Le nom des gens (2010) #2012# : Je me suis régalé. Je dois avouer que j'en attendais beaucoup, mais clairement pas autant. C'est original, autant dans la forme que dans le fond, très drôle, et surtout très bien interprété.
Mais la fin est quand même un peu expédiée.
Je le conseille à tous.
*édité à 03:31 le 14/01/2012
Message n° 3067142, posté par mpm à 16:00 le 13/01/2012
: T'arrives à chialer en mattant 5 ou 10 mins de film, sans échalottes ou autres oignons, chapeau bas, gars.
Hum, je vois pas le rapport avec la durée.Si le truc qui te touche se passe au début, tu vas pas réagir 30 minutes après.Enfin, ça me choque pas plus que ça.
-- Crime, sex and rock 'n' roll in Cabot Cove.
*édité à 16:24 le 13/01/2012
Message n° 3067160, posté par Fresh Prince à 16:23 le 13/01/2012
: Hum, je vois pas le rapport avec la durée.Si le truc qui te touche se passe au début, tu vas pas réagir 30 minutes après.Enfin, ça me choque pas plus que ça.
Ouais mais en l'occurence, ça se passe à la fin, si j'ai bien suivi le truc.
-- "If assholes could fly this place would be an airport"
Message n° 3067164, posté par Fresh Prince à 16:26 le 13/01/2012
: - The Artist 12 / 4- Une Nuit 4 / 4- Anonymous 1 / 7
Merci pour les votes, je m 'étais promis d'aller voir le film qui en recueillerait le plus, et donc devant le consensus je suis allé voir
The Artist
C'est assez rare que ma présence fasse aussi considérablement baisser la moyenne d'âge des spectateurs dans la salle. Certains d'entre eux avaient peut-être vu des films muets à l'époque.
D'abord ça n'a l'air de rien, mais le film est rudement malin sur ses dialogues, avec plein de double-sens amusants qui préfigurent les événements du film
J'avais peur de m'ennuyer, ça a été un peu le cas au début, passé l'effet de "surprise" de constater que oui, en effet, c'est bien un film muet. Mais ensuite, il réussit admirablement bien son pari de rendre captivante cette histoire d'un acteur à succès du cinéma muet assister impuisant à l'avènement du parlant et à la réussite d'une jeune actrice qu'il a contribué à faire connaître.
Tourner un film sur cette époque était déjà osé, mais aller jusqu'au bout de l'idée en alliant la forme au fond, en tournant en muet un film sur le muet, c'était vraiment casse-gueule.
Pari réussi donc, même si, au-delà d'un bon script et des idées malines de dialogues et de mise en scène (le verre d'alcool sur la table miroir, simple mais élégant, la scène du cauchemar), le grand atout de The Artist est évidemment Jean Dujardin, dont on a peine à imaginer quel autre acteur aurait autant la gueule de l'emploi, et saurait se montrer si versatile et expressif, sans donner l'impression d'en faire des tonnes.
Finalement, la plus grande force du film reste qu'il réussit tellement bien à nous habituer, nous fédérer presque, à son concept que c'en est limite étrange voire déplacé de voir un film parlant ensuite. Il faut s'y réhabituer, comme George Valentin doit réapprendre son métier. C'est sans doute là la plus grande réussite de The Artist.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 3068002, posté par Fresh Prince à 13:48 le 14/01/2012
Apocalypse Now Redux (1979 - 2001) #2012# : pendant 2h, c'est déjà quelque chose d'extraordinaire. Quelque chose de jamais vu. Je m'attendais à un film de guerre, j'ai eu un film sur la guerre. Y a une énorme nuance que je n'aurais pas forcément saisie avant de voir ce film. Peut-être que si, avec la première partie de Full Metal Jacket, ou avec Valse avec Bachir, mais là, c'est quelque chose de bien différent. Quelque chose de jamais vu avant et que je verrai sans doute plus jamais.
Mais quand Brando arrive, ça devient unique. On avait déjà été éblouis par le magnifique chapitre avec les français, mais là, c'est différent. Brando dégage une aura dés le début du film alors qu'on ne le voit pas. Son personnage est déjà inoubliable seulement avec ses écrits et photos. Quand il arrive à l'écran, ça devient sublime.
C'est un film avec en fond la guerre, mais il s'apparenterait plus à un thriller, voire à un drame par moments. Je ne m'attendais pas du tout à ça. Mais c'est tout de même magnifique. Et je pèse mes mots. Parfois, on ressent au visionnage d'un film que le tournage a été particulièrement douloureux. Ici, ce n'est pas le cas. Coppola arrive à nous projeter au Vietnam, à nous faire vivre cette guerre, à nous faire nous poser les questions que les soldats se posaient. Il arrive à nous transporter.
Je suis pas triste de l'avoir lancé hier soir, j'ai découvert un réel chef d'œuvre.
Et j'ai pas parlé de Sheen, mais quel acteur... Il livre une performance unique. D'ailleurs, si quelqu'un se souvient de ce qui avait Charlie Sheen, je veux bien savoir, j'ai oublié.
*édité à 13:49 le 14/01/2012
Message n° 3068004, posté par kelidric à 13:52 le 14/01/2012
J'ai jms vu la version de 2001, faudra que je me la fasse à l'occas.
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
3.39
Message n° 3068007, posté par mpm à 13:55 le 14/01/2012
: Et j'ai pas parlé de Sheen, mais quel acteur... Il livre une performance unique. D'ailleurs, si quelqu'un se souvient de ce qui avait Charlie Sheen, je veux bien savoir, j'ai oublié.
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