J'imagine bien que t'es pas allée voir ce Pixar avec la ferme intention de dire que c'est un sale film de merde qui devrait pas exister.

Et vu comme ça, oui. Surtout si tu le regardes en dernier dans cette liste. Mais les 2 autres sont tellement immondes que bon...

C'est vrai. Parfois c'est gênant, parfois ça fait aussi parti du personnage, qui ne se livre pas autant qu'Adèle, qui garde des choses enfouis et qui se force plus dans ses réactions. Donc je serais pas forcément aussi virulent que je l'ai été dans mon post précédent.

Sinon assez d'accord avec toi sur l'essentiel. Et je plussoie le final, allez le voir !

Non, mais le truc, c'est qu'ils sont partie dans un trip sans kryptonite. Enfin en tout cas, pour le moment, semble pas y en avoir.

Du coup, pour pas que Superman puisse mettre la misère à tous les kryptoniens d'entrée de jeu, fallait trouver une combine. Z'ont pris celle de l'air.

Mais comme tu dis, ça casse tout. Qu'il ait du mal à se réadapter à l'air kryptonien, OK, mais pourquoi ne plus avoir ses pouvoirs aussi vite ?

De la même façon, si air kryptonien = no pouvoir, pourquoi les kryptoniens ont des pouvoirs sur Terre avec leur masque ?

Grâce au soleil ? Là encore, comme tu dis, prouquoi les pouvoirs de Clark fonctionnerait la nuit. Juste grâce au reflet du soleil la lune ? Mouais.Et le vaisseau kryptonien, il a des vitres anti-reflet de soleil ?Et même si c'était le cas, pourquoi, étant enfermé dans une pièce sans fenêtre, attaché, avec air kryptonien, Clark galère, d'un coup Jor-El change l'oxygène du vaisseau, Clark récupère ses pouvoirs ?

On pourrait donc dire que c'est bien l'air qui fait tout, et pas vraiment le soleil. Ou combo soleil + air dans le pire des cas. Mais du coup, les kryptonien devraient au moins respirer un peu de l'air terrien pour avoir le droit à avoir des pouvoirs.

Toute cette partie du film est très très bancale.

(ou alors, juste superforce avec le soleil, et les autres grâce à air + soleil, car Zod arrive à voler et avoir les laser qu'une fois qu'il respire l'air terrien. Mais encore une fois, ça n'explique pas vraiment la perte de pouvoir de Clark dans le vaisseau)

j'en mettrais pas ma main a coupé, mais il me semble que les reflet du soleil sur la lune est une explication dans un comics... ou pas , en tout cas ça explique pas les nuit sans lune? mais la on tombe dans un autre débat, qui est dans un registre comics et non pas le film

J'ai été emballé par le synopsis, mais film très vide et aucun intérêt.Je suis bien content de pas être allé le voir au cinéma.

J'ai seulement tenu 10 minutes...Je suis bien content de pas être allé le voir au cinéma.

Film rempli d'action, mais juste d'action, rien d'autre.Dommage, car le film commençait bien pourtant.Je suis bien content de pas être allé le voir au cinéma.

Old BoyJ'ai revu ce film que j'avais un peu oublié.Chef d'oeuvre pour moi, très bon film.Je sens que le remake va être bien pourri.Je suis bien déçu de pas avoir été le voir au cinéma.

Un film hétéronormé sur un couple de lesbiennes...

A la seconde partie réactionnaire, le final en étant l'emblème.

Ça remonte à loin, mais il me semble qu'il a bien une sorte de "batterie" naturelle.

Et dans Man of Steel, ça pourrait aussi être ça, car quand il pète le truc dans l’océan indien, il est fatigué, comme vidé.On voit que des rayons de soleil le touche, et que ça semble le soulager.

Bon, c'est rapide et discret, on pourrait aussi se dire qu'il est juste content d'avoir péter le truc sans en crever par exemple, et que ça lui fait donc plaisir de revoir le soleil, sans aller plus loin.

Et vu le niveau du film, c'est d'ailleurs surement ça, car au regard du scénar, je pense pas que Zcak Snyder ni même Chris Nolan n'aient vraiment été cherché plus loin, malheureusement.

Mais bon... ^^

Non mais l'un de ses premiers moments en "Superman", celui où il prend son envol, montre clairement qu'il tire son énergie du soleil, c'est indéniable. C'est même le premier plan de la bande-annonce.

A quand un film 100% Minions, d'ailleurs ?

Je ne sais pas si c'est vraiment ça. Je la trouve juste en retrait comme actrice, dans son jeu, moins naturelle, avec des regards forcés, un sur-jeu, parfois.

