: Alors oui, les nouvelles technologies, c'est formidable, mais la 3D, ça a 50 ans, et le 4K, y avait le 70mm depuis 40 ans et l'IMAX depuis pas mal de temps non plus.
Ouais, enfin t'es gentil de venir brailler qu'il faut une salle pour le ATMOS (non, sérieux ?) alors que l'IMAX, ça existe peut-être depuis des dizaines d'années ans mais y'avais une salle en France.
Tu te contredis quand ça t’arrange, quoi.
Le 2K, c'est moisi. Mais à terme, on peut espérer enfin avoir des salles "IMAX" en 8K un peu partout en France. Alors qu'en plusieurs dizaines d'années, à cause des coûts, quelques pèlerins profitait de l'imax chaque année.
C'est juste totalement aberrant et entièrement contre le concept même de l'IMAX que d'avoir ouvert pleins de salle IMAX low-cost avant d'avoir la maturité technique pour changer de technologie.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 23:01 le 13/12/2012
Message n° 3527122, posté par koni à 00:12 le 14/12/2012
The Impossible*mini-spoiler dans la critique, je pense que ça dérange pas mais je préfère prévenir au cas où*
C'est un très beau film. Je n'ai pas souvenir avoir autant souffert devant film depuis bien bien longtemps et si j'ai souffert ce n'est pas simplement parce qu'on voit des gens souffrir suite au tsunami. Mais bien parce que Bayona centre sa caméra sur ce qu'on re-doute p-e le plus (un peu comme l'a fait Haneke de manière bien différente cette année d'ailleurs) : la souffrance de l'être aimé. Des blessures, on en verra qu'une brève image. On aura pas le temps de la voir réellement, mais ça suffira à hanter notre esprit pour le restant du film. On se retrouve dans la position proche de celle de l'adolescent "je ne peux pas te voir comme ça". Et tout le long du film sera comme ça, quand la souffrance sera trop forte, la caméra s'arrêtera sur le regard de l'autre.
Je pense que beaucoup sont réticent sur ce film, parce que Bayona a choisi de faire d'une famille de touriste le centre de la dramaturgie (plutôt que de locaux qui ont certainement bcp plus souffert). Mais Bayona est très conscient de ce choix et quand il installe sa famille, on a pas vraiment envie de l'aimer (la fin n'est pas anodine non plus à cet égard). Il la montre dans leur bonheur artificiel. C'est bien en se rapprochant de la mort qu'il va réveiller cette famille et les faire ressentir de vraies émotions.
J'ai beaucoup pensé à Spielberg tout au long du film. Cette façon de cadrer au plus près des visages et ce parcours émotionnel le rapproche bcp du monsieur.
Y a une scène qui m'a littéralement anéanti. Devant le Haneke, j'ai pleuré "logiquement" (putain je lis trop les cahiers). Si la larme est tombée, c'était une larme qui mêlait joie et tristesse, c'était une larme pleine d'affection. Alors que là, devant cette scène anodine, une simple discussion sur les ***, le film part presque dans le fantastique et au niveau émotionnel c'est comme si on m'avait planté un couteau en plein cœur. C'est p-e parce qu'il la place au moment où on l'attend le moins, où on croit avoir un peu de répit, mais mon dieu que c'était fort.
Bon y a quand même un gros point négatif, c'est la musique. Elle appuie constamment de façon très peu élégantes les émotions que l'on doit ressentir. Y a aussi une scène sur lequel je suis assez septique vers la fin, mais j'ai envie de dire que ça reste anecdotique. Et oui, les CGI sont très bien, les scènes de tsunamis très bien faites, mais le cœur du film n'est pas là.
