iron man 3 : 9,8. bon, je suis désolé parce que j'ai effacé le post que j'avais écrit dessus il y a quelques jours et j'ai la flemme de le refaire mais en gros, ça disait que c'est super. parce que je savais plus si ça avait été dit ou quoi.

pain & gain : on va dire 6, parce que c'est un bon film de dimanche soir et c'est un bon film sur la coke, si le sujet vous intéresse (un peu comme toute la filmo de michael bay, mais ici, c'est plus frontal). Je vais aussi dans le sens de ricorod, oscar direct pour the rock qui étincelle de mille feux dans le film.

candy mountain : objectivement, je dirais 7,2, mais affectivement, 10. Je l'ai revu il y a quelques jours et c'est vraiment toujours aussi cool.

liberté, la nuit : j'aime bien le revoir de temps en temps, j'imagine que vous, c'est pareil. pas de note pour celui-là.

world war z : ça va, c'est sympa, 6. là encore, d'accord avec ricorod, c'est dommage que brad pitt joue son propre rôle. ça aurait été mieux avec tom cruise.

pacific rim : c'est bien aussi, même si je sais pas, j'en attendais un peu plus. mais y a des trucs à creuser, faut que je le revois.

les gamins : minimum syndical, mais j'ai rigolé quand le gamin dit "rentre chez ta mère, salope", j'avoue. 4

voilà, j'ai rien vu d'autres parce que je me suis fait les 4 saisons de the good wife alors voilà, quoi. mention spéciale à l'épisode avec amanda peet et christina ricci, parce que bon.

sinon, je voulais aussi dire que si being john malkovich est bon, c'est grâce à spike jonze, qui est un metteur en scène, au sens noble du terme, finalement trop sous-estimé. il vaut tellement mieux que son image de faiseur branchouille. "her" est d'ailleurs un des films que j'attend le plus. charlie kaufman = petit malin, spike jonze = visionnaire. et, bien sûr, adaptation > being john malkovich, ça va de soi. et ça aurait été mieux avec tom cruise, qui est bien meilleur que john malkovich, arrêtez tout.

ah si, vu frances ha, aussi. attachant mais un peu léger à mon goût. comme déjà dit, ça ressemble trop à un tumblr d'ado qui empile les références cool pour exister (je le fais aussi mais faites ce que je dis pas ce que je fais etc.) si vous avez aimé greta machin dans le film, voyez damsels in distress, bien meilleur. enfin greenberg > frances ha.

voilà, je crois que j'ai rien oublié

salut, j'ai pas vu le film, que j'ai naturellement snobé à sa sortie et que j'ai évacué de mon disque dur avant de l'avoir maté par manque d'intérêt, mais je suis d'humeur badine. respect à ta façon de voir les choses, à ta douleur et à ton parcours, mais puisque tu amènes les choses sur le terrain de l'expérience personnelle, je pense pas me fourrer le doigt dans l'oeil en disant que t'as pas d'enfant. si on t'annonce que tu vas partager cinq années de plus avec lui, il y a de bonnes chances que tu vois ça comme la lune — pas simplement comme une petite victoire sur la maladie — et que tu aies envie de fêter ça. au moins dans un premier temps. après, la forme que ça prend, ça me semble, disons, culturel, et j'ai le sentiment que ton jugement se place sur un plan moral — jamais la bonne idée en matière de cinéma ou de littérature à mon sens. je suis un urbain, j'adore sortir et me défoncer la gueule, ça me choque pas plus que ça, la réaction que tu décris.

ça me fait chier de le dire, mais je suis assez d'accord avec antix, juger un film à l'aune de son réalisme n'a pas vraiment de sens. attention, je dis pas que c'est pas une grosse merde, encore une fois, je l'ai pas vu, je réagis (sûrement un peu connement) à ce que je lis.

ah oui, tiens, j'ai aussi maté les quatre films de lisandro alonso, dont j'ai bien aimé la radicalité. ça change un peu. mention spéciale à los muertos.

en fait, j'ai du voir d'autres trucs mais je me souviens plus.