Oui, parce qu'osef qu'elles soient lesbiennes, c'est un couple de personnes avant tout ? L'amour est aveugle, tout ça ?Je veux dire, autant ça me parait évident que le fait qu'elles soient lesbiennes n'a pas forcément un grand impact, mais c'est aussi ça la force du film, te toucher de manière universelle, parce que ça parle de sentiments, d'émotions qui dépasse la sexualité.

Alors oui, on peut faire comme certains et se gausser sur les 5% du film que sont les scènes de cul, ou sur les 3 minutes prolos - bobos avec l'opposition des parents, ou bien le vernissage et ses pseudos-critiques de comptoir, mais c'est passer à côté du film, et passer surtout à côté du fait que c'est profondément ancré dans le réel.

Chez moi aussi, on bouffe des spaghettis bolo (han le prolo, eh), et puis d'autres jours on bouffe des coquilles St Jacques (hen, le bourge, en fait, eh), et puis j'ai aussi des potes artistes qui me parlaient de gens dont je connaissais rien et puis au final ils finissaient par discuter entre eux et pendant ce temps, moi, je regardais surtout mon pote emballer la nana dont je rêvais depuis mes mois sans me rendre qu'à côté sa copine me faisait du gringue.

La vie d'Adèle, c'est ça, et ce serait dommage de passer à côté pour faire son Neuhoff.

Oui, je le conçois tout à fait. D'un autre côté, Kechiche a toujours expliqué qu'il souhaitait traiter l'homosexualité par une absence de traitement.

Je cite :

"L'homosexualité, je ne voyais pas pour quelles raisons je l'aborderai spécialiement, car la meilleure façon, si je devais avoir un discours sur ce sujet, ce serait de ne pas en avoir, de filmer cela comme n'importe quelle histoire d'amour, avec toute la beauté que ça comprend".

Donc du coup, on peut pas vraiment lui reprocher de faire autre chose que ce qu'il raconte. Alors après, oui, il y a la confrontation avec les autres lycéennes, il y a la découverte avec le baiser sur les escaliers, mais hormis ça ?

Ca me parait tout de même fortement congru. Je veux dire, c'est pas Brokeback Mountain.

Dans le reste du décorum, y a la gay-pride, les bars gay, le rejet des parents d'Adèle ou l'abscence de conscience de cette possibilité puisque Kechiche a viré au montage la scène d'embrouilles.

Je comprends bien la position, mais d'un coté en faisant le film il a aussi senti l'importance que tout ça avait pour son personnage. Il lui a fait traversé ses expériences, mais finalement il ne les traite quasi pas et compte sur l'universalité de l'amour. Je trouve ça un peu facile.

A nouveau, je te rejoins partiellement là dessus, notamment parce que tout ce dont tu parles est esquissé mais régulièrement rapidement éliminé.D'un autre côté, je trouve 2 choses :

- que l'écriture très réaliste et posée permet, justement, de fonctionner par rapport à l'universalité des thématiques abordées. Et la principale, c'est pas l'amour, c'est le rejet, la solitude du sentiment amoureux. Si je parle plus haut du final pour rebondir sur ce qui me semble en fait être une incompréhension entre le final (de ma critique) et le final (du film), c'est parce que c'est pour moi le coeur du film, c'est cela, la rupture, le vide, la "solitude que peut vivre celui qui ne sent plus aimé, ce deuil qu'il faut faire" (je cite Kechiche à nouveau) (c'est tiré de la plaquette promo de l'AFCAE sur le film). Ca m'a profondément touché parce que plus que la démarche, le résultat m'a ramené à ces émotions très personnelles là, de manière très juste dans les mots et dans les attitudes.

- que la scène coupée au montage des parents qui jettent Adèle à la rue était un excellent choix, parce qu'elle permet de ne pas se placer dans la certitude, mais dans l'appréhension. Est-ce que les parents vont accepter cela ou non ? On peut supposer que probablement non, mais après tout, au final, on n'en sait rien. On suppose qu'ils sont très "1 homme 1 femme 2 enfants 1 chien 1 monospace", mais c'est tout. Ca aussi, ça me parait très juste, cette sensation de doute, parce qu'on touche aussi à la possibilité de ne plus se sentir aimé, au possible vide, au possible rejet.

Mais le problème c'est que la manière dont tu vis l'amour est ancré dans le réel et conditionné par le contexte des choses. Il n'y a pas d'universalité d'une histoire d'amour, même si l'amour est universel.

Franchement, si il avait fait le film avec un couple hétéro, tu aurais trouvé l'histoire et la narration intéressantes ?