Ah oui, au niveau de la technique, c'est impeccable, je dis pas.

Mais t'as pas le droit de faire un film autant formaté avec un pathos exacerbé au possible.

Clairement, le début du film est un calvaire. Ce film ne tient que pour ses batailles épiques.

Euh, ouais bof. J'irais peut-être voir KTS.

The Impossible j'ai cru mourir rien qu'avec la B.A. Clint aurait par contre du prendre les FXs.

Quand une caricature d'Irlandais, membre des Guarda a galway, doit faire equipe avec un type du FBI, ca donne un film sympa en fait.Rien de transcendant, le film est meme long a demarrer, mais des qu'on accroche on reste dedans, et on sourit pendant la plupart des scenes.

Je crois que j'ai pleuré plusieurs fois. Le bouquin m'avait fait cet effet, je crois que la fratrie Brontë, Emily et peut-être encore plus Anne (Charlotte est sûrement plus reconnue, pour ma part j'ai moins accroché à Jane Eyre), est mésestimée dans l'histoire de la littérature ainsi que plus généralement dans la culture des classes moyenne voire sup. A mon avis, c'est parce que ce sont des femmes, qu'elles décrivent l'état de nature comme plus civilisé que celui de la civilisation à laquelle elles appartenaient.

Je viendrai au film après, mais pour comparer, il y a Anna Karenina qui sort bientôt avec Keira Knightley et Jude Law pour la septième fois et je pense que ce n'est pas un roman plus réussi et l'oeuvre d'Emily et Anne n'a rien à envier à celle des grands romanciers russes de leur époque. Quand j'en ai parlé à une camarade qui passe l'agrégation de philosophie cette année (pour vous situer son niveau d'instruction - que j'envie), elle n'en avait jamais entendu parlé, ni des Hauts ni des Brontë, même pas de Jane Eyre, une féministe qui est friande des romans de la seconde moitié du XVIIIe. Apparemment, on pas le droit d'être une femme, d'être brillante et d'être un peu dérangée tandis que pour les hommes, pas de souci (Tolstoï, Gogol, Dosto).Le roman dont il est question ce soir m'avait beaucoup ému il y a 8 ans et je peux dire sans risque qu'il a eu une grande influence sur mes expériences sexuelles par la suite ; je m'étais identifié à Catherine et à sa relation d'avec Heathcliff grâce au style génial d'Emily et l'environnement qu'elle met en place avec une grâce ingénue.

Et j'ai retrouvé tout ça dans le film aujourd'hui. Qu'il soit écrit et réalisé par une femme a beaucoup joué selon moi, elle a parfaitement dirigé les petits et les grands avaient tout à prouver et s'en sont bien sortis (Cathy et Heathcliff étaient émouvant petits et bouleversants dans leur incarnation adulte). D'accord, le film devait beaucoup reposer sur leurs épaules, mais l'état de béatitude contemplative dans laquelle nous plonge Andrea Arnold entre chacune de ses scènes mais aussi mêlée à des sentiments inextricables lorsque les acteurs sont à l'écran est un pari réussi sur un plan formel qui sert joliment et intelligemment le fond.En résumé, c'est beau mais loin d'être inutile comme j'ai eu l'occasion de le penser plusieurs fois lors en tant que lecteur, spectateur ou même, toutes choses étant égales par ailleurs, en tant que créateur.

Pour finir, je tenais à en parler, j'attendais beaucoup de la scène nécro-charnelle et je dois avouer que je la craignais un peu mais juste : WHAOUH. Juste regardez et assumez de kiffer.

A la fin, je me suis mêlé aux spectateurs et j'ai entendu leurs premières impressions : ils n'avaient rien compris.

Bref allez-y, allez-y, allez-y, j'ai encore une place gratuite et j'hésite à y retourner pour mettre une entrée de plus.

J'ai vu des b-a de films qui avaient été primés ou sélectionnés à Cannes et à Sundance (la caméra d'or et le grand prix - que j'irai voir mais que la bande-annonce ne m'a du tout donné envie de voir, super pompeux) ou le prix de Toronto (le film de Laurent Cantet Fox ché pas quoi - d'ailleurs il vient à la salle vendredi après la projection en avant-première du film, encore aucune prise de risque formelle de ce que j'en ai vu) et les Hauts vont tenir la comparaison, si je suis pas totalement teubé.

36.15 MALIFEDENANTI : Je suis le cul entre deux chaises... Pour le Hobbit (en VO 3D), j'ai le choix entre Aix (séance ce matin à 10 h) ou Marseille (mais je dois attendre 17h15).

En plus, j'apprends que le projet local de MK2 serait reparti sous de meilleurs auspices.

Je vais boire mon café, je suis pas encore en état d'absorber toutes ces bonnes nouvelles.

9,6€ la place en étudiant. Sans lunettes 3D.

A Lyon, y a en Imax, mais en VF

Bah j'ai ma paire de la dernière fois.

Ca doit être du passif. Ca fait longtemps que j'ai pas fais de séance avec lunettes actives mais ils ne faisaient que de la location. Ya des piles dedans ou je sais pas quoi.

Dur ou mou, c'est selon.

Si, à Aix au Renoir. Une séance par jour. Si j'avais su...