Sujet n°16269 créé le 15/01/2009 à 23:20 par Fresh Prince - Vu 2406743 fois par 24312 utilisateurs
Finally
liloboot a dit
OK, OK. J'essaie de répondre demain.
le 03/09/2013 à 00:41
:OK, OK. J'essaie de répondre demain.
Je trépigne vraiment. Mais tu le fais jamais, et après ben je suis tout refroidi. Comme la grêle qui alimente ton four à pain, si j'ai bien compris.
liloboot a dit
Mais je te rejoins sur le fait que The Green Hornet est génial.
le 03/09/2013 à 00:41
:Mais je te rejoins sur le fait que The Green Hornet est génial.
*édité à 00:50 le 03/09/2013
tenia
liloboot a dit
Mettre au même niveau ce film humain, ambitieux, subtil, subtilement drôle, ostensiblement cool et très injustement déprécié qu'est Superman III (qui contient notamment la scène la plus grandiose de tous les films de super-héros), et Superman IV (dont je n'ai plus que des bribes de souvenirs, pour la plupart issus des très beaux screens de KG), c'est faire la démonstration d'une vision très étroite du cinéma américain. À ta place, je retirerais.
le 03/09/2013 à 00:38
:Mettre au même niveau ce film humain, ambitieux, subtil, subtilement drôle, ostensiblement cool et très injustement déprécié qu'est Superman III (qui contient notamment la scène la plus grandiose de tous les films de super-héros), et Superman IV (dont je n'ai plus que des bribes de souvenirs, pour la plupart issus des très beaux screens de KG), c'est faire la démonstration d'une vision très étroite du cinéma américain. À ta place, je retirerais.
Disons que je suis loin d'avoir le souvenir le plus formidable qu'il soit de Superman 3. Mais ça fait longtemps que je l'ai pas vu, aussi.
liloboot a dit
Bon, après, peut-être que je me trompe : si ça tombe Superman IV c'est génial aussi, faudrait que je le revois. Je vous tiens au jus.
le 03/09/2013 à 00:38
:Bon, après, peut-être que je me trompe : si ça tombe Superman IV c'est génial aussi, faudrait que je le revois. Je vous tiens au jus.
liloboot a dit
Néanmoins, ton enthousiasme pour le moins timide concernant The Green Hornet tombe comme une pluie chaude et drue sur le torrent qui alimente déjà vigoureusement mon fier moulin.
le 03/09/2013 à 00:39
:Néanmoins, ton enthousiasme pour le moins timide concernant The Green Hornet tombe comme une pluie chaude et drue sur le torrent qui alimente déjà vigoureusement mon fier moulin.
Disons que ça n'a pas grand chose à voir avec du Gondry, hormis un ou deux plans possédant typiquement sa patte visuelle. Et c'est très con. Mais comme c'est un humour que j'aime bien, et qui passe bien, pourquoi pas.Et les bastons sont pas dégueu.
Mais globalement, le film est assez long et les personnages inégaux. J'ai lu un paquet de monde qui ne supportaient pas soit Rogen, soit Chou soit Waltz, et c'est pas moi qui vais leur jeter la pierre.
FP Unchained a dit
Ha, ha, ha. Non.
le 03/09/2013 à 00:42
:Ha, ha, ha. Non.
Ca me ferait quand même bien mal au cul de dire qu'un des 3 Iron Man, a fortiori le 3, est mieux que Watchmen.Et alors, tout Marvel Phase One, j'en parle pas.
liloboot a dit
Enfin bon, déjà, de toute façon et quoi qu'il en soit, ça peut pas être pire que The Watchmen, on est bien d'accord.
le 03/09/2013 à 00:44
:Enfin bon, déjà, de toute façon et quoi qu'il en soit, ça peut pas être pire que The Watchmen, on est bien d'accord.
Si t'as pas aimé Watchmen, c'est évident.Mais même si t'as pas aimé, y a du challenge, notamment chez les Iron Man qui représentent probablement la plus grosse compilation de travers chez Marvel.
Thor, Captain America, Avengers, Spider Man, y a du bon et du moins, mais admettons. Mais les 3 Iron Man, faut se les farcir.
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 07:12 le 03/09/2013
ricorod
Nao a dit
Tu fais chier, je comptais pas le voir vu qu'ils ont viré les Russes, mais maintenant je doute
le 03/09/2013 à 22:12
:Tu fais chier, je comptais pas le voir vu qu'ils ont viré les Russes, mais maintenant je doute
Franchement, malgré quelques défauts, c'est bourré de scènes d'action bluffantes et massives, qui feraient passer Michael Bay pour Woody Allen. Et l'histoire est même plutôt bonne.
Finalement, ce que j'ai le moins apprécié, C'est Pitt. Il disparaît moins derrière ses personnages que Tom Cruise, en vieillissant, je trouve.
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Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
homereb
C'est complétement divertissant et moi j'ai trouvé la réal efficace, la plupart du temps. On a un petit regret tout de même parce qu'on se dit que le film, avec un peu plus de courage au scénario, aurait pu être totalement culte, notamment si la trame avait plus approchée celle du bouquin.
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I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
tenia
Je me suis personnellement jamais remis d'une connerie pareille. Dans les 2 cas, que ce soit voulu ou non, y a un gros problème de relecture. J'ai du mal à comprendre comment ils ont pu laisser passer un truc pareil sur un film aussi bankable (et pensé et repensé pour être bankable), surtout vu le pognon englouti dans le projet qui a manqué de finir dans le development hell (ceci expliquerait cela, cependant).
