T'as pas vu Starship Troopers ?

Y a trop longtemps pour me souvenir d'autre chose que de la scène de la douche.

Sinon, j'ai revu Cars 2, et batefer est fou.

Touchstone Pictures c'est Disney.

Buena Vista International, le distributeur, c'est Disney aussi.

Les Ken et Barbie qui baisent dans l'espace, se promènent tout nus dans des douche mixtes et se font équarrir ou sucer le cerveau à la paille par des insectes géants, c'est Disney.

Même Lost c'est Disney !

Apocalypto... très soft, aussi. Très disneyien, dans sa facture familiale.

Tout est Disney.

Ça passe très bien. J'ai de loin préféré à Wanted, du même réal, même s'il ne s'est pas débarrassé de certains tics de mise en scène (et qu'il adore décidément les combats sur trains à pleine vitesse).

Ça a fait un vrai bide aux USA, ce qui est pour moi incompréhensible ou ne peut s'expliquer, comme pour John Carter, que par une probable campagne marketing on ne peut plus désastreuse. Il y avait tout pour plaire à nos amis yankees : des vampires (c'est trendy), la mise en image d'un succès de librairie (mais le film s'en éloigne beaucoup apparemment), l'icônisation d'un de leurs présidents cultes, la relecture d'une de leur période favorite de l'Histoire, et plein de bagarres et d'action (de très très jolis plans de maniement de hache).

Un gros reproche, commun à TKDR :

spoiler

le über-méchant, censé être ultime, qui meurt comme une merde : un final antispectaculaire au possible, après l'énorme scène d'action qui précèce.

Bref, c'est du pop-corn, c'est fun, ça se prend pas la tête, je valide.

Bien sûr que non.

Moi même, après avoir vu Bullitt, ma photo de profil fb était une photo de lui. J'ai essayé de remettre une photo de moi, mais j'ai pas réussi.

Mais c'est le film, il a quand même vachement vieilli. Surtout les splits-screens. Il aurait vraiment gagné à rester traditionnel. Le peu de scènes où c'est le cas, celle des échecs en tête, c'est la perfection. Alors que le split, il apporte rarement quelque chose. Pendant les braquages, mais seulement pendant les braquages, j'ai trouvé. Ah et le générique. Ca m'a particulièrement énervé pendant la scène de polo. Le film a trop mal vieilli je trouve. J'ai même déjà oublié le réalisateur quoi.

Bon, par contre...

J'ai écouté en boucle toute la journée.

Je n'ai pas vu l'original mais je l'ai trouvé vraiment sympa. Brosnan passe très bien et Rene Russo est des plus belles dans le film.Sans oublier la scène sous fond de Sinnerman de Nina Simone — je ne sais pas si elle est dans l'original — que je trouve géniale.

Cette structure, je l'ai prise comme une intégrale de série TV résumée en 2h. Et je préfère nettement comme ça qu'en série TV avec la structure que je hais plus que tout d'une histoire par épisode...

Arrivederci Amore Ciao (2005) #2012# : Dellamorte Dellamore a toujours été un de mes films préférés. Un de mes premiers amours du gore. Je l'avais vu plutôt jeune, mais ça ne me choquait pas plus que ça, au contraire, je trouvais cette histoire terriblement tragique, mais surtout magnifique. Surtout grâce au personnage de Gnaghi. Y avait une scène qui m'avait particulièrement marqué, je l'assimilais à la mort de Coluche, c'est la scène de l'accident de moto sur l'autoroute. Très violente, d'ailleurs.

Et un autre de mes amours filmiques était le genre du film de gangster. Dés Scarface, j'ai éprouvé pour ce genre une vraie passion.

Alors, évidemment, quand je découvre Romanzo Criminale en 2006, je me mets en tête de voir les autres films de gangsters de cette nouvelle vague italienne. Et depuis 6 ans, je voulais voir Arrivederci Amore Ciao. Le réalisateur d'un film que j'aime au plus haut point qui s'attèle à la difficile tâche du film de gangster. Ca ne peut que me plaire.

Et voilà, 6 ans après sa sortie française, quasiment jour pour jour, je me décide à le lancer. J'aurais préféré attendre 6 autres années.

Comme L'Ange du mal dont j'ai déjà oublié le titre VO, l'histoire ne passionne jamais et la réalisation énerve. On sent très vite que le réalisateur puise ses inspirations dans le cinéma de gangsters américain des années 80. Surtout dans la BO. Mais la comparaison s'arrêtera là.

Le film ennuie, endort, essaye de déranger en vain. Oui parce que, dans le but de se démarquer des autres, Soavi nous montre ici un gangster qu'il est impossible d'aimer : violent avec les femmes, traitre, menteur... Excusez-moi, mais je comprends pas vraiment le but de faire un film dont on ne peut aimer le personnage principal.

Et puis, comme s'il n'était pas assez énervant comme ça, il ne s'arrête jamais de parler. La voix off est omniprésente pour nous plus grand malheur.

On en arrive au dénouement avec un tel degré de jemenfoutisme qu'il pourrait y avoir un des 150 morts du film qui se relève d'outre-tombe pour aller hanter un croquemort que ça nous choquerait même pas.

Au final, il n'y a pas grand chose à retenir de cette nouvelle vague italienne sur le film de gangster. Romanzo Criminale restera très probablement l'unique réussite. Mais quelle réussite...

Ah, et, déjà que j'avais trouvé la réalisation de Placido ridicule au possible dans L'Ange du mal, mais je n'oserai même pas parler de sa performance d'acteur dans ce film. Elle parle d'elle-même.

PS : l'unité de temps du film est tellement mal foutue et peu respectée qu'on arrive à 1h du film en remarquant à peine qu'on est plus en 1989.