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
*édité à 10:36 le 14/12/2012
Message n° 3527489, posté par Batefer à 15:53 le 14/12/2012
: C'est un très beau film. Je n'ai pas souvenir avoir autant souffert devant film depuis bien bien longtemps et si j'ai souffert ce n'est pas simplement parce qu'on voit des gens souffrir suite au tsunami. Mais bien parce que Bayona centre sa caméra sur ce qu'on re-doute p-e le plus (un peu comme l'a fait Haneke de manière bien différente cette année d'ailleurs) : la souffrance de l'être aimé. Des blessures, on en verra qu'une brève image. On aura pas le temps de la voir réellement, mais ça suffira à hanter notre esprit pour le restant du film. On se retrouve dans la position proche de celle de l'adolescent "je ne peux pas te voir comme ça". Et tout le long du film sera comme ça, quand la souffrance sera trop forte, la caméra s'arrêtera sur le regard de l'autre.
J'ai vu le documentaire "Tsunami: Caught on Camera". C'est très fort aussi, très émouvant, surtout que le parti-pris, comme souvent, est de ne révéler qu'à la fin ce qu'il est advenu des proches de ceux qui témoignent.
Mais curieusement, je ne sais pas si j'ai envie de voir un film sur ça. Le doc me suffit, je pense. C'est déjà suffisamment dur.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 3527554, posté par Sao à 16:33 le 14/12/2012
: Mais curieusement, je ne sais pas si j'ai envie de voir un film sur ça. Le doc me suffit, je pense. C'est déjà suffisamment dur.
Je pense que les deux n'ont rien à voir. A mon avis, on est plus proche d'un film comme L'Empire du soleil de Spielberg.
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 3527683, posté par Fresh Prince à 17:42 le 14/12/2012
: C'est une très jolie critique. Vraiment. Mais quid du formatage du film et du pathos exacerbé qui m'ont quasiment gâché ma séance ?
Bah je suis désolé, mais il va falloir développer. Je ne vois pas en quoi ya des "excès de pathos" ou du formatage.
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 3527720, posté par Fresh Prince à 18:04 le 14/12/2012
: Bah je suis désolé, mais il va falloir développer. Je ne vois pas en quoi ya des "excès de pathos" ou du formatage.
C'est formaté au possible pour réussir aux oscars, ce film.
T'as parlé de la musique, mais y a pas que ça.
Rien que la scène où le père est au téléphone...
Et ça rejoint parfaitement l'idée du pathos. Ce film, devant, tu dois chialer toutes les larmes de ton corps, sinon t'es pas humain. C'est écrit en gros sur l'affiche, tous les critiques le disent, alors les spectateurs se mettent aussi à le dire... Etc.
J'en ai même lu le comparer à Titanic en disant "on pleure plus que devant Titanic quoi !".........
Message n° 3527803, posté par Baje à 18:42 le 14/12/2012
: Côté prix, Pathé doit arrêter la drogue. Soit disant que le HFR n'augmente pas le prix, il faut alors qu'ils m'expliquent les 13 euros 70. C'est vraiment n'importe quoi. La salle est nickel mais le prix aberrant.
Baje, tu l'as vu ou à Paris?
-- 1/3 de pulco, 1/2 d'eau et le reste de limo...
Message n° 3527840, posté par Baje à 19:24 le 14/12/2012
: Côté prix, Pathé doit arrêter la drogue. Soit disant que le HFR n'augmente pas le prix, il faut alors qu'ils m'expliquent les 13 euros 70. C'est vraiment n'importe quoi. La salle est nickel mais le prix aberrant.
J'ai souvenir avoir payé 17 francs suisse, il y a quelques temps pour un film 2d à Genève. Je n'imagine pas combien je vais payer pour the hobbit quand je vais y aller à Noël. (il y sera en VO contrairement à là où j'habite). Je tiendrais au courant ^^.
-- -Ouh pinaise!-
Message n° 3527863, posté par AnTiX à 20:14 le 14/12/2012
: Et ça rejoint parfaitement l'idée du pathos. Ce film, devant, tu dois chialer toutes les larmes de ton corps, sinon t'es pas humain. C'est écrit en gros sur l'affiche, tous les critiques le disent, alors les spectateurs se mettent aussi à le dire... Etc.
C'est ça ton argumentaire ? "tous les critiques le disent" le filme est mal aimé dans la scène critique Fr et comme d'hab vu qu'ils ont tous le même avis, bah voilà... C'est pas parce que tu pleures devant un film que c'est obligatoirement patho, faut arrêter un peu.
