Pareil pour mon cas, j'ai trouvé ça super, Prisoners. Villeuneuve a un don pour créer une intensité incroyable dans la mise en scène. Je pense que peu de réalisateurs arrivent à avoir encore cet effet. Et Gyllenhaal, c'est pour moi quand même une petite révélation sur le tard. Depuis End of Watch, je pense qu'il a décidé de prendre sa carrière en main, et il livre une super prestation, et je n'ai pas trouvé de problèmes d'écriture dans son personnage. J'ai aussi eu un petit pincement quand j'ai vu Marky Mark en executive producer, à la fin. Je sais pas pourquoi.
Message n° 3804325, posté par Baje à 02:15 le 18/11/2013
: Pareil pour mon cas, j'ai trouvé ça super, Prisoners. Villeuneuve a un don pour créer une intensité incroyable dans la mise en scène. Je pense que peu de réalisateurs arrivent à avoir encore cet effet. Et Gyllenhaal, c'est pour moi quand même une petite révélation sur le tard. Depuis End of Watch, je pense qu'il a décidé de prendre sa carrière en main, et il livre une super prestation, et je n'ai pas trouvé de problèmes d'écriture dans son personnage. J'ai aussi eu un petit pincement quand j'ai vu Marky Mark en executive producer, à la fin. Je sais pas pourquoi.
J'ai plus les noms des films qui l'ont fait changer mais il a indiqué s'être complètement perdu dans sa carrière jusqu'à récemment.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 3804358, posté par Nao à 06:25 le 18/11/2013
Mais quand même, j'ai eu du mal à m'adapter, parce qu'il y a deux jours j'ai maté Parkland (sur l'assassinat de Kennedy), et les personnages n'arrêtaient pas de se gueuler dessus quand ils ne respectaient pas les procédures à la lettre. Et là, Prisoners, c'était bourré à ras d'erreurs de procédure, mais tout le monde s'en contrefiche...
1.00
Message n° 3804369, posté par ricorod à 07:22 le 18/11/2013
: Pareil pour mon cas, j'ai trouvé ça super, Prisoners. Villeuneuve a un don pour créer une intensité incroyable dans la mise en scène. Je pense que peu de réalisateurs arrivent à avoir encore cet effet. Et Gyllenhaal, c'est pour moi quand même une petite révélation sur le tard. Depuis End of Watch, je pense qu'il a décidé de prendre sa carrière en main, et il livre une super prestation, et je n'ai pas trouvé de problèmes d'écriture dans son personnage. J'ai aussi eu un petit pincement quand j'ai vu Marky Mark en executive producer, à la fin. Je sais pas pourquoi.
Je plussoie. La tension qui se dégage de ce film m'a souvent rappelé Zodiac et The Girl with the Dragon Tattoo, par exemple.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
0.41
Message n° 3804473, posté par Sao à 10:44 le 18/11/2013
Jamais un film ne m'avait autant plongé dans son univers. J’étais tendu pendant la séance, je retenais mon souffle, m'agrippais a mon siège.L'histoire en elle même, est asses ennuyeuse, mais la réalisation, les images, c'est autre chose. Ça justifie complètement d'aller au ciné. Vraiment la première fois que je vis quelque chose comme ça. (Ça semble aussi très réaliste, très fidèle aux expériences d'apesanteurs et d'espace subis par les astronautes).
Si je le revois un jour, ce sera sur projecteur. Je ne pense pas que ce film ait le moindre intérêt sur une télé.
-- Je que vous l'homme de la situation. Et comment donc qui, je vous prie ?
Message n° 3804474, posté par Batefer à 10:46 le 18/11/2013
: Mais quand même, j'ai eu du mal à m'adapter, parce qu'il y a deux jours j'ai maté Parkland (sur l'assassinat de Kennedy), et les personnages n'arrêtaient pas de se gueuler dessus quand ils ne respectaient pas les procédures à la lettre. Et là, Prisoners, c'était bourré à ras d'erreurs de procédure, mais tout le monde s'en contrefiche...
Ah oui, c'est clair que faut pas trop regarder les détails. Ne serait-ce que le policier qui perd son sang-froid et commet une erreur gravissime qui devrait lui valoir au minimum une suspension, mais qui continue son enquête tranquille...
