: Ok. Mais j'ai du mal à comprendre ce genre de soutien quand un mec va en prison. C'est comme avec Polanski. Si ils sont coupables, qu'ils croupissent en prison.
Après, voilà, on peut considérer, même de loin, que la peine est trop lourde et la condamnation injuste au regard des charges.
La comparaison avec Polanski est tendancieuse, McT n'a pas été condamné pour pédophilie, là, c'est largement moins grave.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 3671718, posté par Baje à 12:32 le 25/05/2013
Car avant cela, il faut se farcir 1h30 d'un film chiant, creux, moche et extrêmement désagréable côté sonore.
Chiant et creux car vide d’événements, d'enjeux. Les personnages tournent à vide, pour une simple histoire de vengeance qui aurait pu tenir en un épisode de 22 min. Mais non, Refn fait du cinéma, et étend donc cela à 1h30 plus remplies de digressions et de saynettes que d'un véritable fond, entrecoupé d'un Thailandais qui passe son temps à chanter du karaoké et sortir son sabre tout en ayant un 6e sens, Kristin Scott Thomas plus vulgaire que les prosti-putes qui jonchent le film, Ryan Gosling qui tire la tronche pendant tout le film, serre les poings pendant 15 plombes ou se chope des hallus abstraites jusqu'au ridicule, et des 2nds rôles là pour crever comme des merdes après 3 lignes débiles de dialogues chacun.
Moche car malgré une mise en scène travaillée, il faut se farcir un côté ultra-pompier, faits de travellings latéraux ralentis soutenu par une musique à l'orgue, et dotée à 80% d'une photo rouge dégueu qui finit par lasser complètement, malgré une poignée de plans vraiment beaux mais complètement poseurs. Je suis persuadé que si un livre "The Art of Only God Forgives" sort, il sera plus intéressant que le film dont il est tiré.
Et puis extrêmement désagréable car inutilement agressif côté sonore. C'est simple, j'ai eu l'impression d'être à l'usine pendant 1h30. Je n'ai contre être agressé au cinéma. Mais pas au point de donner envie de se barrer. C'est un repousse-spectateur, quelque chose qui nivelle le film par le bas, en lui donnant un côté outrancier ridicule qui donne envie de baisser le son. Au bout du 3e bruitage surdimensionné du sabre thailandais, tu commences doucement à soupirer. Mais quand la musique se met à balancer des pistes qui ramènent aux pires scores balourds de Hans Zimmer, puis à te balancer des gros orgues qui tâchent, c'est juste trop.
Alors on pourra évidemment dire "oui mais c'est aussi une réflexion sur la violence", tout ça. Mouais. Ce que je vois surtout, c'est que le film se fait bien plus graphique que Drive. Quand on me dit que la scène de l'ascenseur de Drive, c'est ce qui fait venir les spectateurs, y a alors un gros problème parce que ce qui faisait, précisément, fonctionner Drive, c'était le fait qu'il ne se vautrait pas dans cette violence outrancière graphique avec-une-photo-rouge-pour-bien-montrer-comment-c'est-glauque. Only God Forgives fait précisément le contraire.
Reste une dernière confrontation thématiquement intéressante dans la volonté de Julian de clôturer une fois pour toute la spirale de la violence.
3/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 18:30 le 25/05/2013
Message n° 3671922, posté par FP Unchained à 18:05 le 25/05/2013
Stoker (2013) #2013# : "Produced by Wentworth Miller.- The fuck ? Il est toujours en vie ?- Written by Wentworth Miller.- Wait, whaaaaaa ?"
Après un début assez poussif, Jackie Weaver arrive à l'écran. Et là, mes amis, le film prend une toute autre dimension.
Matthew Goode prouve une fois de plus être un acteur hors-normes, véritable "personnage" de la filmo de Park Chan-Wook, à qui il faudrait vraiment confier plus de rôles.
Juste, effrayant, attachant, mais toujours magnifique, il porte sur ses épaules un thriller à la base banal mais transcendé par la réalisation du sud-coréen.
Non pas aidé par le reste du casting - on retrouve enfin Nicole Kidman et Wasikowska ne cabotine pas autant que par habitude - Matthew Goode se révèle être un méchant sur lequel on pourrait avoir 150 films tant il est passionnant par son jeu, mais aussi par l'histoire de son personnage.
Quand, en plus de cela, Park Chan-Wook nous offre un film au visuel proche de la perfection, une réalisation si chiadée qu'on en croirait que c'est facile, difficile de ne pas se dire là que l'on tient l'un des films les plus intéressants de ces six premiers mois. Magnifié par quelques séquences au piano composées par M. Philip Glass, Stoker explose dans une révélation finale aussi inattendue que forte en émotions.
Un grand film qui va vite devenir un must-have en blu-ray, je le sens.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3671926, posté par FP Unchained à 18:08 le 25/05/2013
Salut bon j'ai pas pris le temps de mater les réponses donc... :)
pour moi déjà je trouve que les séries sont plus créatives en ce moment que le cinéma, j'y trouve plus mon compte... :(
Jack Reacher (très bien)Zero Dark Thirty (très bien surtout si vous avez aimé Homeland...)Upside Down (moi j'ai bien aimé... mais ya bcp de mauvaises critiques)The Place Beyond the Pines (pas mal un peu un "drive" like mais bien quand même)Infiltré (çà le fait)
A la rigueur :Die Hard 5 (çà se regarde)Parker (correct)
Non lol, c'est un avis personnel peut-être... mais je trouve que son jeu, les silences, la façon de filmer, l'ambiance etc... çà m'a vraiment fait penser a DRIVE en allant plus loin que l'acteur principal soit le même dans les deux films... ya un côté 80 dans les deux aussi je trouve je sais pas trop comment l'exprimer...
ya des similitudes je trouve mais c'est peut-être moi qui abuse...
