En effet, tu viens de perdre 1 euro et tu va encore perdre 1h49 si tu comptes le regarder

Et la musique est horrible, en plus.

Ah au fait, c'est plus "Hal Jordan" que "Green Lantern", mais bon.

On le voit 15mn en Green Lantern. Pour 3 interventions et pour faire le kéké.

Merci à Georges Lucas de ne pas avoir participé au projet.

Le cinéma américain est connu pour s’approprier très rapidement des événements historiques. C’est encore le cas avec Margin Call. Dans ce dernier, on suit des cadres d’une grande banque d’affaire américaine du moment où ils se rendent compte que les actifs qu’ils ont en portefeuille ne valent rien au moment où ils décident de les brader, en une matinée, limitant ainsi leurs pertes mais faisant exploser le marché et arnaquant leurs acheteurs.

Le nom de la banque n’est jamais prononcé, la date n’est pas non plus indiqué mais ce film fait évidement référence à 2008, aux subprimes et à Morgan Stanley Merryl Lynch et consorts.

Alors, qu’en dire ? Le film se veut didactique, il ne rentre jamais dans le détail des opérations financières. Cela nous permet de comprendre vaguement ce qu’il se passe, mais on a aussi l’impression de perdre en profondeur et, surtout, cela nui à la crédibilité du film (quand le patron d’une grande banque demande à ce qu’on lui explique le problème comme s’il était un enfant, on se pince). De plus, et c’est heureux, une empathie s’installe peu à peu avec les protagonistes qui ne sont pas de simples salopards sans scrupules. Il y a deux grands salauds alors que les autres sont plus ou moins contraints par le système qui prévaut dans ce milieu. Alors, oui, ils participent à des trucs dégueulasses, ils en tirent profit, on le sait, on le voit, mais, j’ose le dire, on comprend et on se dit que, dans la même position, il n’est pas sur que nous fassions différemment.

Les acteurs sont bons, et c’est la moindre des choses quand on voit le casting, la real est sobre (elle se permet quelques plaisirs avec NY by night mais rien d’insupportable) à l’exception prêt de la scène finale que je vous laisse découvrir et qui est tellement démonstrative qu’elle en devient gerbante.

Bref, j’avais très peur de tomber sur un brulot gauchiste qui se complaise dans un manichéisme réducteur, ce n’est pas le cas. On passe un bon moment et on espère avoir eu un aperçu fidèle de ce qui peut se passer dans le milieu des banksters.

C'était super.

Bah j'ai trouvé ça super.

C'est déjà pas mal, non ?

Je me sens pas obligé d'en faire un chef d'oeuvre parce que c'est inscrit comme ça dans l'histoire (de quelques milliers de personnes) du cinéma.

J'ai eu des couilles mais il m'a fallu le voir en quatre fois.Je lui donne sur 10, une note négative.