Sujet n°16269 créé le 15/01/2009 à 23:20 par Fresh Prince - Vu 2383291 fois par 24257 utilisateurs
tenia
FP Unchained a dit
Ayant revu Evil Dead 2013 et Sinister pour les montrer à mon frère, je tiens à déclarer une fois de plus mon amour à ces deux très bons films, très très intelligents et inventifs, malins, sans artifices, jamais superficiels, et efficaces.
le 01/09/2013 à 02:31
:Ayant revu Evil Dead 2013 et Sinister pour les montrer à mon frère, je tiens à déclarer une fois de plus mon amour à ces deux très bons films, très très intelligents et inventifs, malins, sans artifices, jamais superficiels, et efficaces.
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
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AnTiX
koni a dit
Tu aurais mieux fait d'aller voir Alabama Monroe.
le 01/09/2013 à 11:39
:Tu aurais mieux fait d'aller voir Alabama Monroe.
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Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr
Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
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Pliskin
FP Unchained a dit
J'attends des exemples.
le 31/08/2013 à 19:22
:J'attends des exemples.
Quand j'avais maté le film à l'époque, ça m'avait tellement choqué que personne ne soit choqué par cette saloperie fachisante (allez, le gars a volé une petite vieille, on le bute sans sommation). J'en avais fait des cauchemars.Mais ce qui m'avait le plus choqué, c'est que j'ai pris mon pris mon pied comme pas possible aussi.
Peut-être que le souci vient tout simplement de l'évolution de ta perception des films ? La violence gratuite ne te posait peut-être pas problème à l'époque, mais essaie de revoir le film maintenant, tu seras peut-être surpris de la façon dont tu le perçois aujourd'hui.
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Let go your earthly tether. Enter the Void. Empty and become wind.
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tenia
FP Unchained a dit
Y a de bonnes idées de mise en scène, notamment dans les effets spéciaux, et j'aimerais bien que tu me dises ce qui y est superficiel.
le 01/09/2013 à 12:20
:Y a de bonnes idées de mise en scène, notamment dans les effets spéciaux, et j'aimerais bien que tu me dises ce qui y est superficiel.
A peu près tout. Les personnages, la mise en scène, l'intrigue, le côté 1er degré à fond les ballons.C'est juste de la mise en scène de mises à mort. C'est efficace, mais ça ne va jamais plus loin que ça.
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
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tenia
Guillermo del Toro le dit souvent, mais honnêtement, on n'a pas besoin de lui pour s'en douter : Le labyrinthe de Pan et L'échine du diable sont pensés comme des compagnons. Mêmes mélanges des mêmes thématiques, mêmes structures, quasiment les mêmes jeux de personnages.
Ici, on retrouve donc la même volonté de dépeindre les souffrances d'enfants malmenés par des adultes les privant de leur innocence.Ce qui surprend, c'est la profonde dualité qui existe entre ces enfants malléables et s'adaptant rapidement à ce qui se passe autour d'eux, aux gens qui les entourent, et les adultes, figés dans des désirs vains d'un autre temps. Alors que Jaime et Carlos s'apprivoisent très rapidement, Jacinto reste bloqué dans son avidité amorale, tandis que le Dr Casares et Carmen restent coincés dans les mêmes comportements qu'ils ont depuis 20 ans.
Mais tout ceci est logique : Jacinto a fait lui même partie de l'orphelinat, apprend-t'on. Carmen, elle, dit à Jacinto après qu'ils aient fait l'amour "c'est la dernière fois", ce qui le fait doucement rire, indiquant que c'est probablement une énième "dernière fois". Quant à Casares, il fait la cour à Carmen depuis des années.
Qu'est-ce qu'un fantôme, demande le film ? Un instant de douleur. Quelque chose de mort qui semble vivant. Une émotion suspendue dans le temps. Comme une photographie floue.
Le film donne ainsi toutes les clés de sa narration dès les premières secondes, et L'échine est donc plus un film fataliste qu'un film optimiste (probablement sa plus grande différence de ton avec Le labyrinthe de Pan). "Beaucoup d'entre vous mourront" nous dit Santi le fantôme. Mais est-ce lui le fantôme ? Ou Jacinto, dont on nous montre une photo de lui bébé où il est flou ? Jacinto, cet enfant qui n'aurait pas du naître, ce prince sans royaume, métaphore à peine déguisée du fascisme.
Au final, qui est "celui qui soupire" ? Ce sont ces rêves perdus, ces vies gâchées par une guerre qui sacrifie les corps et les âmes, les adultes et les enfants, sans réel but ni raison, si ce n'est l'avidité et la colère.