La partie sur Gosling fait un peu Drive (pas trop de dialogue, de la violence qui peut arriver d'un moment à l'autre, etc.), mais le reste, c'est pas du tout la même chose.J'ai bien aimé le film, il y a 3 ambiances différentes qui s'emboîtent bien.
Hansel & Gretel (2013) : vous êtes durs, c'était rigolo, et yavait plein de sang J'ai bien aimé que la plupart des effets spéciaux soient faits en dur (enfin en carton et en mousse), et pas en images de synthèses. Du coup c'est ridicule, mais inventif, à défaut d'être ridicule et faire mal aux yeux.
Message n° 3672743, posté par AnTiX à 19:00 le 26/05/2013
: Une convention collective existe, elle n'a jamais empêché certaines pratiques qui sont devenues des habitudes. Un - 30 % sur le tarif conventionné par exemple, est monnaie courante. Avec bien d'autres manquements. Parce que les temps sont durs, tu comprends. Mais là n'est pas le seul problème. Sous prétexte que tu travailles pour un "génie", un vrai "artiste", tu dois être prêt à tout encaisser. Mouais. Alors qu'on produise moins, mais qu'on produise mieux.
Non, la convention collective n'est pas en vigueur (elle le sera déjà le 1er Juillet). Si c'était le cas, on ne pourrait pas "négocier" en dessous du tarif. Ca serait hors-la-loi. Aujourd'hui oui, c'est monnaie courante un -20, -30, -50% sur le tarif syndical. Mais ça ne sera bientôt plus possible, ce qui risque de poser bien des problèmes aux petites productions (même si à priori y aura une annexe pour permettre plus de souplesse aux petites prods).
Ensuite j'ai jms dit que tu dois être prêt à tout encaisser sous prétexte de bosser avec un artiste. Mais moi les pratiques qui sont décrites là, à partir du moment où les mecs sont payé, il n'y a pas grand chose qui me choque. Je trouve que l'article mais surtout en lumière une coupure de la communication entre une certaine partie des techniciens (parce qu'il y a aussi des techniciens qui n'ont eu aucun pb) et ça qui est dommageable.
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 3672784, posté par Nao à 19:30 le 26/05/2013
Trance (2013) :Moué... mais non. Un petit film étriqué, avec de petits acteurs étriqués qui se donnent du mal, mais au final, ça fait peine. Ce qui m'a le plus gênée, outre l'omniprésence d'une sexualité et d'une rape-culture bizarrement présentée, c'est le revirement de milieu de film, qui remet en question tout ce qu'on avait pu ressentir envers les personnages jusque là. Au final, le tournant arrive peut-être trop tôt, ou trop tard, je ne sais pas, mais je n'ai pas réussi à prendre au sérieux quoi que ce soit pendant la dernière demie heure. J'aurais presque aimé encore plus de folie, là on a un sentiment de s'être fait entuber du début à la fin, mais ça fait même pas plaisir.
Cassel était terrifiant et sulfureux dans Black Swan, avec un accent sexy, et une présence démente, tout en creux et en ombres. Là, il est trop vite présenté et on a du mal à le considérer comme un méchant, un manipulateur ou un type manipulé... C'est juste mou, à l'exception de quelques scènes, qui au final perdent leur puissance, répétées ad nauseam.McAvoy était pathétique et désespéré dans The Last King of Scotland, le contrepoint parfait à un Forrest Whitaker terrifiant... et là il joue la même corde du type perdu pendant une moitié de film, avant que ça parte en biscotte, et qu'au final on n'ait plus aucun intérêt pour le personnage.Rosario Dawson était pas vraiment belle, pas vraiment forte ni fragile, pas vraiment là, dans le fond.
Restent les images, toujours jolies, parce que Danny Boyle a pas trouvé sa caméra dans une pochette surprise. Mais ça ne fait pas tout. Autant, dans 127 Hours, il n'y a, techniquement, aucun scénario, juste de la survie, et on est tenus en haleine jusqu'à la dernière seconde, autant là, le film se démène comme il peut avec le merdier qui lui tient de scénar, et on a même plus envie de les suivre. Parce que les répétitions sont trop envahissantes, parce qu'on a plus aucune empathie pour des personnages épais comme du papier à cigarette, et que la seule qui pourrait racheter l'ensemble, l'hypnotiste censée être géniale, est tout aussi brisée et invisible que les autres.
Message n° 3672816, posté par Finally à 19:55 le 26/05/2013
Je viens de mater 40 minutes de Star Trek : The Motion Picture.J'ai jamais vu un film ressembler autant à un making of des maquettes et SFX."On a dépensé $25M pour ça, alors on va vous les montrer, ces putains de SFX !"
Suivi d'un plan de 15 min d'un vaisseau survolé au ralenti, pendant que tout le cast mate un écran vide, la bouche ouverte. Sauf Spock, qui tire la gueule, évidemment.
Wou hou.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3673236, posté par Baje à 23:19 le 26/05/2013