (ce qui est aussi le cas pour le dernier film de Kubrick, d'ailleurs, que j'ai toujours du mal à "découvrir" à cause de ça...)

Mais dés la première scène, quel pur bonheur. James Mason est juste incroyable, Peter Sellers, n'en parlons pas, toutes ses scènes, sans exception, font mourir de rire. Mason, lui, est d'une justesse et d'une tendresse assez surprenantes. Je ne le savais pas si bon acteur, ne l'ayant vu, il me semble, que dans North by Northwest. Mais quelle performance incroyable !

Les deux femmes sont elles aussi parfaites, entre une Shelley Winters qu'on adore détester et qu'on souhaite tuer dés qu'elle commence à parler, et une Sue Lyon, radieuse, elle aussi dotée d'un très bon jeu. Pour une gosse de 13, 14 ans, c'est quand même assez surprenant.

J'ai beaucoup aimé la musique, aussi, toujours très juste.

Par contre, et là, je sais pas si ce sont les conditions qui ont joué, qu'est-ce que c'est long.

Aussi, si les 40 premières minutes semblent clairement manquer de subtilité dans la relation entre Lolita et Humbert, comme pour expliquer aux deux-trois qui auraient du mal à saisir tout le malsain de cette idylle, la suite ne souffre pas de ce problème et laisse énormément de place aux non-dits et interrogations que peuvent avoir les spectateurs.

Et, même si le film est évidemment dérangeant dés les premières secondes avec ce générique qui annonce bien la couleur, Kubrick évite tout parti pris et évite de blâmer qui que ce soit. Jamais on se dira que c'est la faute de Lolita qui est une allumeuse alors que Humbert n'est qu'une victime, ou qu'Humbert n'est qu'un sale pédophile qui abuse de la petite. Les deux sont fautifs. Et c'est vraiment là que le film dérange au plus haut point. Sans oublier les seconds rôles : entre le fourbe et pervers Peter Sellers, la Shelley Winters castratrice qui veut redevenir adolescente, le couple échangiste ami des Haze...

Par contre, là encore, on pourrait reprocher un certain manque de subtilité dans les personnages. Mais il fallait bien que l'on comprenne le propos, après tout.

Bref, j'ai adoré. Demain, si je me sens bien, 2001. Puis Orange Mecanique mercredi, Barry Lyndon jeudi, Shining (version US !!!) vendredi, Full Metal Jacket samedi et enfin Eyes Wide Shut dimanche.

Pouvoir voir ces films sur un grand écran dans leur copie originale, c'est quand même une très grande chance.

Je viens de capter que j'utilisais beaucoup le mot "juste" dans cette critique. Je vais aller prendre un doliprane, tiens.