Swarzy fait vieux pépé de 90 ans, c'est presque affligeant, Jet Li apparaît 45 secondes à l'écran avec son accent de chinois à deux francs, les effets numériques sont moisis sévères, le scénario est plus affligeant qu'affligeant, l'image est dégueulasse (mais vraiment, genre flou tout le temps quand ça reste assez fixe pour qu'on puisse tenter de distinguer des visages), la photo est immonde et on n'a même pas le droit à un vrai combat potable.
On se contente d'une boucherie de barge pendant 1h30 qui en durent dans le cerveau trente minutes, des apparitions dantesque (ou presque, une faute) de tous les héros de ma jeunesse, un passage de Chuck GENIAL, un rythme affolant qui ne s'embarrasse même plus du post-it, des scènes ridicules géniales, un méchant à la tête en plastique toujours aussi aware, des acteurs qui se foutent tous de la gueule des uns et des autres avec plaisir (même si c'est la quasi totalité du budget du film qui a permis ça). On a aucun faux rythme, aucune scène complètement raté comme dans le premier, ça explose toutes les dix secondes, les têtes sautent en l'air presque au même rythme, c'est portnawak la moitié du temps, le plus souvent pour placer une punch line ou l'apparition totalement wtf d'un papy.
C'est mal filmé mais en même temps c'est suffisamment passable pour que j'en ai rien à foutre. Je vais peut-être même acheter le blu ray contrairement au premier qui m'a laissé un goût amer après réflexion. Pendant 1h40 j'ai oublié la vie, j'ai pensé à l'écran devant moi, j'ai rigolé, j'ai kiffé, un nouveau classique dans ma vidéothèque. C'est blindé de défaut mais ça me corresponds parfaitement. Faut avoir un passif et la possibilité de gommer ses défauts pour en prendre plein la tarte.
Putain que c'était kiffant. Ça blaste le premier, de loin.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 23:10 le 22/08/2012
Message n° 3363374, posté par homereb à 23:35 le 22/08/2012
Bon, là, on a atteint ma limite en terme de super héro. Il y en a trop pour moi. Oui, il y a une bataille finale sympa et Scarlett en tenue moulante, mais je trouve ça juste trop con, vraiment trop con.
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 3363375, posté par homereb à 23:35 le 22/08/2012
Bon, là, on a atteint ma limite en terme de super héro. Il y en a trop pour moi. Oui, il y a une bataille finale sympa et Scarlett en tenue moulante, mais je trouve ça juste trop con, vraiment trop con.
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 3363380, posté par tenia à 23:38 le 22/08/2012
: Swarzy fait vieux pépé de 90 ans, c'est presque affligeant, Jet Li apparaît 45 secondes à l'écran avec son accent de chinois à deux francs, les effets numériques sont moisis sévères, le scénario est plus affligeant qu'affligeant, l'image est dégueulasse (mais vraiment, genre flou tout le temps quand ça reste assez fixe pour qu'on puisse tenter de distinguer des visages), la photo est immonde et on n'a même pas le droit à un vrai combat potable.
Ca me rappelle le 1.Ce sera donc (probablement) sans moi.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3363395, posté par tenia à 23:44 le 22/08/2012
Il faut un peu de temps pour réaliser que Morse est un film de vampires. Il en faut un peu moins pour comprendre que Morse est surtout un drame avec 2 enfants, dont l'un s'avère être un vampire.Alfredson, lui, déroule son histoire, très simplement, avec une certaine maestria visuelle, créant une atmosphère douce-amère, souvent cruelle, où le froid suédois semble rappeler à quel point Oskar, notre héros, cherche un peu de chaleur et de réconfort, un peu de courage aussi. Le courage de se révolter face à ces camarades qui le persécutent, face à ses parents divorcés, face à sa solitude qui ne sera brisée que par l'arrivée d'Eli, cette fille étrange qui se balade en T Shirt malgré le froid glacial et qui semble débarquer de nulle part.
Ce qui impressionne dans Morse, c'est la facilité avec laquelle Alfredson et Lindqvist abordent quantité de thèmes sans jamais surcharger le film : amour, désespoir, solitude et dépendance hantent le film de tout son long, le vampirisme tapi dans un coin du cadre, souvent bref et marquant, comme un coup de poignard au milieu du calme intérieur qui règne dans le film.
Cependant, ce sont aussi les nombreux thèmes abordés qui font la faiblesse d'un film souvent complaisant dans son rythme languissant : à force de ne jamais chercher l'évènement, l'enjeu, le film s'enlise dans une absence de rythme qui finit par agacer, comme si l'étirement volontaire de la narration se faisait au détriment du spectateur. Evidemment, il ne faut pas chercher là une critique de l'absence d'action du film, au contraire rafraîchissante, et cohérente au sein du film. Mais il n'empêche que certaines longueurs, notamment dans le dernier tiers du film, pourront avoir raison de la patience de certains.
7.5/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 23:44 le 22/08/2012
Message n° 3363437, posté par Fresh Prince à 00:02 le 23/08/2012
The Expendables 2 (2012) #2012# : Prenez toutes les qualités, tous les défauts du premier volet. Rajoutez-y un tas, et quand je dis un tas c'est un euphémisme, de qualités. Enlevez tous les défauts. Vous obtenez ce qu'on appelle un chef d'oeuvre.
Le 1 était mal filmé ? C'est plus le cas. Le 1 avait un montage MTV ? C'est absolument plus le cas. Y avait pas assez de stars dans le 1 ? Y avait pas assez de cadavres ? Pas assez de sang ? On rigolait pas assez ? On voyait trop Jet Li ? Y avait pas assez de références, de fan service ? C'est plus le cas.
L'intro donne immédiatement le ton. Avec plus de morts en 20 minutes au compteur qu'en une année de cinéma tous pays confondus, les Expendables nous montrent immédiatement ce qui nous attend : de l'action non-stop, de l'humour non-stop, du kiff non-stop.
Plusieurs scènes provoquent de très gros fous rires dans la salle, celles de Chuck Norris en particulier. Mais attention, il vole pas la vedette. Toutes les stars sont aussi jouissives les unes que les autres. Même JCVD, c'est dire.
Le film s'embarrasse à peine d'une histoire - le minimum syndical on dira - pour privilégier les références, le fan service, l'humour, et surtout le WTF. On rit presque aussi souvent qu'il y a des morts à l'écran.
Même si on regrette vachement qu'il n'y ait pas de poursuites en voiture, que Jet Li disparaisse aussi vite, et que le film ne dure que 100 petites minutes, le film est à l'aise un des meilleurs métrages de l'année.
PG-13 is for pussies. Stallone et sa bande écrivent une nouvelle page de l'histoire du cinéma d'action, et prions pour que ce genre continue dans cette lancée, plutôt que de retomber dans ses travers MTV-esque à la mords-moi-le-noeud.
Message n° 3363530, posté par Fresh Prince à 01:12 le 23/08/2012