: Plus sérieusement, il avait aussi parlé de Starfighter qu'il avait aimé, et c'était intéressant. Et d'un autre que j'ai essayé de DL mais dont je ne me souviens plus le nom, sur la vie du mec qui joue en salle d'arcade dans les années 90.
King of Kong, mais les images ne donnent pas tellement envie je trouve, en dépit de son enthousiasme.
Sinon j'ai joué à aucun des jeux dont il parle, donc ça ne m'intéresse qu'à l'aune de leurs "adaptations cinématographiques", et je trouve déjà sa chronique bien drôle.
Ah si, j'ai joué à Max Payne, et j'ai vu le film mais j'essaye de l'oublier, celui-là.
: Le problème vient peut être du fait que je trouve que ça traîne. L'explication sur la règle des 180° dure 15 plombes, alors qu'il y a des dizaines d'autres trucs pourris à basher dans le film.
J'aime bien qu'il s'attarde sur certains à-côtés justement, ça ajoute du crédit à la critique au lieu de juste faire une suite de vannes.
-- je parles pas au cons sa les instruits
*édité à 23:01 le 07/07/2013
Message n° 3708025, posté par tenia à 22:50 le 07/07/2013
Il y a une grande tristesse mélancolique dans ce remake de Maniac, probablement le résultat d'une combinaison de changements souvent efficaces mais parfois casse gueules.
Evacuons les évidences, le choix d'Elijah Wood en remplacement de Joe Spinell envoie le film dans une toute autre direction que le document guerilla urbaine de Lustig. Dans ce Maniac 2013, on se situe plus dans une démarche arty (parfois trop) que dans un ensemble ultra cheap mais vraiment glauque.Du coup, ce que Maniac perd d'un côté, il le gagne d'un autre : là où Spinell incarnait l'horrible devant la caméra, avec son physique de gros porc suant, l'équipe Aja / Khalfound / Wood place l'horrible dans la caméra.Nous ne sommes plus spectateurs de l'acteur, mais spectateurs de l'action.
Pour autant, ce n'est pas tant ça qui formalise les points les plus intéressants de Maniac, mais plutôt l'écriture abstraite d'un schizophrène patent, essayant tant bien que mal de se rapprocher d'une certaine normalité. Au milieu de tout cela, les meurtres n'apparaissent plus tant choquants que profondément attristants, faisant le plus souvent de nous les spectateurs d'une folie incontrôlée créant une véritable pitié pour ce nouveau Frank Zito.
Et c'est là que le choix de Wood fait sens : créer un personnage plus proche du spectateur lambda, et plus éloigné d'un certain cliché de l'asocial type. Qui plus est, les traits physiques de Wood en font un type plus à même de pouvoir (essayer de) séduire des nanas ci et là, que ce soit pour assouvir ses pulsions comme pour essayer, donc, d'avoir une relation normale.
C'est aussi là la principale limite du film : tant que celui ci reste assez abstrait dans ces personnages, il est très efficace à générer une ambiance profondément triste, que ce soit à coup de flashbacks, de nappes musicales mélancoliques, ou d'une histoire d'amour forcément vouée à l'échec. Mais plus le film avance, et plus le script essaie de donner une épaisseur à ses personnages, mais avec des ficelles grosses comme un bras : que ce soit le petit ami et ses 3 répliques débiles, le voisin qui ne passera que 30 secondes, ou le déclenchement du climax qui tient plus de l'évacuation express que le véritable confrontation, le dernier tiers du film patine pas mal (heureusement, ça ne dure pas, la fin étant toute proche).
Au final, avec son ambiance bien foutue, le film réussit à générer une pitié pour son personnage principal. On peut facilement se sentir aussi mal pour ses victimes que pour lui (anecdote : vu aujourd'hui : Colorado de Sergio Sollima, dans lequel un personnage explique à Lee Van Cliff "la victime n'est pas toujours du côté du canon du revolver"). C'est probablement ça, la force de Maniac 2013 : rester efficace, sans rien réinventer, mais en allant dans une direction complètement différente de l'original.Reste donc les limites béantes d'écriture, dès qu'il s'agit de dépasser les personnages et visuels symboliques.
