Je m'en doutais, mais c'est pas celui qui pratique le copinage de manière la plus éhontée...

Il faut savoir, c'est toi qui en as parlé.

Je vais parler un peu du PIFFF et de ce que j'y ai vu pour l'instant.

Le PIFFF est un nouveau festival parisien de films fantastiques organisé par Mad Movies.

Il se déroule du 23 au 27 novembre 2011.

Il y a une programmation plutôt intéressante dont pas mal d'inédits.

D'assez bonne tenue mais une grosse lacune en revanche dans la qualité des sous-titres des films, qui ont été faits spécialement pour le festival pour la plupart, et qui laissent vraiment à désirer.

De Julian Gilbey.

Survival montagnard tourné dans les Highlands. S'il reste un honnête divertissement, avec des scènes d'action et des cascades bien pêchues dans sa première partie, le film souffre d'une seconde partie bien moins intéressante, peu crédible, et surtout bien plus convenue, rompant avec tout ce qui faisait le charme et la - relative - originalité du début.Dommage, l'impression finale laissée est plutôt négative alors qu'il y avait tout pour faire un très bon survival en ne déviant pas du concept et en l'assumant jusqu'au bout.

Par ailleurs, il n'avait vraiment pas sa place dans un *festival* *fantastique*.

Il sort au cinéma le 1er février sous le titre de Poursuite Mortelle, au grand dam du réal (à l'enthousiasme assez communicatif - "Je vais m'asseoir et regarder le film avec vous et pas filer au bar comme certains !", nous a-t-il dit), qui nous a avoué ne pas comprendre le changement.

De Antonio Trashorras.

On n'a aucune peine à croire que le scénario était à l'origine prévu pour devenir un épisode des Masters of Horror (qui devait être réalisé par Guillermo del Toro) tant le résultat final est proche de ceux de la série. Trop proche pour un long-métrage en fait, car vraiment pas assez étoffé pour justifier l'allongement en film. Allongement à peine visible dans la durée (1h15, soit un petit quart d'heure de plus que la durée des épisodes des MoH), mais qui se ressent cruellement sur une bonne partie du film tant le rythme y est mollasson et l'enchaînement des situations peu intéressant. Jusqu'au dénouement final, aussi ridicule que prévisible.

Bref, ce qui aurait pu éventuellement être un épisode sympathique d'une anthologie par ailleurs inégale, est devenu un film sans grand intérêt. Comme quoi il n'y a pas que du bon dans le cinéma fantastique espagnol.

Pas de sortie en France prévue à ce jour.

Des Ford Brothers.

Now we're talking.

Tourné au Burkina-Faso et au Ghana dans des conditions extrêmes au dire même des frangins réalisateurs qui étaient présents avant le film (ils se sont payés une succession de tuiles sur le tournage allant du vol de leur argent dès le premier jour à la malaria de l'acteur principal qui a failli y rester), voici un film de zombies qui revient aux sources du genre, et ça fait bien plaisir. Plutôt que de se perdre comme les derniers Romero dans des essais politiques dont les zombies sont devenus des faire-valoirs, on a ici une histoire simple de deux hommes en quête d'espoir qui tentent de survivre dans un environnement hostile rendu encore plus terrifiant par l'omniprésence des zombies. Le film est parcouru d'une tension continuelle qui ne nous laisse aucun répit.

A noter qu'en dépit du contexte, les réals n'ont pas du tout été inspirés par Resident Evil 5, ils ont tenu à être très clairs là-dessus.

Il doit sortir en France en DTV l'année prochaine.

Un film bien sympathique, réalisé avec un style graphique assez unique. Si l'histoire est assez plate par moment, elle est assez originale et plutôt sympatoche dans l'ensemble.

Les petits y verront un truc, les grands un autre.

J'ai d'ailleurs eu de la chance, nous étions deux à ne pas être un môme de moins de 10 ans ou le parent qui l'accompagnait mais ils ont réussi à la fermer la plupart du temps. Et ça passe dans aucun cinéma hors A&E :/

Les trailers sont donc trompeurs (on est habitués), car A Lonely Place to Die fait très alléchant et The Dead très cheap.

Parce que comme le dit Matou, vu la gueule du trailer, j'aurais pas fais the dead.

Je n'en ai que peu de souvenirs, mais oui. Un ramassis de poncifs, introduisant parfaitement le traitement consternant qui est fait du sujet dans la suite du film.

Tu m'as donné envie de le regarder à nouveau que je puisse le défendre convenablement face à ces accusations malhonnêtes !

Ben prends un crayon et compte les grosses cordes.