James Bond 007 - Skyfall : old school rules.

Oui, c'est un peu trop long, mais c'est TELLEMENT MIEUX que le précédent !

De temps en temps, faut se taper une bonne merde pour remettre son échelle de valeur à jour.

Ca doit être le 1er film de castagne / action que je vois où toute l'action lors des-dites séquences de castagne semble volontairement mal filmée.Un coup de poing ? Je filme le torse alors que ça tape la tête. Un coup de feu ? Je film le mec qui tombe après avoir loupé l'impact.Je ne parle même pas des quelques pauvres courses poursuites, interminables sur-découpages illisibles et épileptiques où on finit par comprendre en retard ce que les bagnoles viennent de fracasser. A la place, Megaton filme tranquillement un pneu, une jante, une aile, pendant que tout vole sans qu'on y comprenne quoique ce soit.

Mais en même temps, on s'en fout de comprendre quoique ce soit, non ?

Parce que bon, le film fait 1h38, et il ne se passe rien, hormis un trio de tête qui mérite un Razzie groupé. Liam Neeson fait des caisses, y compris dans un prologue (interminable, lui aussi, mais pour d'autres raisons) qui en devient hilarant tellement c'est ridicule. A ce niveau, c'est de l'auto-parodie quand il fait trembler sa lèvre inférieure, l'oeil humide, lorsque Famke Janssen, aussi à l'aise que si on avait fait jouer Astrid Veillon, lui annonce que sa fille... a un petit copain.

Tout ça, évidemment, dans une ambiance filmée par une équipe de bras cassés qui s'y connaissent autant en découpage, en cadrage et en lumière que moi en dessin technique.

2 jours après Skyfall, clairement, ça fait tellement mal que je vais pas en chier droit jusqu'à Noël.

Mais le pire, c'est l'indigence d'un script qui ne ressemble à rien, n'a de toute manière rien à raconter, et le peu qui se passe à l'écran tient plus de l'absurdité effrayante que du script anémique habituel des productions du genre.Que le protagoniste passe de la brute épaisse au papa qui cajole ses 2 boniches, ça fait déjà léger.Mais que ça se fasse avec une telle insistance sur des bad guys albano-turcs à un point où je ne serais pas étonné que les 2 pays n'aient pas été très contents, ça en devient à la limite de l'écoeurement.

Tout cela avec un rythme de tétraplégique asthmatique : le film met 45 bonnes minutes à arriver au coeur du sujet, et distribue dans les 45 restantes 3 pauvres bastons, et 2 courses poursuites. Le tout avec un sérieux papal et des chorégraphies où Liam Neeson semble ne pas se rendre compte qu'il faut accélérer parce que c'est plus de la répétition.

Le final en est hilarant à pleurer si on n'avait pas comme seule envie de se pendre après 1h25 de ce non-film. Après avoir liquidé le super gang composé d'au moins 10 mafieux, mesdames messieurs, 10 mafieux !, Neeson se fracasse à coup de tapettes sur le menton avec le nain en jogging qui est visiblement le plus fort de la bande. Après 1 minute, Neeson achève d'une tapette un peu plus forte que les autres le mec (enfin, on dirait, parce que Megaton facilite pas la compréhension de la scène), et retrouve le super vieux mafieux, 3m plus loin, caché dans un vestiaire.

Normal quoi.

On pourra aussi parler longuement du GPS à la grenade depuis les toits du grand bazaar d'Istanbul, de la photo dégueu, j'en passe et des meilleurs.

A conseiller aux gens que vous n'aimez pas.

1/10

Ah oui j'avais pas compris ça comme ça.Là, je comprends mieux. J'avoue que ça m'a pas choqué au sein de la narration du film, mais oui, ça parait vraiment chercher midi à 14h juste pour accomplir sa vengeance.

Le problème avec les histoires de voyages dans le temps, c'est que si ça n'est pas un minimum cohérent, et que ça accumule les paradoxes et les contradictions jusqu'à la nausée, ça donne un film qui n'a plus aucun sens.

Oh, tout ça est bien sympathique, et il y a quelques bonnes idées, certes, mais rien de franchement révolutionnaire ou qu'on n'ait pas déjà vu ailleurs (notamment dans L'effet Papillon, qui est un bien bien meilleur film sur le même thème).

Le mélange entre science-fiction et fantastique, amené comme un cheveu sur la soupe, est tout sauf harmonieux. Le film peine vraiment à imposer un univers auquel on peut croire, et de nombreux éléments de l'histoire ne semblent là que pour arranger le scénariste.Et de nombreuses pistes sont lancées, de nombreux personnages sont présentés, sans que la plupart n'ait une réelle finalité.

Il y avait vraiment matière à une vraie découverte, une petite pépite, mais la sauce ne prend pas. C'est à croire que les critiques, inexplicablement positives, n'ont jamais vu de film de science-fiction de leur vie.

En dehors de ça, Joseph et Bruce assurent convenablement.

Et ya de l'action sympa sinon ?

C'est un titre français ?

OK... Je devais pas avoir pris ce qu'il fallait.

J'ai bien aimé le start, mais je trouve la fin ouverte sans intérêt. C'est vraiment pour faire parler "tu penses que... blablabla". Et le tournant gore m'a moyennent plu aussi.

Verre à moitié vide.

Je te l'ai déjà dit, nous n'irons pas au cinéma ensemble. C'est comme ça et franchement, hein, je m'en tamponne le coquillard.

The Amazing Spider-Man: Amazingement nul. Emma Stone, je te déteste, on a jamais autant eu envie de lui mettre des torgnolles, et puis c'est moi ou les effets spéciaux sont moins bien foutus que le premier sipder-man?

Mouais, y'a Bruce qui se la joue Terminator à un moment, quelques scènes de pouvoirs psy qu'on peut un peu voir dans la bande-annonce, mais ça s'arrête là concernant l'"action".

A propos de la bande-annonce, il faut bien reconnaître que, pour une fois, celle de Looper ne dévoile rien d'essentiel. Au contraire, elle laisse complètement de côté une part importante de l'intrigue, permettant au film de partir dans une direction totalement inattendue, même si cette direction n'est pas franchement folichonne. Au moins on n'a pas tout deviné une demi-heure à l'avance grâce aux previews, c'est déjà un bon point.

C'est toi.

et puis ca lui aurait troué le cul de faire une petite préparation physique, Andrew machin, sérieux il a pas la gueule de l'emploi, ils auraient du renommer le film The Amazing Hipster Man quoi.

Il y a la scène avec les grues à la fin, qui retrouve un peu de ça.

Mais sinon, ouais, c'est pas bien super.