Guillermo del Toro livre cette métaphore avec une maestria visuelle épatante, malgré une 1ere moitié un peu longue à se mettre en place. Soutenu par une troupe d'acteurs au diapason, y compris une troupe d'enfants impeccable, tout concourt à faire de L'échine du diable une pièce majeure du cinéma espagnol, et un sommet dans la carrière de son réalisateur.
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
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tenia
Pas forcément désagréable, mais loin d'être palpitant, Simon Killer possède au moins une qualité indéniable, c'est celle de ses acteurs, tous irréprochables à tous les niveaux, de Brady Corbet jusqu'à ceux qui ne font que passer. Le souci, c'est que ça ne suffit pas pour tenir le film à un niveau d'intérêt suffisamment captivant.
Avec son histoire absolument quelconque, et sa psychologie vue mille fois (le protagoniste mystérieux, qui cache un lourd passé et est psychologiquement borderline, rencontre une nana qui le prend pour le héros qui va la sortir de son quotidien glauque), le film traîne narrativement la patte pendant 1h45, alternant de longs tunnels de dialogues pas franchement utiles, des plans cul régulièrement gratos, au poins où le film pourrait durer 2 fois plus ou 2 fois moins que ça ne changerait pas grand chose.
C'est dommage, parce que visuellement, le film est plutôt bien foutu, même s'il se perd parfois dans des plans séquences inutiles (notamment l'interminable ping pong verbal entre Victoria et Simon) qui alourdissent encore un peu plus le rythme.
Reste donc des acteurs au top, et une mise en scène pas dégueu, mais au service d'un script loin de tenir la longueur.
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
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tenia
Bon, bah comme d'hab avec des films pareils, j'ai bien aimé malgré le surdécoupage gênant, faute de 15 000 story-lines en même temps.
Malgré ça, ça reste efficace avec un schéma mécanique (qui semble en plus bien documenté, en se basant sur le Nipah Virus), n'hésitant pas à expliciter un brin de virologie en passant, ce qui ne fait pas de mal. Et puis, il y a un côté parfois transgressif, avec tous ces grandes pontes qui font n'imp (le scientifique qui ne détruit pas ses échantillons, le grand chef qui file son vaccin perso, la nana qui expérimente sur elle même, l'autre qui vire Stockholm style) qui fait parfois mouche (et parfois moins, forcément).
Au final, ça dépote sec pendant une bonne moitié de film, avant de patiner quand Soderbergh et cie ont 5-6 arcs en même temps à cumuler. Résultat : impossible de comprendre comment certains ont pu louer en particulier telle ou telle prestation tant les alternances de montage privent les acteurs de véritable largeur d'expression.
Pour autant, le rythme reste malgré tout là, bien plus que dans 90% des films récents que j'ai pu voir, malgré (c'est dire) une Marion Cotillard qui a réussi à s'infiltrer là dedans (formidable, du coup, elle n'aura que 5-10 min à l'écran).Mais le souci de fond, ça reste la froideur scientifique qui règne de A à Z. Alors oui, ça permet au film d'enchaîner pas mal de trucs bien brutaux, mais d'un autre côté, combinée au trop grand nombre d'arcs narratifs, ça reste éminemment froid. Un des persos principaux meurent ? Tout le monde s'en fout complètement. Il a fait 5 minutes à l'écran, il est passé par ici vivant, il repassera par là mort. Osef.
Donc, au final, j'ai trouvé ça franchement pas mal du tout. Mais j'ai un gros doute sur la durée de cette impression.8/10
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
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tenia
Assez désarçonné au départ, puis, une fois dedans, c'est ultra efficace (et je ne dis pas ça parce que j'adore Rock Hudson).
Non seulement il y a une maestria technique absolue derrière, mais il y a une tristesse qui m'a beaucoup touchée, comme une sorte de fatalisme résolu qui ne peut qu'aboutir à la conclusion brutale mais logique du film.
Le héros a beau traverser les étapes, essayer tant bien que mal de repartir à zéro, y compris dans des excès symboliquement résumés par un baptême dans du vin au milieu de hippies nus (très sérieusement), rien n'y fera tant il n'arrive pas à se défaire de sa condition humaine individuelle.
Parce qu'au final, la liberté qu'il cherche n'existe pas, elle n'est que remplacée par un autre jeu de rôles sociétaux pré-définis. Et évidemment, ce n'est que trop tard que notre protagoniste aura l'épiphanie de comprendre qu'il n'a fait que remplacer une obsession matérielle par une autre.
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tenia
En fait, c'est pas mal du tout. C'est tout de même très convenu, ce qui fait que la longueur du film (2h20 tout de même) se trouve régulièrement injustifiée, le film donnant l'impression de mettre 15 plombes à aller vers des évidences. Toute la 3e partie, notamment, aurait grandement gagné à durer 2 fois moins longtemps (20 minutes au lieu de 40) tant on comprend très rapidement où le film veut en venir.