Mais WWZ est un bon film. Ou du moins, ce n'est pas un mauvais film. Et ça semble très gros pour n'être que dans l'inconscient collectif, surtout vu la prod de films de zombies de ces dernières années.

Sinon, je réitère...............................

Dommage que tant de pertinence soit noyée dans un post qui semble aussi parodique.

ça semble parodique ? mince. ça ne l'est pas, promis ! j'adore tom cruise. bisous !

Alors je vais aller à l'encontre du consensus critique unanime et déclarer que j'ai été plutôt déçu, voire pas mal.

Rien à dire du côté de la réalisation, encore que les (quelques) scènes en extérieur ne sont pas faites des plus beaux CGI que j'ai jamais vu, mais passons.

Pour moi c'est le scénar qui pèche grave. Je ne connais pas la BD d'origine (cocorico, certes), mais contient-elle vraiment autant d'incohérences et de trous dans l'histoire que le film ? Je serais curieux de le savoir.

Les personnages sont également extrêmement caricaturaux, et le tout baigne dans un manichéisme qui rebuterait d'emblée les mêmes qui sont entrés dans la salle auto-persuadés qu'ils allaient de toute façon voir un chef-d'oeuvre. Alors, d'un côté on a les gentils pauvres, et de l'autre les méchants riches. Voilà voilà. Même problème que pour Elysium, finalement.

Côté mise en scène, je le disais, pas grand-chose à reprocher, encore que les claustrophobes doivent être prévenus que l'histoire se déroule intégralement dans un train (sans aucune introduction extérieure), donc qu'en dehors du decorum de chaque classe et de chaque type de wagon, l'espace va être assez réduit. Cependant, Bong Joon Ho tire admirablement parti de cette contrainte et réussit à maintenir une vraie tension pendant plus de deux heures, ce qui n'était pas une mince affaire.

Seulement il y a le scénar. Et là c'est le drame. Je ne pourrais pas trop rentrer dans les détails sans spoiler, mais disons que plus des réponses sont apportées à la foultitude de questions qu'on se pose dès le début du film (comment en est-on arrivé là, en gros), plus celles-ci finissent par n'avoir aucun sens ni aucune logique. Par exemple, on nous présente dès le départ des personnages aux membres amputés, il y a deux raisons qui sont données au fur et à mesure du film. Aucune des deux ne se tient vraiment, et surtout, aucune n'explique comment, en toute logique, les victimes de ces amputations ne sont simplement pas mortes sur place. En matière de résistance, on a aussi le pompon avec l'un des méchants principaux qui s'avère simplement être un véritable Terminator humain, sans que, pour le coup, aucune explication ne soit jamais donnée à cela.

Il y a comme ça des tas et des tas de détails dans le film qui échappent à toute logique, et qui au final m'ont plutôt gâché le plaisir du spectacle pur. On peut l'apprécier comme tel, un très bel écrin avec de bons acteurs et un rythme indéniable, bref le prendre comme un pur divertissement sans autre prétention que de distraire, mais je pense qu'il se veut plus que ça.

Certainement qu'une lecture du film doit être non pas aussi terre-à-terre, mais de le voir plus comme une métaphore, une allégorie, mais aussi une sorte de conte qui échappe à toute logique (on ne discuterait pas des lois de la physique dans Alice au pays des merveilles, par exemple). Seulement il s'inscrit tout de même dans une démarche relativement réaliste, avec des explications qui se veulent crédibles dans cet univers, mais qui ne le sont pas, pas du tout.

C'est mon avis, et il ne semble pas très partagé. Peut-être que je retournerai voir le film à sa sortie, et que maintenant que je sais à quoi m'attendre, je l'apprécierai davantage et relativiserai mes critiques. En attendant, on est loin de la claque annoncée.

Par contre, le réal, les auteurs de la BD et un acteur du film sont venus le présenter, ce qui est toujours cool :

Enfoiré.

Clairement.

Absolument.

Absolument, et j'ai bien compris que l'opposition qu'Antix et moi avons sur le film provient en grande partie de cela.