Certains critiquent les scénarios des films de pur divertissement, mais quand on se prétend réaliste, on devrait être irréprochable à ce niveau.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 3804476, posté par FP Unchained à 10:47 le 18/11/2013
: Ah oui, c'est clair que faut pas trop regarder les détails. Ne serait-ce que le policier qui perd son sang-froid et commet une erreur gravissime qui devrait lui valoir au minimum une suspension, mais qui continue son enquête tranquille...
Laquelle ?
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3804505, posté par Baje à 11:33 le 18/11/2013
: Ah oui, c'est clair que faut pas trop regarder les détails. Ne serait-ce que le policier qui perd son sang-froid et commet une erreur gravissime qui devrait lui valoir au minimum une suspension, mais qui continue son enquête tranquille...
Captain Phillips est un film de suspense qui dure 2h10.
En 2013, c'est mauvais signe. Et effectivement, ça ne rate pas : les 2h10 semblent interminables.
Autant l'histoire de base est probablement un récit très intéressant de survie dans l'inconnu, mais le problème, c'est que la passivité du protagoniste durant environ les 2/3 du film est résolument ennuyeuse.
Il faut l'avouer d'emblée : même Greengrass n'est pas capable de faire d'un fait divers qui tiendrait en 2 min au JT de 20h un film intense, hormis certainement les 5 dernières minutes, parce que Captain Phillips, c'est un film sur un mec qui se fait pirater son bateau et qui ensuite finit avec 4 pèlerins dans un bateau de survie.
Et voilà.
Et ça dure 2h10.
On pourra déjà rigoler doucement devant toute le 1er tiers hilarant de bêtise involontaire, transformant le film en un espèce de Maman j'ai râté l'avion, les 4 pirates rejouant le rôle des 2 méchants débiles se faisant avoir par toutes les blagues les plus débiles du monde. C'en devient presqu'insultant pour les pirates en question, qui passent sérieusement pour des abrutis de 1ere tant l'équipage et Phillips abusent des astuces les plus simples du monde, mais passent pourtant inaperçus.
Les "rebondissements" se comptent sur les doigts d'une main de lépreux, visibles à 10km à l'avance, et n'amènent qu'à une 2e moitié de film chiante comme pas permis, car (donc) d'une passivité sans nom.
Que s'y passe-t'il ? C'est simple : 5 mecs dans un bateau se font courser à 2 à l'heure par un très gros bateau (qui sort parfois de nulle part, comme ça, pour le fun).Et pour essayer de rendre le tout un peu palpitant, le film se met alors à gueuler de partout. C'était déjà le cas dans la 1ere moitié du film, mais ça en devient encore plus flagrant maintenant que l'action est dans un espace confiné au milieu de nulle part.
Sauf que ça ne rend pas le film palpitant, ça le rend insupportable. C'est criard comme pas permis, avec la musique qui devient tellement pompeuse et hurlante qu'elle en masque les dialogues qui deviennent par moments incompréhensibles - inaudibles.
Et tout ça jusqu'à une conclusion qui, à ce niveau là, aurait pu arriver 30 minutes plus tôt ou 2h plus tard que ça aurait été pareil.
Et ce truc a 94% à RT ? Sérieusement ?
Alors oui, il y a Tom Hanks qui s'en sort plutôt bien. La mise en scène est pas forcément dégueu. Mais c'est juste un film de 2h10 qui n'a le contenu que de 20 min. Et si les 5 dernières minutes sont d'une intensité climatique plus qu'appréciable, l'heure 55 qu'il aura fallu se farcir avant est bien trop cher payée pour ces quelques instants.
4/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 23:01 le 18/11/2013
Message n° 3805263, posté par tenia à 22:38 le 18/11/2013
Je tiens à dire qu'en général, ce genre de détails ne me percutent qu'une poignée d'instants sur l'ensemble d'un film, à moins de me forcer à y attacher de l'importance (ou d'être dans des conditions de visionnage particulièrement techniques).
