The Host le début : "My name is healer Fords". Alors que bon, normalement, c'est juste "Marche sur les eaux", son nom. Ca commence bien, s'ils dénaturent les seuls trucs cools du bouzin. Je passe bien sûr sur le cast de Diane Kruger alors que la traqueuse devrait plutôt ressembler au professeur Ombrage dans Harry Potter, hein. Mais ça je l'ai déjà dit aux b-a.Je sais pas quels trucs ils ont sacrifiés sur ce perso, mais j'ose espérer qu'ils ont pas sacrifié le plus important.

Putain et la trad qui arrange rien, "Seekers" traduit par "débusqueurs" alors que normalement c'est "traqueurs".

Bon Gaby est jolie, même si elle ressemble pas du tout à la Melanie ou Vagabonde du bouquin, mais ça Stephenie Meyer l'avait dit, et avait favorisé une actrice qui allait bien dans le rôle plutôt que dans le physique. J'en suis qu'au début.

Franchement si vous avez l'occaz, lisez le livre, c'est nul, mais c'est agréable. J'ai pas pu m'arrêter de le lire.

Si ça vous dit, je ferai un petit compte-rendu dans le topic approprié.

Tout dépend si on connait l'histoire ou pas, si on a vu la BA ou pas, mais dans tous les cas, oui, c'est spoiler.

La scène de l'aéroport de FF6 dure 14 minutes...

Bah quoi, un avion qui se prépare au décollage, il met pas 15 minutes à rouler sur la piste avant de prendre son envol ?

Je trouve ça cohérent.

Note : Je n'ai jamais pris l'avion.

Jurassic Park (1993) #2013# : Je me suis fait caca dessus.

Sinon, déçu d'avoir vu une version remasterisée.

Tout le monde s'en fout de The Host. Je note. Merci. Ça fait chaud au coeur.

Remarquez j'ai toujours pas dépassé la première demi-heure.

Mais je ferai des commentaires pour vous emmerder car j'aime bien vous emmerder.

Je regarderai Spring Breakers d'abord pour en dire le plus grand bien comme mon maître, mon roi, mon <i>sire</i> AnTiX.

Oui, AnTiX, j'ai paraphrasé une réplique de TVD pour dire que tu n'es pas vraiment mon roi.

Quoi que si un peu mais j'ai l'impression que je ne te verrai plus jamais </3.

Par les producteurs de PARANORMAL ACTIVITY et INSIDIOUS. Ça alors.

Quand le réalisateur de Rain Man et Good Morning Vietnam décide de réaliser son premier film "d'horreur" (si on excepte Toys) en s'associant à des producteurs rodés du genre et en sacrifiant à la mode plus tellement dans le vent du found footage, ça donne THE BAY.

C'est un faux "found footage", comme Chronicle par exemple, c'est à dire que les images sont une accumulation de diverses sources et non pas un seul film tourné par les mêmes personnes tout du long, comme Blair Witch Project et Cloverfield. L'astuce, plutôt ingénieuse, est ici que ces rushes sont commentés plus ou moins en voix-off par un groupe de personnes qui discutent après coup de ces images.

L'histoire part d'un fait véritable, un parasite (de la famille des isopodes) qui s'incruste dans la bouche d'un poisson et y vit là. Le film extrapole ensuite qu'en raison de la pollution de la baie, causée par toutes sortes d'origines (poulets aux hormones, déchets nucléaires, etc.) et d'entreprises considérant la mer comme une poubelle, ces isopodes connaissent une croissance brutale et se transmettent aux humains via l'eau potable.

Tout ne tient pas debout loin de là, mais Levinson était intéressé par une fiction alertant sur les méfaits de l'inconscience des industriels envers tout ce qui est alimentaire. A ce titre, c'est plutôt réussi, le film a un effet-dégueu assez immédiat qui ne donne pas envie de remanger des crevettes de sitôt.

Sans être les Dents de la Mer de l'écologie maritime, The Bay est suffisamment efficace en ne lésinant pas sur les images gore et les effets-choc, avec un côté documentaire semi-réaliste qui justifie pour une fois le choix du found footage.

Un honnête divertissement.

Par les producteurs de PARANORMAL ACTIVITY et INSIDIOUS. Mazette.

Une famille américaine typique (ils font des hamburgers au barbecue, ils sont donc américains) voit sa vie bouleversée le jour où ils sont CHOISIS (musique dramatique) pour être les victimes de MANIFESTATIONS ÉTRANGES (portes qui claquent) et d'événements qui les dépassent, jusqu'à découvrir l'explication, aussi SURPRENANTE (poubelle qui tombe, ah non ce n'était qu'un chat) pour eux qu'elle ne l'est pas pour nous.

C'est des extra-terrestres. C'est ça, l'explication. SPOILER, pardon. Voyez le titre. Dark Skies. C'était pas des taupes dans le jardin, l'explication.

Un bon point : ça n'est PAS du found footage.

Un mauvais point : par quoi commencer ?

Ça n'est pas une totale catastrophe loin de là, mais on a tellement vu l'ensemble du film avant (surtout dans Signs, dont le film plagie de manière éhontée des scènes entières) qu'il n'y a littéralement aucune surprise. La moitié du cast est correcte (mention spéciale au toujours impeccable J.K. Simmons), y compris les gamins, l'autre non. On ne croit pas à la moitié des trucs tandis que certaines scènes passent très bien, curieusement.