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
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Batefer
ricorod a dit
World War Z : ben j'ai kiffé... c'est grave ?
le 03/09/2013 à 22:10
:World War Z : ben j'ai kiffé... c'est grave ?
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je parles pas au cons sa les instruits
je parles pas au cons sa les instruits
tenia
ricorod a dit
Je ne connais pas le bouquin, alors je ne sais pas si c'est dedans. Mais la scène déchire violemment, c'est le principal.
le 04/09/2013 à 06:33
:Je ne connais pas le bouquin, alors je ne sais pas si c'est dedans. Mais la scène déchire violemment, c'est le principal.
Et en pratique, c'est le mur de la honte qui a permis à Israël de ne pas être envahi par des zombies qui feront tomber le pays et dévoreront son peuple.
C'est le genre d'idée où je me dis toujours "je suis sûr que sur le papier, c'était très bien, mais y a un moment dans l’exécution où quelqu'un aurait du se rendre compte qu'en vrai, c'était pas ça du tout, et qu'il fallait s'arrêter là".
Dans WWZ non. On te balance ça comme ça, et après, ça s'étonne de se faire insulter de mongoloïdes par la moitié de la planète parce que quand même, c'est pas très fin.
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 07:39 le 04/09/2013
Batefer
ricorod a dit
Je ne connais pas le bouquin, alors je ne sais pas si c'est dedans. Mais la scène déchire violemment, c'est le principal.
le 04/09/2013 à 06:33
:Je ne connais pas le bouquin, alors je ne sais pas si c'est dedans. Mais la scène déchire violemment, c'est le principal.
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je parles pas au cons sa les instruits
je parles pas au cons sa les instruits
tenia
Qu'est-ce que Malkovich ? Et qu'est-ce que Being John Malkovich ?Où se situe la frontière entre ce qu'on est et ce qu'on parait être, entre sa propre volonté et celle dictée par les autres ? Peut-on être unique et plusieurs en même temps, le tout dans la même personne ?Et surtout, pourquoi le bord de l'autoroute est forcément la sortie ?
Admettons-le, Being John Malkovich est probablement un des films les plus originaux de ces 15 dernières années, tout en étant à la fois ce qui se rapproche le plus du surréalisme à la Buñuel et certainement quelque chose qui en laissera plus d'un perplexe.
Pourtant, tout fait sens dans John Malkovich, mais c'est juste profondément n'importe quoi. Depuis l'intégralité des personnages, entre losers patentés et bitch ultra agressive, jusqu'aux situations dans lesquelles ils se retrouvent, il y a de quoi finir le film avec un bon mal de crâne à force d'avoir les yeux écarquillés devant tant de trouvailles complètement cinglées.
Et pourtant, la puissance de Charlie Kaufman, aux commandes du script, c'est précisément d'utiliser cela comme si c'était tout à fait normal. Dès les 1eres minutes, tout est complètement halluciné, mais c'est normal. Le patron a 105 ans ? C'est normal. Cameron Diaz ressemble à une mégère SDF qui a plus d'animaux dans son appart que le plus grand zoo du monde ? C'est normal. John Cusack est un marionnettiste au chômage qui ne trouve rien de mieux que de jouer une pièce très explicite en pleine rue devant une fillette de 8 ans ? C'est normal aussi.
Et puis, arrive Malkovich. Pourquoi pas Being Tom Cruise ? Parce que Malkovich, mais si, vous savez, celui qui a joué le voleur de bijoux, là. C'est normal.
Rebondissant d'idées en idées, complètement jetées, sans jamais perdre le rythme, c'est une gigantesque toile de fond qui se tisse, au fur et à mesure que les gens prennent conscience de ce qu'ils peuvent faire de la possibilité d'être John Malkovich. Et si on y allait à plusieurs ? Et si on essayait de rester plus que les 15 minutes habituelles ? Et si on faisait l'amour à travers John Malkovich, dans une relation lesbienne hétérosexuelle (c'est normal) ?
A force, on saisit pleinement ce que pointe le film. Qui sommes-nous vraiment ? Sommes-nous nous ou sommes-nous simplement des marionnettes ? Et puis, il y a aussi cette atmosphère mélancolique et tragique qui pullule dans le film, que John Cusack traverse comme un loser depuis la 1ere jusqu'à la dernière minute. L'épilogue du film pointe notamment une chose simple : à quoi bon frauder, à quoi bon vouloir fausser notre identité, chercher compliqué quand on peut faire simple, et surtout, fuir qui nous sommes ? Au final, rien n'est éternel, tout a une fin. Et à la fin du mensonge, rares sont les menteurs qui trouveront le bonheur.
La plupart des personnages qui gravitent autour de l'histoire principale sont d'ailleurs des gens essayant de se donner de l'importance, et tous sont principalement tragiques dans leur représentation : souvent inexacts, impolis, simplement ignorants, ils contrastent fortement avec les bonnes manières polies et réservées d'un Malkovich complètement malmené par un film qui ne lui laissera aucun répit.
Reste au final un film complètement halluciné et jamais à court d'idées pour se renouveler, preuve qu'il existe encore un chouia d'originalité quelque part au cinéma. Mindfuck complet, Being John Malkovich est une expérience folle qu'on ne peut que recommander.
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 22:56 le 05/09/2013
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