Tu parles de la scène du téléphone (enfin tu l'évoques) :
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
*édité à 20:16 le 14/12/2012
Message n° 3527866, posté par Fresh Prince à 20:20 le 14/12/2012
: C'est ça ton argumentaire ? "tous les critiques le disent" le filme est mal aimé dans la scène critique Fr et comme d'hab vu qu'ils ont tous le même avis, bah voilà... C'est pas parce que tu pleures devant un film que c'est obligatoirement patho, faut arrêter un peu.
Bah là, faut apprendre à lire par contre... C'est pas mon argumentaire, c'est un fait.
: Bah là, faut apprendre à lire par contre... C'est pas mon argumentaire, c'est un fait.
Vu que y a pas une seule trace d'argument autre part, j'ai cru que c'était un argument d'autorité.
My bad.
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 3527873, posté par Fresh Prince à 20:29 le 14/12/2012
On ne voit que deux choses dans le film : la souffrance des héros, et leur amour les uns pour les autres. M'oblige pas à quoter la définition de Pathos, je t'en prie...
Je peux continuer et citer bien d'autres exemples si tu le souhaites.
Je sais pas, peut-être que tu vois pas les choses de la même façon, mais devant ce film, tu dois avoir mal, tout est fait pour qu'on souffre autant que les héros, qu'on ait mal pour eux, et compagnie. Y a plein de trucs qui n'étaient absolument pas nécessaires (cf les spoils plus haut) et qui sont pourtant légion dans ce film.
Putain, c'est limite un torture porn réalisé par une main de maître, le truc.
*édité à 20:34 le 14/12/2012
1.00
Message n° 3527875, posté par tenia à 20:32 le 14/12/2012
: C'est juste totalement aberrant et entièrement contre le concept même de l'IMAX que d'avoir ouvert pleins de salle IMAX low-cost avant d'avoir la maturité technique pour changer de technologie.
Je ne sais pas quand ont ouvert les salles aux USA, mais je ne suis pas sûr que le timing d'ouverture fut le véritable problème, mais plutôt une question d'extension du parc par la suite.Aujourd'hui, qu'est-ce qui empêche d'étendre les infrastructures IMAX existantes pour leur permettre d'accepter les bobines IMAX de longs métrages pour diffuser partout du Dark Knight et autres ?
A mon avis, c'est uniquement une question de rentabilité et de taux de pénétration.
De mémoire, The Dark Knight avait fait un parcours extrêmement impressionnant en IMAX aux USA. Je ne suis pas certain qu'en France, si on avait eu le même parc IMAX (en %), cela aurait donné les mêmes chiffres (de la même manière qu'en vidéo pour la part BR / DVD par exemple).
Mais je suis tout à fait d'accord avec toi.
Aujourd'hui, on a je ne sais plus combien de salles IMAX en France, mais une seule peut diffuser du long métrage, et sert donc réellement à quelque chose.
: Le 2K, c'est moisi. Mais à terme, on peut espérer enfin avoir des salles "IMAX" en 8K un peu partout en France. Alors qu'en plusieurs dizaines d'années, à cause des coûts, quelques pèlerins profitait de l'imax chaque année.
Oui, enfin, ce qui s'applique à l'IMAX s'applique au 2K, à ce moment là.Pourquoi avoir étendu un parc de VP dépassé en 3 ans ?Quant à "l'IMAX 8K" un peu partout en France, on tient plus de l'utopie qu'autre chose. Il faudra déjà qu'il y ait du matos à diffuser comme ça, avec un bond qualitatif suffisant pour que les gens paient le surcoût à la place pour rentabiliser tout ça.
Demande autour de toi à propos du 4K ou du BR.Avec les taux de pénétration et de connaissances qu'on a en France, je suis bien moins optimiste que toi quant à l'évolution technique en salles.
J'aimerais que tu aies raison, je dis pas, hein.Mais j'y crois pas.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !