Sujet n°16269 créé le 15/01/2009 à 23:20 par Fresh Prince - Vu 2378777 fois par 24228 utilisateurs
tenia
Il y a quelque chose qui clochera toujours dans Le cerveau, probablement parce qu'il pointe péniblement à 1h54.
C'est bien dommage, car il y a une certaine hystérie souvent hilarante, avec une troupe d'acteurs dont on ne sait réellement qui est le plus intéressant, le plus amusant.Il y a évidemment Bourvil, mais dans un style habituel, routinier, et donc peu surprenant, et pas forcément le plus amusant. Il y a Bébel, au sommet de sa forme, doté d'un personnage à l'écriture fine au niveau du timing du rire, plein de bons mots et de gouaille.
Mais il y a aussi une poignée de seconds couteaux ne déméritant pas. Eli Wallach n'est pas forcément le mieux employé, la faute à un personnage lourd et balourd, mono dimensionnel et surtout rapidement lassant. Si on peut rire un moment de son rôle de macho protecteur, quelque part autour du caïd gauche comme pas permis, cela finit par s'effriter assez vite. Qui plus est, le moteur féminin du film est d'un inintérêt certain, sorte de jolie plante sans grande utilité ou personnalité.
Mais la vraie surprise, c'est un David Niven qui semble s'amuser comme un petit fou, complètement à contre emploi, décalé mais sobre comme un Monty Python, sorte de John Cleese perdu à Paris transformant le film en folie furieuse, et volant le film à lui seul. Il faut le voir faire sa présentation animée, courir après ses sacs d'argent, ou balancer des feux d'artifices à la tronche de Wallach. Son enthousiasme de grand enfant est extrêmement communicatif et illumine indéniablement le film.
Oury semble avoir bien compris ça, et se garde bien de mettre Niven trop en retrait, et c'est probablement la force (mais aussi la faiblesse) du film : réussir bon gré mal gré à entre-croiser 3 lignes narratives. Le souci, c'est le manque de sens du rythme et de cohésion dans cette narration parallèle, certains passages étant bien moins intéressants, bien moins drôles que d'autres. De plus, Oury et Thompson n'étant pas Audiard, le film joue moins sur la truculence des dialogues que sur une comique de situation qui peut faire mouche, mais manque trop souvent sa cible. Aujourd'hui, on aura donc bien du mal à voir dans Le cerveau un équivalent des sommets de la comédie française "classique" comme la trilogie Lautner / Audiard / Ventura, ou le diptyque Bourvil / De Funès Le corniaud / La grande vadrouille.
Reste donc, cependant, une hystérie progressive qui fait du bien au film, et l'envoie progressivement vers quelque chose de fondamentalement fun et rigolard, qui plus est aidé par l'enthousiasme de Niven, et donne au film une 2nde partie bien plus enlevée et autrement moins oubliable.
--
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
tenia
Wong Kar-wai fait du Wong Kar-wai.Démarrant dans l'ultra-maniérisme (ralentis constants, mise en scène syncopée et lancinante, gros plans sur une goutte d'eau, un tissu, un pied, transformant le film en bande-annonce géante), The Grandmaster prend un semblant de contre-pied dans la vague de biopic sur Ip Man, en se portant plus sur les personnages traversant ce pan de l'Histoire chinoise que sur les bastons pouvant en résulter.
Cela n'empêche nullement, ce dès les toutes premières minutes, WKW de nous balancer une baston (sous la pluie, bien sûr, ça fait plus classe) pas piquée des hannetons. Et force est de se rendre compte que son style visuel sied plutôt bien à l'exercice. Si on perd affreusement en lisibilité, les personnages sont sublimés par une concentration sur la personne plus que le geste et son résultat.
Dans une grande fresques travaillée, mais aussi constamment entre-coupée d'ellipses ou de flash-backs rendant la construction narrative au bord de l'effondrement (pourquoi les grandes fresques durent le plus souvent 3h ? Parce que moins, c'est trop court), The Grandmaster essaie tant bien que mal de faire exister la poignée de personnages autour de Ip Man et la période chinoise charnière des années 30 à 50.
