C'est ce que ma copine m'a dit, comme quoi j'étais gentil avec ce film parce que c'était sur du rugby, parce qu'il y avait Moscato, etc, alors qu'il est nul à chier.

Voir Moscato en minable, en chèvre, ça m'a fait mal au coeur, je voulais dire.

Ben, un film sur du rugby, par Guillard, avec Moscato, ça a du potentiel pour ceux qui aiment ce sport.

Après, faut voir ce qui en est fait, quoi.

Bon, sinon.

Warrior (2011) #2012# : Le film aurait pu être à la limite de la perfection. Il aurait fallu de deux choses : que O'Connor n'ait pas Parkinson quand il tient la caméra lors des scènes de combat, ou pire encore, qu'il ne délègue pas la tâche à un mec qu'a Parkinson. Deuxièmement : qu'O'Connor ne se laisse pas museler par les producteurs (je présume) et qu'il nous foute du sang et des vraies blessures dans tout ça. Je me suis cru dans Invictus. On comprend très vite que c'est du Hollywood, mais ça enlève à l'immersion, toute cette édulcoration.

A part ça, j'ai chialé ma race pendant un bon moment. Même si le pré-dénouement, que l'on voit dans la BA il me semble, est évidemment prévisible, on arrive pas à ne pas être dans cette histoire, à ne pas y croire, à ne pas vouloir qu'ils gagnent. Tom Hardy est génial, Nick Nolte bouleversant, et Edgerton (je crois) très juste.

Comme avec Fighter, et malgré la tremblotte et le montage souvent foireux, j'étais dans les combats, je les vivais, et je ressentais chaque coup. J'étais souvent sous le choc, d'ailleurs, tant ça part vite, et tant ça fait mal.

C'est une très belle histoire, je conseille le film à tous, et Dieu merci, le film ne s'attarde pas dans un prologue et un épilogue trop longs et trop casse-têtes. L'important, c'est ce tournoi. Ce qu'il y a avant, et ce qu'il a après, on s'en fout.

Grand film.

PS : Un troisième, et très gros défaut. Ce que je n'ai jamais compris dans ce genre de films, c'est qu'on nous oblige, et je dis bien "oblige", à nous foutre à la place du spectateur. Ce qui est maladroit ici, c'est que O'Connor nous met tour à tour sur le ring et en dehors du ring. Et, ainsi, on a le droit aux habituels plans d'encouragements, de pleurs, etc. Vous savez, ces plans très très très énervants qui nous enlèvent aussitôt le combat de la tête. Fighter le faisait moins, et c'était mieux. The Wrestler, n'en parlons pas, avec son dénouement qui est, excusez l'expression, putain de bandant. Donc, un autre point qui rappelle, une fois de plus, que Warrior c'est avant tout un film d'Hollywood, pour Hollywood.

Je rentabilise mon abonnement à Canal. :-P

Penser que Moscato a du potentiel, c'est clairement du délire. Ensuite, Guillard, monsieur Camping, sérieux ?

Allons, allons, tu as oublié de prendre tes cachets, FP, ou alors, c'est le moment d'en prendre. Guillard, faut juste qu'il se cantonne à interviewer des joueurs, basta. Ses pseudos interventions humoristiques, durant les Coupes du Monde, sont toujours nulles à chier.

Par contre, Moscato, je l'imaginais pire acteur.

Mouais, bof. Ca passe.

Mais j'ai quand même mis 5 fois pour le voir en entier.

Ou alors tu lis pas jusqu'au bout.

Tu joues clairement sur les mots, là. Tu sais très bien ce que j'entendais par "potentiel", mais pas grave.

Bref, une dernière fois, je dis que c'est le film qui avait du potentiel (à croire que tu sais vraiment pas lire ou que tu veux vraiment jouer sur les mots), pas que c'est Moscato et Guillard qui en ont.

Franchement, non, pour moi, potentiel, ça veut dire potentiel et pas je sais pas quoi, mais bref, on va pas se prendre la tête.

Et non, on va pas se prendre la tête pour ça.

Euh... comment dire.

C'est chelou. Je lis la catch-line sur l'affiche en même temps que je rédige cette "critique". Quelle catch-line de merde, sérieux.

Sinon, je sais pas trop quoi en dire. C'est chelou, quoi. Un peu trop long aussi. Deux inadaptés qui se cherchent et se trouvent, c'est touchant par moment.

Weird.

Bah justement, comme je l'ai écrit, je sais pas trop quoi en dire. Peut-être que j'en saurais plus d'ici quelques jours. Je vais laisser mijoter.

Grand film.