Ouais, non, j'ai rien dit. La dernière fois que je t'ai recommandé un film, Iidi i smotri, t'as préféré aller voir un film avec Katie Holmes à la place.
*édité à 22:50 le 23/10/2011
0.25
Message n° 2980917, posté par Baje à 22:53 le 23/10/2011
: L'article de Wikipedia est pas mal fait. Visiblement ça semble bien différent des flares dont parlés Baje et koni.
J'ai lu en diagonale, mais on dirait bien que c'est plutôt de l'aberration chromatique. Des problèmes de traitement de lentilles ou des limites de capteurs numériques. Le film de Baz a été tourné en 35 mm et avec du matériel éprouvé semble-t-il. Ce serait l'étalonnage qui serait à l'origine de ces étranges fantômes ? Possible après tout.
: J'ai lu en diagonale, mais on dirait bien que c'est plutôt de l'aberration chromatique. Des problèmes de traitement de lentilles ou des limites de capteurs numériques. Le film de Baz a été tourné en 35 mm et avec du matériel éprouvé semble-t-il. Ce serait l'étalonnage qui serait à l'origine de ces étranges fantômes ? Possible après tout.
J'avais compris que c'était du aux lentilles d'anamorphose, qui tendent à poser des problèmes avec plus la longueur d'onde du bleu que d'autres, d'où ce qu'on appelle le Blue fringing.
Cela peut s'avérer être un simple flou de bougé, mais l'apparence serait "forcément" bleue, à cause de cette limite dans le bleu.
Je ne sais pas si on peut réellement appeler ça une aberration chromatique, vu que si la lentille du tournage est touchée, on aurait cela tout du long, à bien plus de moments.
D'un autre côté, ce serait pareil si cela provenait de l'anamorphose.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 2981253, posté par koni à 08:23 le 24/10/2011
Film choral, chronique d'une profession somme toute assez méconnue, humanisation des personnes qui la composent, état des lieux glaçant d'une société déliquescente, Polisse se veut tout ça à la fois, et ne s'embarrasse pas d'un scénario pour ce faire.
C'est une succession pas toujours très heureuse de scènes assez disparates entre elles. On suit ainsi le quotidien des flics de la BPM, Brigade de Protection des Mineurs, entre audition des victimes et de leurs bourreaux, fraternisation, engueulades et ennui. Mais aussi la vie - et les problèmes personnels - de certains d'entre eux.
Il n'y a pas de début. Il n'y a pas de fin. On est directement plongé au coeur du sujet, sans fil narratif, faisant ressembler le film davantage à un reportage sur le vif qu'à une fiction, d'où la présence du personnage de la photographe sans doute. Malheureusement, si elle est sensée représenter le regard candide du spectateur qui va peu à peu découvrir avec elle ce monde nouveau et en absorber la dure réalité, c'est plutôt raté car à aucun moment on ne peut s'identifier au personnage, passant d'un retrait quasi-total au premier plan de l'histoire d'une scène à l'autre.
Assurément, le format documentaire sert le film qui contient des moments réellement forts, poignants, voire choquants, en dépit d'une absence de scènes réellement graphiques. Mais ce choix implique également une absence critique de point de de vue, ce qui est plutôt ce que j'attends d'une "fiction" en général, quand bien même elle est inspirée de faits réels.
La réalisatrice/scénariste semble avoir considéré que le seul sujet de son film suffisait en soi à en assurer la construction, assumant jusqu'au bout sa volonté de montrer cet univers en ne "racontant" rien ou presque. On peut apprécier le concept, et se satisfaire de sa force immersive, ou regretter que Maïwenn n'ait pas souhaité, ou pas pu, tirer de ces histoires un véritable film de cinéma au lieu de leurs reconstitutions avec des acteurs.
A ce sujet, à noter une performance très réussie des acteurs et trices qui sonnent tous juste dans des registres variés, quasiment un sans-faute (à l'exception de la réalisatrice elle-même, transparente et guère convaincante), ce qui est exceptionnel pour un film français. A l'exception d'un développement un peu forcé concernant la relation entre deux personnages, les situations font réelles parce que les personnages font réels, et ça fait bien plaisir.
-- je parles pas au cons sa les instruits
*édité à 16:26 le 26/10/2011
Message n° 2983515, posté par Gan à 20:56 le 25/10/2011
Extrêmement décevant comparé au premier.Blagues foireuses, des scènes déjà vu dans d'autres films.Niveau inventivité : Zéro.Scénario : A peu de choses près, c'est le 1.
Bref, j'espère que Poo se relèvera de ce fiasco pour un épisode 3 meilleur.
Je suis entre les 2, j'ai trouvé ça sympa mais clairement déjà vu avec le 1er film.
Sinon, j'ai vu Horrible Bosses et c'est sympa sans plus. Le début est prometteur, et puis la suite s'enlise dans une succession de temps morts, avec un rythme bien trop mou du genou. C'est dommage car les 2x3 acteurs sont plutôt excellents (mention spéciale à Day et Anniston).
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 07:25 le 26/10/2011
Message n° 2984354, posté par AnTiX à 15:29 le 26/10/2011
: Il n'y a pas de début. Il n'y a pas de fin. On est directement plongé au coeur du sujet, sans fil narratif, faisant ressembler le film davantage à un reportage sur le vif qu'à une fiction, d'où la présence du personnage de la photographe sans doute. Malheureusement, si elle est censée représenter le regard candide du spectateur qui va peu à peu découvrir avec elle ce monde nouveau et en absorber la dure réalité, c'est plutôt raté car à aucun moment on ne peut s'identifier au personnage, passant d'un retrait quasi-total au premier plan de l'histoire d'une scène à l'autre.
Le personnage de Melissa c'est surtout une mise en abîme de Maïwenn. Elle a du passer par cette étape, celle de suivre des gens de la BPM pour faire son film. Je pense pas qu'il y ait une recherche d’identification.
Moi ce qui m'a gêné (sans parler de la fin), c'est que dans l'empilement des scènes, chacun à son petit rôle "une pour faire rire" "une pour faire pleurer" etc. Quand j'entends à droite à gauche, qu'on passe du rire au pleure, du glauque au sourire, c'est vrai. Mais jamais dans la même scène, juste par l'empilement. Aucune scène n'est vraiment approfondie.
Sinon comme toi, j'ai trouvé que ca manquait de fil directeur. J'ai cru qu'avec l'histoire du pédo (qui a des contacts) complètement hautain, on allait avoir une histoire vécu de bout en bout. On nous le présente, lui et sa femme, avant qu'il se passe quoi que ce soit. Puis on le voit arriver au poste, y a embrouille et basta. Et je confirme la performance des acteurs (et de la direction d'acteur), c'est du très très bon boulot.
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 2984355, posté par Collioure à 15:43 le 26/10/2011
: Le personnage de Melissa c'est surtout une mise en abîme de Maïwenn. Elle a du passer par cette étape, celle de suivre des gens de la BPM pour faire son film. Je pense pas qu'il y ait une recherche d’identification.
-- Après avoir sauté sa belle-soeur et le repas du midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane. (SAINT-EXUPÉRY, Ça creuse) Vlan !