Problème, et de taille : la construction elliptique finit par lasser et prendre le pas sur le développement de l'épaisseur des personnages, qui finissent par devenir des fantômes coincés dans des situations mélodramatiques au possible, tout cela étant d'autant moins intuitif à suivre que WKW ne s'embarrasse d'aucun maquillage pour vieillir ou rajeunir ses acteurs en fonction de l'époque. Difficile du coup d'être vraiment touché quand WKW sort les gros violons, coupe le son, et laisse Tony Leung pleurer ses gamines, dans ce qui aurait du être un pic émotionnel du film, mais se retrouve en pratique au bord de l'involontairement kitsch.
Dommage aussi que la photographie maronnasse du film soit aussi laide 90% du temps, et que la musique soit si présente (aller, 1h55 de film 1h50 de musique).
Reste cependant un film qui évite de trop durer (en pointant à 1h55, on ne sort pas avec l'impression d'avoir assisté à un film interminable, juste un peu longuet), et une patte visuelle adaptée à ce WKW veut montrer : un hommage à une période révolue où se battaient les codes d'honneur au milieu de regrets d'une vie plus belle et plus juste, une jolie passation de savoir avant que le temps ne soit passé.
A noter une petite séquence de baston illisible et hyper-giga cut une minute après le début de générique de fin, et rappelant douloureusement à quel point un des soucis du film, c'est aussi d'être un peu le cul entre deux chaises.
--
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 21:01 le 06/05/2013
Nao
Jack Reacher (2012) : Oh bah c'était sympa comme tout. Ultra classique, super lent, intrigue trop simple, pas assez d'explosions, mais ça se tenait d'un bout à l'autre, et on se retrouve étrangement fasciné par tout ce merdier.
Les scènes cliché (le torse poil dans la chambre, l'attaque surprise de la maison d'un suspect...) étaient hilarantes, et les (trop) rares combats fort sympathiques (avec de la pluie, pour faire style).
Plein d'acteurs chouettes qui avaient tous l'air de se demander ce qu'ils foutaient là. Plein de scènes totalement nawak (le coup des doigts, sérieux ?), mais bon, passé un certain point ça dérange plus vraiment.
Je suis allée lire la description du Jack Reacher des livres. J'ai ri. Mais j'aime bien Tom Cruise, dans le fond, moi ça m'allait.
Nao
spaces a dit
Sans pretention. Ça se regarde bien.Mention pour la BOF.
le 20/04/2013 à 19:38
:Sans pretention. Ça se regarde bien.Mention pour la BOF.
C'est fou, tout le monde dit du bien de la musique, alors que c'est le truc qui m'a le plus énervée tout du long.
homereb
nam3 a dit
J'ai lancé ce truc en connaissant uniquement le nom du film, et les noms de Wahlberg et de Crowe. Résultat des courses, on tient un bon thriller politique, limite une petite série B avec un casting tout de même assez ronflant. C'est pas forcément super bien maitrisé tout du long, mais y a du mérite dans ce premier film d'Allen Hughes (son frère jumeau et lui ont réalisé ensemble quelques films dont Menace II Society). Marky Mark tient le film de bout en bout, et on se laisse prendre au jeu. Pour tuer le temps, ça marche super.
le 13/04/2013 à 18:30
:J'ai lancé ce truc en connaissant uniquement le nom du film, et les noms de Wahlberg et de Crowe. Résultat des courses, on tient un bon thriller politique, limite une petite série B avec un casting tout de même assez ronflant. C'est pas forcément super bien maitrisé tout du long, mais y a du mérite dans ce premier film d'Allen Hughes (son frère jumeau et lui ont réalisé ensemble quelques films dont Menace II Society). Marky Mark tient le film de bout en bout, et on se laisse prendre au jeu. Pour tuer le temps, ça marche super.
--
I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Batefer
homereb a dit
Un autre avis ?
le 20/04/2013 à 21:28
:Un autre avis ?
--
je parles pas au cons sa les instruits
je parles pas au cons sa les instruits
homereb
Batefer a dit
Il sort au ciné dans deux mois.
le 20/04/2013 à 21:32
:Il sort au ciné dans deux mois.
--
I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
tenia
Baje a dit
Je ne trouve pas un seul élément à sauver dans ce film...
le 20/04/2013 à 23:46
:Je ne trouve pas un seul élément à sauver dans ce film...
--
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
Baje
tenia a dit
Tony Leung ? Les ralentis ? La musique d'Umebayashi ?
le 20/04/2013 à 23:50
:Tony Leung ? Les ralentis ? La musique d'Umebayashi ?
Je crois même que la musique serait même passé mieux sans rien autour, juste dans mes oreilles les yeux fermés. C'est tellement pourri ce qui m'est passé devant les yeux que la musique n'a pas aidé.
- La technique totalement moisie. Filmé avec des caméras pourris et/ou dans des conditions abominable (où on a assassiné le directeur photo avant le début du tournage) et/ou c'est fait exprès, ce qui est encore pire.
95 % du film a été tellement mal filmé (intentionnellement ?) que tout est blindés de bruit vidéo à ne plus savoir quoi en faire, comme quand on tente de prendre une photo de soirée avec un numérique à 50 € en F15 et qu'on se retrouve avec un écran noir et bleu. Et là on active un débruiteur vidéo bien puissant. Et on obtient l'image de Grandmasters ou tout est flou, jamais net (sauf dans quelques plans, qui se ballade au milieu des autres sans aucune logique et ou on voit se balader tous les gros points bleu derrière. Sauf que là, les personnages ont une belle définition).
J'a eu l'impression de voir une copie bluray massacré par une remasterisation à deux francs où comme seul effet on a balancé un débruiteur bien violent pour cacher le grain. Bon sauf que du grain bleu, j'avais personnellement jamais vu. Même dans Blair Witch, je crois. Ya des plans tellement bouffés par le débruiteur que l'ensemble de l'image bave dans une bouillie visuelle. C'est hallucinant. Et dire que ça doit être fait exprès.
- La réalisation. Ya pas un combat qui vaut le coup. Pas UN. On est sur un putain de film de KungFOU. Putain, c'est ouf. Même si c'est à la sauce Wong, putain, tu filmes des combats, mec !
450 heures de tournage (!!!!) pour la scène d'ouverture où l'on ne voit absolument rien du début à la fin. Tout est filmé en gros plan, on voit le chapeau du mec qui tourne, un coup de pied, du fer qui prends cher, le chapeau, un mec qui tombe pendant moins d'une seconde, un pied qui tourne, un bout de fenêtre qui mange, le chapeau. Mais merde, t'as engagé un chorégraphe bordel de merde, tu viens de niquer combien de mois de son boulot ?
Et c'est comme ça pendant tout le film, ya pas un combat qui ne vaut le coup, même pendant une petite dizaine de secondes. On ne verras jamais rien, si ce n'est un pied, un mouvement de bras, un pied, une tête qui mange, un pied, une main.
Deux années de montage pour UNE scène du film, celle où on comprends sans doute le moins de choses. Ya des pieds qui tourne, c'est joli mais le combat ? Putain.
On a un champion national, qui l'est devenu grâce à son entrainement pour le film, dont on ne verra jamais le talent, un acteur principal qui s'est entraîné comme un forcené dont on verra les mains et les pieds qui tournent. Putain, pas foutu de réussir une putain de scènes de combat.
Quand ya eu un plan large de Zhang Ziyi, qui doit durer deux secondes, j'ai presque applaudi vu que c'était la première fois qu'on pouvait voir à quoi ressemblait le kung fu. Ce fut bref.
Une photo immonde, un montage ignoble, des scènes de combats plus bidon qu'un seagal (non mais sérieux, merde !), des dialogues moisis qui se la joue kung fu master pour te dire "Tu ne dois pas te sentir supérieur" "Je t'aime et j'atomiserais des montages pour toi".
Je pense que Ziyi Zhang pouvait tourner une seule scène, ensuite on faisait tout en numérique. Je pense que son uni expression (on ne peut pas considérer que le collyre qui coule de son oeil soit une deuxième expression) m'a donné envie de la brûler.
