: Il aurait été largement mieux. Là, elle n'apporte quasiment aucun regard. Pour moi, c'est juste une pollution de l'histoire, elle vient avec sa vie de couple à la con, dont on se fout et qui n'est pas développée. Elle est là, avec ses lunettes et un côté strict et d'un coup, elle a les cheveux détachés, super. Pour moi, c'est le degré zéro du personnage. Sa vision ? On en voit quasiment rien. Son histoire avec Joey, on s'en branle, mais alors sacrément.
C'est clair. Et le coup du "je traverse le trottoir pour passer d'un appart à l'autre", je crois que j'ai toujours pas compris.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 3172509, posté par valpi à 17:32 le 26/03/2012
: Elle est peut-être charmante, mais sacrément inutile comme personnage. Elle pollue l'histoire et apporte un côté cucul qui ne sert vraiment à rien si ce n'est à casser le rythme du film et à mater sa montre.
Alors que ça reste un simple substitut du spectateur, en somme.
: Alors que ça reste un simple substitut du spectateur, en somme.
Oui, on avait bien compris, et j'avoue que je n'ai pas besoin d'avoir un substitut de ce que je pense en voyant le film. C'est pour les handicapés émotionnels, peut-être.
: J'ai passé un agréable moment. Y pas que du du bon. Les coups de gueules des différents personnages, pour donner un peu de corps et faire dans l'efficace, sont souvent poussifs. La fin est bon marché. Mais sorti de ça, j'ai énormément ri et apprécié les prestations et répliques bien crues. C'est frais, c'est sonne "vrai" et simple, sans prise de chou. Maïwenn est tout à fait charmante dans son rôle. Elle donne envie d'avoir la même au réveil, tous les jours.
Cloclo (2012) #2012# : Etant un très grand fan du chanteur depuis toujours et du réalisateur depuis Nid de guêpes et Hostage, je ne pouvais qu'attendre ce film de pied ferme. Je ressors très souvent déçu de ce genre de situation, ce qui est limite logique.
Cette fois-ci, ce serait un euphémisme que de dire que j'ai été émerveillé.
J'ai pas envie de partir dans de longues palabres pour qu'on me reproche encore d'être trop dans la démesure, mais j'ai bien l'impression qu'on tient déjà le film français de l'année. Pas seulement grâce à l'interprétation fabuleuse de Rénier - souvent, pour ce genre de rôle, les acteurs ne font que se transformer, ils ne deviennent pas le personnage qu'ils incarnent. Là, je me suis très souvent retrouvé à me demander si c'était le vrai ou l'acteur - et à celle, hallucinante, de Magimel - que jamais je n'aurais reconnu sans la voix, j'aurais même crié au mensonge en lisant que c'était lui l'acteur - duo d'acteurs géniaux qui portent sur leurs épaules un très bon casting.
Et, honnêtement, on craignait tous deux choses : que le film soit édulcoré, et j'en reviens encore pas d'avoir vu quelque chose d'aussi noir et déprimant, et une fin ridicule avec cette mort. Mais là où on voit une fois de plus tout le talent de réalisateur de Siri, c'est qu'il arrive à en faire une scène pleine de tension qui glace presque le sang. Un peu comme la célèbre idée d'Hitchcock de la conversation des deux hommes autour d'une table qui cache une bombe. On se demande, à tout moment, quand ça va exploser, et si ça va exploser. Cette scène, peut-être la plus belle du film, est magique.
Un seul reproche : pourquoi Desplat nous a ressorti ses partitions de The King's Speech pour la moitié du film ?
Un régal pour les yeux et les oreilles, une merveille.
*édité à 01:10 le 27/03/2012
Message n° 3173678, posté par tenia à 07:42 le 27/03/2012
: Oui, on avait bien compris, et j'avoue que je n'ai pas besoin d'avoir un substitut de ce que je pense en voyant le film. C'est pour les handicapés émotionnels, peut-être.
Y a bien Ariane dans Inception qui est là pour nous expliquer comme des débiles ce qui se passe, s'est passé, et se passera. Alors un perso qui sert juste de repère moral...
: J'ai pas envie de partir dans de longues palabres pour qu'on me reproche encore d'être trop dans la démesure, mais j'ai bien l'impression qu'on tient déjà le film français de l'année. Pas seulement grâce à l'interprétation fabuleuse de Rénier - souvent, pour ce genre de rôle, les acteurs ne font que se transformer, ils ne deviennent pas le personnage qu'ils incarnent.
Sans vouloir jouer le rabat joie, j'espère que le cinéma français aura bien mieux à proposer dans les 9 mois restants de 2012.Les perfs d'acteurs, c'est une chose, mais dans le fond, visuellement comme historiquement, Cloclo n'a pas grand chose à proposer.
: Et, honnêtement, on craignait tous deux choses : que le film soit édulcoré, et j'en reviens encore pas d'avoir vu quelque chose d'aussi noir et déprimant, et une fin ridicule avec cette mort.
Vu comment Cloclo était mégalo, égocentrique, maniaque, parano, etc etc, je pense qu'il y avait encore une bonne marge pour en rajouter derrière le trauma paternel et la mèche blonde.
Quant à la mort, j'ai énormément regretté la facilité du hors champ.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 07:43 le 27/03/2012
Message n° 3173717, posté par valpi à 09:33 le 27/03/2012
Petit film sympathique indé/ados avec Michael Cera qui joue toujours le même rôle^^Même si c'est un peu déjà vu et revu, ça reste coolos grâce aux acteurs qu'on a déjà quasi tous vus dans des séries (Kat Dennings en tête) et à la bande son (heureusement, vu le titre du film).C'est pas crédible mais sympa car sans prétention !
-- Sayonara, suckers!
Message n° 3173818, posté par Fresh Prince à 12:02 le 27/03/2012
: Sans vouloir jouer le rabat joie, j'espère que le cinéma français aura bien mieux à proposer dans les 9 mois restants de 2012.Les perfs d'acteurs, c'est une chose, mais dans le fond, visuellement comme historiquement, Cloclo n'a pas grand chose à proposer.
: Vu comment Cloclo était mégalo, égocentrique, maniaque, parano, etc etc, je pense qu'il y avait encore une bonne marge pour en rajouter derrière le trauma paternel et la mèche blonde.
: Quant à la mort, j'ai énormément regretté la facilité du hors champ.
Mais on s'en fout qu'il ait quelque chose à proposer historiquement, l'important c'est de raconter une histoire à ceux qui ne la connaissent pas et de faire rêver. C'est toujours traditionnel, toujours dans les règles de l'art, mais ça marche parfaitement, et c'est ça l'important. Je préfère un réalisateur qui tente rien de nouveau mais qui fait à merveille dans le traditionnel plutôt qu'un réalisateur comme Scott qui bourre son film d'effets visuels ridicules.
Surtout que visuellement, pour le coup, ça déboite, que ce soit dans le montage, la photo, ou les quelques sublimes plans séquences chorégraphiés avec brio.
*édité à 13:01 le 27/03/2012
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Message n° 3173821, posté par valpi à 12:04 le 27/03/2012
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