8/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3708027, posté par tenia à 22:51 le 07/07/2013
: Bon bah c'était très bien. Je m'y suis même presque plus retrouvé que dans les 2 précédents.
Perso même si j'ai apprécié le film, les thématiques du film sont tellement dites re-dites à haute voix, que ça en perd de la saveur. C'était déjà bavard avant, mais ça surlignait pas autant tout ce que disait le film.
Sinon j'ai revu les 2 premiers avant de voir Before Midnight. Et à l'époque (ya 9ans), j'avais préféré le premier, alors que là j'ai largement préféré le second. Du coup, je me dis que dans dix ans, j'aimerais p-e plus Before Midnight.
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 3708420, posté par Batefer à 18:54 le 08/07/2013
The Call (2013) #2013# : L'oscar du scénario le plus flemmard, le plus prévisible, de la décennie. Pour autant, il arrive à maintenir le suspense avec beaucoup de classe. Paradoxal.
Réalisé comme un épisode des Experts. Le pire des épisodes. Enormément de tics de réalisation très énervants. Pourtant, pas assez pour péter un plomb. Paradoxal, encore.
Bref, même si on voit absolument tout venir 1 à 5mn à l'avance, (voire 20, j'y reviens plus tard), le film est assez plaisant, sûrement grâce à 3 acteurs principaux très intéressants, notamment le méchant.
J'ai beaucoup aimé la fin. Mais c'est le genre de film où on pourrait jouer au bingo scénario. Ca faisait longtemps que j'avais pas autant prévu ce qui allait se passer. Un scénario vraiment trop flemmard.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
1.00
Message n° 3708625, posté par koni à 23:09 le 08/07/2013
C'est marrant, je trouve au contraire que la fin est ratée. Alors que le début est assez réussi. Un bon petit suspens, quoi. Certes, aussi vite oublié que vu.
No one lives : j'étais d'humeur. J'ai apprécié le jeu de massacre, même (surtout) dans ses côtés portnawak.
Trance : j'étais pas d'humeur. Même les beaux yeux (et tout le reste) de McAvoy n'ont pas suffi à faire passer ce film tarte (entendre "plat et au fond mal cuit").
-- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
*édité à 06:00 le 09/07/2013
Message n° 3708782, posté par FP Unchained à 10:23 le 09/07/2013
: C'est marrant, je trouve au contraire que la fin est ratée. Alors que le début est assez réussi. Un bon petit suspens, quoi. Certes, aussi vite oublié que vu.
Ah ben j'imagine que je dois être l'un des seuls à avoir aimé cette fin. Mais vu que contrairement à tout le reste, elle m'a pris à contre-pied, sur le coup, ça m'a beaucoup plu.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3708902, posté par Francisco51 à 14:44 le 09/07/2013
Django Unchained:un bon divertissement, mais je ne pense pas en garder un souvenir impérissable. A voir si un 2ème visionnage me fera changer d'avis, d'ici quelques mois.
-- -Ouh pinaise!-
Message n° 3708921, posté par Gan à 15:18 le 09/07/2013
World War Z (2013) #2013# : Je comprends pas certaines critiques. C'est super efficace, très prenant. Marc Forster sait toujours pas tenir une caméra, dés que ça bouge on comprend strictement rien tellement ça tremble, mais c'est une façon intéressante d'aborder l'un des thèmes les plus vus au cinéma. J'ai franchement beaucoup aimé.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
0.71
Message n° 3709769, posté par Ping-Pong à 22:37 le 10/07/2013
Dont know. Vous prenez trois quatre films et en faites la critique, debattez dessus, les aduler ou les descendre. Faites ce que vous faites via le sujet en audio.