--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 00:11 le 21/04/2013
Baje
tenia a dit
Je crois que tu confonds la photo du film avec la qualité du DCP, visiblement monté en cata par Wild Bunch parce que WKW leur a filé le matos à la dernière minute.
le 21/04/2013 à 00:10
:Je crois que tu confonds la photo du film avec la qualité du DCP, visiblement monté en cata par Wild Bunch parce que WKW leur a filé le matos à la dernière minute.
Même si tout est net, nickel, sans truc bleu infect, la photo est immonde. C'est bien joli de voir des pieds en gros plans, le gros plan d'un mec, mais ya rien qui est correctement utilisé. Les décors sont jamais mis en valeur.
--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 00:14 le 21/04/2013
tenia
Baje a dit
450 heures de tournage (!!!!) pour la scène d'ouverture où l'on ne voit absolument rien du début à la fin. Tout est filmé en gros plan, on voit le chapeau du mec qui tourne, un coup de pied, du fer qui prends cher, le chapeau, un mec qui tombe pendant moins d'une seconde, un pied qui tourne, un bout de fenêtre qui mange, le chapeau. Mais merde, t'as engagé un chorégraphe bordel de merde, tu viens de niquer combien de mois de son boulot ?
le 21/04/2013 à 00:08
:450 heures de tournage (!!!!) pour la scène d'ouverture où l'on ne voit absolument rien du début à la fin. Tout est filmé en gros plan, on voit le chapeau du mec qui tourne, un coup de pied, du fer qui prends cher, le chapeau, un mec qui tombe pendant moins d'une seconde, un pied qui tourne, un bout de fenêtre qui mange, le chapeau. Mais merde, t'as engagé un chorégraphe bordel de merde, tu viens de niquer combien de mois de son boulot ?
Justement, précisément, et au contraire.La scène d'ouverture et sa mise en scène resserrée est précisément ce qui résume le film.
On se fout de la lisibilité, du geste, du mouvement. Ce qui importe, c'est tout le reste, le monde, le temps, les personnes.
C'est, je trouve, tout sauf foireux, mais c'est clair que ce n'est pas ta scène de baston classique.Parce qu'on est chez WKW, pas Wilson Yip.
Baje a dit
Ça ne peut pas être la diffusion, vu la gueule du truc. C'est impossible.
le 21/04/2013 à 00:12
:Ça ne peut pas être la diffusion, vu la gueule du truc. C'est impossible.
La scène post-générique a une définition SD. Tout le monde sur Classik dit que le DCP est pourri. Perso, je t'avoue que j'ai rien vu côté bruit vidéo.
--
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
tenia
Baje a dit
Pourquoi faire s'entraîner les acteurs, pourquoi engager un chorégraphe ?
le 21/04/2013 à 00:12
:Pourquoi faire s'entraîner les acteurs, pourquoi engager un chorégraphe ?
J'ai tout de même du mal à comprendre comment on ne peut pas voir un résultat typiquement Yuen Woo Ping à l'écran, tant ça se voit à tous les instants, ni comment on peut trouver qu'il n'y a aucun travail de chorégraphie que ressort.
--
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
Baje
tenia a dit
C'est, je trouve, tout sauf foireux, mais c'est clair que ce n'est pas ta scène de baston classique.Parce qu'on est chez WKW, pas Wilson Yip.
le 21/04/2013 à 00:15
:C'est, je trouve, tout sauf foireux, mais c'est clair que ce n'est pas ta scène de baston classique.Parce qu'on est chez WKW, pas Wilson Yip.
Viens pas me parler de WY pour justifier cette merde. Hein, s'il te plaît. Pas parce que lui fait de la merde que l'autre non.
tenia a dit
On se fout de la lisibilité, du geste, du mouvement. Ce qui importe, c'est tout le reste, le monde, le temps, les personnes.
le 21/04/2013 à 00:15
:On se fout de la lisibilité, du geste, du mouvement. Ce qui importe, c'est tout le reste, le monde, le temps, les personnes.
--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Liste des sujets \ Les derniers films que vous avez vus.
L'envoi de messages anonymes est désactivé. Veuillez vous connecter pour poster un message :