Mais il n'y a réellement aucune originalité, rien de frais ou d'innovant, ça n'a pour ainsi dire aucun intérêt pour quiconque s'intéresse un tant soit peu aux films de genre.

Coup de génie : l'une des affiches (pas celle au-dessus) spoile carrément la fin du film. Heureusement que je ne l'ai pas vue avant.

Un (pas très) honnête divertissement.

Pas par les producteurs de PARANORMAL ACTIVITY et INSIDIOUS. Ouf.

Marky Mark et Gladiator sont dans un thriller (ne parlons pas de film noir, ce serait lui donner un peu trop de crédit) qui se pique d'aborder des sujets comme le pouvoir et ses abus, la corruption, les dessous de la politique, mais qui part tellement dans tous les sens sans en approfondir aucun qu'il ne peut que laisser avec un sentiment de ni-fait-ni-à-faire.

Sur la forme, la réalisation est extrêmement plate, et Wahlberg n'a jamais été aussi mal dirigé (c'est bien simple, on dirait un débutant qui découvre le métier d'acteur). Quant à la raison pour laquelle son personnage est au centre de l'intrigue, elle est ridicule. La plupart du temps, il se demande ce qu'il fait là, et nous aussi.

Il n'y a guère qu'Alona Tal (Jo dans Supernatural) qui illumine littéralement toutes les scènes dans lesquelles elle apparaît, et vole même la vedette à Wahlberg. Un très bon choix de casting pour une actrice un peu trop rare.

Bref, un film qui se suit sans véritable déplaisir, mais qui n'a aucune cohérence globale et ressemble plus à une accumulation de scènes abordant chacune un thème particulier qu'un ensemble homogène.

Il vaut encore mieux regarder des séries comme Boss ou House of Cards, qui abordent ce type de sujets avec beaucoup plus d'intelligence, de subtilité et de cohérence narrative.

Movie 43 (2013) #2013# : Comme tous les films de ce genre, c'est évidemment très inégal et au final très long, mais pour peu qu'on débranche son cerveau et qu'on ait l'humour des scénaristes de South Park, ça remplit son contrat. C'est drôle, mais je pense pas que ça pourra faire rire plus d'une fois, et surtout, que tout le monde y trouve son bonheur.

Je développerai plus tard, mais c'était très très bien.

Dans un monde ravagé par l'apocalypse zombie, Brad Pitt, qui joue Brad Pitt (ici dans son meilleur rôle), doit parcourir le monde pour retracer l'origine de l'épidémie tout en essayant de découvrir comment l'enrayer tout en protégeant sa famille tout en étant Brad Pitt.

Inutile de dire que ça n'est pas une mince affaire.

Après un excellent générique de début (vraiment l'un des meilleurs que j'ai pu voir) porté par la superbe musique de Muse qui deviendra le lancinant thème principal du film (dans ton cul Marco Beltrami), celui-ci commence sur les chapeaux de roue (Brad Pitt et sa famille étant en voiture) lors d'une scène où l'épidémie s'installe, et nous laissera à peine reprendre notre souffle par la suite.

Amateurs du livre, oubliez tout ce que vous savez, WWZ le film n'en est qu'une adaptation très - très très - éloignée, qui reprend uniquement l'idée générale, et une seule scène en particulier, se passant en Israël, qui en est directement tirée. La scène de l'avion, bien qu'également absente du bouquin, y est pourtant suggérée, et fait partie de celles que j'aurais aimé voir développée dans le livre, sa mention sans autre explication m'avait un peu laissé sur ma fin à la lecture. J'étais donc bien content de la voir ici largement plus exploitée.

Tout le reste est totalement inventé, y compris la fin/résolution/mais-rassurez-vous-on-garde-des-billes-pour-la-suite, avec son petit côté Resident Evil, qui en est purement et simplement une trahison puisqu'allant complètement à l'encontre des principes du livre.

Mais admettons. Comme je l'ai lu ailleurs, une adaptation idéale de WWZ le livre serait simplement une série TV, avec un épisode consacré à chaque personnage interviewé (le livre est une suite d'entretiens et de récits consacrés à un thème ou un événement particulier tel que perçu par son narrateur). Ce serait vraiment génial à voir, mais ça ne se fera jamais, donc autant oublier.

Marc Forster a fort heureusement appris de ses erreurs après l'épouvantable Quantum of Solace : ici pas de shaky cam à tout va, les plans durent plus de 2 secondes, on COMPREND CE QUI SE PASSE À L'ÉCRAN. Certains passages sont réellement spectaculaires, il y a de l'action et de la tension, et même si certaines images frôlent le ridicule (certains gros plans de zombies ont soulevé quelques rires), on est loin de la catastrophe annoncée alors qu'il était question d'un tournage problématique, de dépassement de budget, et de scènes retournées, ce qui n'est jamais très bon signe. La toute fin a clairement été ajoutée à la va-vite, et il ne s'en dégage peut-être pas le sentiment d'accomplissement attendu pour une telle histoire.

A noter la présence de James Badge Dale et de Matthew Fox, totalement anonymes sous leurs barbes et leurs treillis, apparus dans le générique de fin à ma plus grande surprise.

Un blockbuster de très bonne tenue qui ne ravira pas nécessairement les fans du bouquin mais qui, pris indépendamment de celui-ci, livre sa dose souhaitée d'aventure et d'action. Je recommande.