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 22:38 le 18/11/2013
Message n° 3805278, posté par tenia à 23:01 le 18/11/2013
De manière extrêmement évidente, Casse tête chinois n'est pas le film qui intéressera les réfractaires à L'auberge espagnole, et encore plus Les poupées russes.
C'est d'une trivialité sans nom, un divertissement très simple mais qui se prend certainement trop au sérieux (pas forcément avec prétention, mais du sérieux oui), alors qu'on parle d'un protagoniste qui est probablement l'archétype du con fini, dont le gamin de 8 ans comprend mieux la vie que lui (si si, je vous assure).
J'aime assez L'auberge espagnole, un peu moins Les poupées russes, à cause, justement, de l'attachement à Xavier, le con fini en question, au détriment d'un film cosmopolito-choral que j'aimais bien, avec tout plein de personnages, en fait, assez sympa.
Casse tête chinois continue la lancée des Poupées russes (sans qu'un revisionnage express de celui ci, ou du précédent film, ne soit nécessaire, cependant), Xavier est donc maintenant séparé de sa nana, qui part à New York avec leurs 2 gosses.
Et voilà.
C'est là probablement le 2e écueil du film : la trivialité prend tellement le dessus, tant dans le résultat final que dans les nombreuses petites choses de la vie bien plus amusantes et intéressantes que les vignettes spécifiques utilisées dans le film (la carte verte, l'ex qui revient, le père absent), qu'il ne se passe en fait pas grand chose dans Casse tête chinois. Ah si, quelques clichés ci et là, notamment le New York multi-culti où Xavier parle espagnol grâce à un pote black pour trouver un job afin d'embaucher un avocat pour obtenir une carte verte avec une Chinoise. Et puis, évidemment, ne pas oublier de mettre une scène de vaudeville avec les amants qui finissent à poil sur le toit (dans le cas présent, les amantes lesbiennes, qui auront rendues hilares le public écossais de ma salle, dans ce qui m'a semblé être probablement le plus gros cliché français de base : ces français qui se foutent à poil dans leurs films d'auteurs pour faire rigoler les chaumières. Qu'ils sont oufs, ces français).
A la fois facilité scénaristique permettant de gambader de ci de là, mais probablement aussi un aveu de faiblesse de la part d'une équipe qui n'a vraisemblablement plus rien à dire d'intéressant sur le sujet, toute l'appréciation du film tiendra à ce point de détail là : l'indulgence face à un film qui ne fait qu'enchaîner les petites touches, zigzaguant à droite à gauche sans but. Dans le genre "récits de la vie ordinaire", il va sans dire qu'un Before Midnight est 1000 plus enrichissant.
Pour autant, Casse tête chinois se regarde assez facilement, sans ennui mais sans réelle passion. C'est divertissant mais oubliable, en somme, et on ne peut espérer que 2 choses : soit l'équipe du film revient au film complètement choral et délaisse son protagoniste de moins en moins intéressant, soit elle s'arrête là.
7/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 23:15 le 18/11/2013
Message n° 3805304, posté par AnTiX à 23:29 le 18/11/2013
Houston, in the blind, I have lost visual with Finally.
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 3805327, posté par labrin à 00:02 le 19/11/2013
Eh ben en débranchant son cerveau, c'est pas trop mal. Les fulguros-poings dans la gueule de Godzilla, la connexion à plusieurs pour contrôler la machine, bien bien quoi. J'ai un peu souffert au niveau cohérence : le coup de l'épée magique qui tue d'un coup au milieu du film, le mur à la con qui sert à rien, les capsules de survies pour certains et pas pour d'autres... et toutes les autres cabrioles de... hum (je m'étouffe pardon) scénaristes...
White House Down
Roland Emmerich quoi ! Il est au cinéma américain ce que le trou noir est à l'espace. Y a tout, en deux heures. Bravo. J'ai même vu son film frère : Olympus Has Fallen, dans lequel la prise de la Maison Blanche est plus impressionnante, mais le talent de Roland Emmerich, c'est son côté Verhoeven raté, il voudrait faire des films politiques mais bon il ne peut pas s'empêcher de tout casser au sens propre comme au figuré, et d'être lourdingue (figuré/propre aussi). Jamie Foxx joue très mal. Channing Tattum est ultra sexy.