Va le voir, comme ça tu pourras nous dire ce que tu as aimé.

OK. J'irais le voir cette semaine.

Le fait que le film soit proposé dans une copie aussi belle lui apporte beaucoup. Ca rend le film encore plus zen, encore plus pur, plus naturel.

Car Alexandre, c'est une ode, et plus qu'à la paresse, c'est une ode à la nature, au naturel, au carpe diem puissance 10.

On a Philippe Noiret qui ne joue plus, qui est Alexandre, ce pauvre bougre qui n'en demandait pas tant d'avoir une femme pareille, mais qui aspire simplement à un peu (bon, OK, beaucoup) de tranquillité. Ce n'est pas tant qu'il est simplet, ou fainéant, ou maladroit, non. Il serait visiblement capable de pêcher de quoi nourrir tout un village, notamment. Mais il veut juste profiter du temps, profiter de la vie, du soleil dans les champs de blé.

Autant dire que regarder ça un dimanche soir ne donne pas franchement envie de se lever le lendemain matin.

Une des seules petites choses dommage dans Alexandre le bienheureux, c'est toute cette troupe d'acteurs mise en retrait, tant dans leur utilisation que par le fait que Noiret leur vole constamment la vedette. Carmet et Pierre Richard se débatte tant qu'ils peuvent, Paul Le Person fait avec son personnage têtu jusqu'à la bêtise, mais rien n'y fait.

Et puis, il y a aussi Marlène Jobert, qui illumine la 2e moitié du film, mais se retrouve coincée dans un final expédié comme jamais, sorte de boucle bouclée semblant être écrite juste pour montrer qu'Alexandre n'est pas dupe.

Dommage car on ne voit pas le temps passer, malgré le fait que notre héros ne fait, eh bien, pas grand chose.

8.5/10

AnTiX n'est pas abonné à So Film, allô. Mais tu peux me demander à moi, si tu veux, et je te dirais.

J'ai adoré.

Un scénario à peu près travaillé, parcourus d'invraisemblances assez marrante, voir portnaweske, des répliques qui font que tu te dis "WTF ?" avant d'avoir le sourire aux lèvres comme à une certaine époque. Une histoire qui te balance pas trop devant la tronche qu'elle déchire sa race et que c'est une nouvelle révolution avant que tu vois tout ça s'effriter à chaque instant parce que ça a été écrit avec le cul mais que le cul qui l'a écrit semble avoir imaginé faire un putain de chef d'oeuvre.

Une réalisation assez tip top, un perso principal qui ressemble à quelque chose tout en ne ressemblant à rien, armé de sa bite et de son couteau (ou pas) et tu te dis que bien sûr qu'il va leur latter la gueule.

Robert Duvall. Werner Herzog. Non, c'est pas objectif.

J'aurais pu trouver ça totalement énervant et putain de raté si j'avais pas senti que tout ça était fait exprès, que tous les trucs balancés n'importe comment étaient là pour divertir. Après, entre le sérieux et le débile qui viennent se balancer devant le spectateur après un changement de plan, je pense que beaucoup doivent détester.

Ça me donnerais presque hâte de découvrir MI5. Et d'espérer dans un coin de mon cerveau, en sachant pertinemment que ça sera pourri, un numéro 2.

C'est quoi le rapport avec MI5 ?

Tu m'intrigues là, j'avais pas l'intention de voir Jack Reacher, mais je vais peut-être changer d'avis.

Ce sera peut être réalisé par le même réal.

The Hobbit (1977)

Si on oublie les dessins qui ont plutôt mal vieilli, c'était pas mal dans l'ensemble. Le bouquin était respecté, et j'ai même eu la surprise de découvrir que Jackson avait probablement pompé quelques trucs. La chanson de la vaisselle et du Mont Solitaire notamment.

Beorn n'apparaît malheureusement pas...

J'ai mis plusieurs jours à le terminer, alors qu'il est plutôt court...

Niveau dessins, c'est pas une réussite, surtout quand on voit la tête de Gollum, mais pour le reste, j'ai bien apprécié, ça restait dans l'esprit du bouquin.

Faut aimer.

C'est pas un chef d'oeuvre mais je crois que c'est ma première surprise de 2013. Je m'attendais quelque peu à une daube et pis non.