Toujours aussi remarquable, mon Annaud préféré.

Bon par contre, une version VF avec le latin sous-titré en allemand, je vois pas l'intérêt d'avoir fait ça...

Un jour, je lirai le livre.

Indispensable surtout si tu es fan de la scène dans la bibliothèque labyrinthe qui est encore plus grandiose dans le livre.

Oui, c'est différent mais diablement intéressant aussi. Cela dit, Annaud en a fait une adaptation en tous points remarquables, une grande réussite.

La même en couleur.

Le pitch m'avait vraiment envie donne de le voir (un type en phase terminal décide de tuer tous les abrutis et les gens pas sympa qu'il croise, genre ceux qui parlent au cinéma, ou qui sont gates par la vie mais continue d’être méchants et ingrats).Mais le film reste classique, illogique dans pas mal de scènes, et semble avoir copie colle des scènes entières de "Super".

Ca reste sympa vite fait, mais y avait sans doute mieux a faire. A savoir que quasiment chaque personnage est une caricature déshumanisée, le point vraiment le plus gênant du film.

Aussi, gaffe au trailer qui montre tout le film.

L'ambiance m'a fait une drôle d'impression, au début, mais seulement le temps de m'adapter. Et toutes ces scènes qui se déroulent dans un même lieu, j'ai trouvé ça perturbant.

Mais au final, j'ai bien accroché, excellent film !

À voir !

Dommage pour la grosse baisse de régime et pour un film assez sage en définitif, au vu du départ.

En tout cas, je le soutient à fond !

T'as trouvé des sous-titres ? Même anglais ?

Non, mais ça se suit assez bien en anglais, d'autant qu'il y a très peu de dialogues.

C'est vrai que c'est absolument typique des libéraux et absolument pas des conservateurs, de défendre le second amendement et tout ce qui va avec...

J'adore !

Le Stratège (Moneyball)

Je me suis laissé tenter par les bonnes critiques, ici et là, et par le nom (sept fois béni) d'Aaron Sorkin. De plus, je suis en plein rattrapage de Friday Night Lights, et j'avais envie de prolonger en film cette façon d'explorer le milieu sportif en se basant davantage sur l'atmosphère et les personnages que sur le sport en lui-même.

Je n'ai pas été déçu.

D'une histoire (réelle) dont je ne savais rien, et d'un sport dont j'ignore tout, Sorkin (et accessoirement Steven Zaillian, qui n'est pas non plus la moitié d'un bras cassé) parvient à créer une histoire tout à fait palpitante dont les ressorts dramatiques ont lieu davantage dans des bureaux exigüs à l'aide de tableaux et d'analyses statistiques que sur le terrain à coups de battes.

Campant un personnage désabusé à la frontière de la mélancolie, Pitt porte quasiment le film sur ses épaules, la caméra ne le quittant que rarement, ne s'attardant sur la vie personnelle d'aucun autre, du second rôle (Jonah Hill, surprenant) aux plus mineurs. Son parcours et ses choix sont le fil rouge du récit qui progresse en intensité jusqu'à un final qui, s'il manque peut-être d'une certaine tension, n'en reste pas moins, à la limite du poignant, son aboutissement logique et fidèle au personnage qu'on a suivi et appris à connaître deux heures durant.

Moneyball ne donnera certainement pas envie de s'intéresser davantage au base-ball. Mais il permet sans aucun doute de continuer à s'éprendre du cinéma.