Pour autant, le film est assez efficace dans le montage, avec une narration logique, schématique presque, amènant tranquillement les thématiques habituelles : pardon, culpabilité, fatalité, etc etc. Heureusement, ça reste plutôt bien joué, bien qu'écrit de manière un peu superficielle, mais ça permet d'éviter le côté pathos larmoyant dans lequel ce type de script aurait très facilement pu tomber. Et puis, il y a cette très jolie atmosphère constamment mélancolique, assez douce en fait.
Un peu déçu par le jeu de Gosling, et surtout celui de Mendès, dont le manque flagrant d'alchimie avec les autres acteurs plombe pas mal la 1ere partie du film, avec pas mal de dialogues semblant involontairement dits à 2 à l'heure.Par contre, plutôt conquis par Bradley Cooper, sobre et efficace. J'ai bien rigolé en voyant encore Ray Liotta en rôle de flic pas net, comme probablement dans la moitié de sa filmo.
En bref, c'est très loin d'être la purge interminable qu'on m'avait vendu dans mon entourage même si ça traîne régulièrement la patte.
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*édité à 20:33 le 02/09/2013
tenia
Encore un film dont je me demande pourquoi ça dure 2h parce que ça n'a quand même pas grand chose à proposer. Oblivion met 35 min à nous amener dans le cœur du récit, avec le rebondissement qui lance l'intrigue, sauf que 30 min plus tard, on se demande toujours si ZE révélation va être aussi bête qu'on le devine. La réponse est évidente : oui, elle l'est. Pourquoi alors essayer de maintenir un suspense éventé dès les 20 1eres minutes par un montage éventant complètement l'intrigue principale qui n'est déjà pas bien épaisse pour commencer ?
Et puis, en parlant du montage, c'est un peu "Le suspense pour les nuls", avec ses évidences pour qui voit régulièrement des films (et pas forcément des films du genre, mais juste des films tout court).
Sauf que visuellement et musicalement, ça claque et confirme en passant tout le bien qu'on pouvait penser (sur ce point) de Tron Legacy. D'ailleurs, le BR propose la piste musicale isolée (fait assez rare sur un BR de studio) et il doit être très facile de regarder le film avec cette piste tant la musique soutient parfaitement les visuels. L'adéquation musique et image sur le final m'a rappelé celle du final de The Fountain, d'ailleurs.
Mais voilà, au-delà de cette maîtrise technique subsiste une grande impression de vacuité, l'impression que le film n'a rien à avancer thématiquement et scénaristiquement parlant. C'est creux, assez vain, avec des choses assez aberrantes et discutables : le style vestimentaire de Cruise ci et là, dont on peut légitimement se demander d'où ça sort; la moto qui tombe en rade d'essence alors que personne n'a jamais parlé d'essence nulle part (et on ne saura donc jamais quel est le combustible utilisé par la moto); la sortie de la bibliothèque par Cruise qui tient de l'ellipse bien pratique plus qu'autre chose... tant de passages qui semblent d'une facilité déconcertante parce que ça évacue toute explication nécessaire pour justifier ce qu'on voit, ou ce qui arrive, comme si les scénaristes s'étaient régulièrement retrouvés dans des impasses alors, dans le doute, grosse ellipse, comme ça, hop, discrétos, on évacue le souci.
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FP Unchained
tenia a dit
A peu près tout. Les personnages, la mise en scène, l'intrigue, le côté 1er degré à fond les ballons.C'est juste de la mise en scène de mises à mort. C'est efficace, mais ça ne va jamais plus loin que ça.
le 01/09/2013 à 17:49
:A peu près tout. Les personnages, la mise en scène, l'intrigue, le côté 1er degré à fond les ballons.C'est juste de la mise en scène de mises à mort. C'est efficace, mais ça ne va jamais plus loin que ça.
Pour répondre à plisken que je peux pas citer : regarde le 2, tu verras une grosse différence entre la gratuite de violence des deux films.
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J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3739448, posté par Batefer à 16:01 le 02/09/2013
Message sous votre seuil (Afficher quand même)
kbblily
MiniBen314 a dit
Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde : Du gros n'importe quoi !
le 01/09/2013 à 23:37
:Le Dernier Pub Avant la Fin du Monde : Du gros n'importe quoi !
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L'homme est un loup pour l'homme...et un gros con pour le loup.
L'homme est un loup pour l'homme...et un gros con pour le loup.
Batefer
kbblily a dit
Du n'importe quoi à voir ou pas ?
le 02/09/2013 à 17:21
:Du n'importe quoi à voir ou pas ?
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je parles pas au cons sa les instruits
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