: Xander, regarde l'épisode de Crossed sur Brainscan pour voir si tu changes d'avis sur la cohérence et le réalisme.
Déjà vu, je les regarde tous les Crossed.
Je suppose que tu me dis ça suite à mes critiques sur les choix et débilités d'action -ou de non-action- des personnages dont je parlais récemment ?
Du coup je vois pas en quoi poser un univers cohérent empêche d'avoir des personnages intelligents. Sauf si on démontre que les personnages sont complétement cons, comme dans quelques slasher (c'est pour ça que je ne regarde plus ce type de film) ou Scary Movie qui est une pure exagération du trait de ce caractère pour ce genre de film.
Sinon, vous allez me prendre pour un fan de Mélanie Laurent lol, car j'ai regardé un nouveau film avec elle dedans, Insaisissables.
J'ai trouvé ce film assez sympa. On se doute de certains trucs, surtout si on connait un peu de trucs et astuces qu'utilisent les illusionnistes, (genre "le casque de téléportation"), mais après, y a certains autres trucs bien vu sur lesquels je me suis fait avoir.
Message n° 3823673, posté par labrin à 17:15 le 17/12/2013
Très beau film. On est sur les corps, près des visages, dans les têtes. Ça parle d'amour, de jalousie bien sûr, mais de tendresse aussi, de violence, de rapport, de regard, de toucher.
Louis Garrel est fantastique, sa fille aussi (incroyable), sa soeur (vraie soeur). C'est un véritable film pour les acteurs. Seul bémol, Anna Mouglalis, alors soit c'est elle, soit c'est son personnage, soit c'est le réalisateur et un choix dramaturgique, mais elle est ultra antipathique. J'ai détesté son personnage, et j'ai trouvé que ça affaiblissait le rapport, car il crée vraiment un déséquilibre entre les deux protagonistes, on adore Louis, elle, on la trouve conne (parisienne snob prétentieuse hystérique égoïste et j'ai compris la vie). C'est mon ressenti.
Sinon il y a de très belles scènes, d'une justesse dans le jeu ou les dialogues, c'est très fin, très généreux de la part du réalisateur.
: C'est long putain, on a déjà eu deux cent fois le temps de comprendre et de rire d'une chose, que ça s'appesantit sur le gag, et puis si on peut le répéter encore et encore de moins en moins bien, c'est parti !
Faut passer le sketch interminablement pas drôle de la parodie de Kung Fu. Tout le reste est juste hilarant : la parodie de films de cul et de film catastrophe, l'oxyde de zinc, l'huile à friture, le guide du sexe, le Feel-O-Rama, la TV voyeure, et Big Jim Slade !
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 19:32 le 17/12/2013
Message n° 3823863, posté par labrin à 23:08 le 17/12/2013
Soddy, moyen + vers la fin. Matt Damon super, Douglas pas mal. Soderbergh adore raconter des histoires, et ça se voit, c'est généreux, c'est pathétique, c'est émouvant et fantasque. On s'attache à tout le monde. Toujours ces petites touches d'humours fort rafraichissantes (Rob Lowe en chirurgien esthétique). Sympa quoi. Soderbergh style.
Naze, avec le potentiel d'être très bien, mais non, c'est raté, et ne vaut même pas un épisode de Mystères présenté par Jacques Pradel. C'est dommage parce que la construction de la narration est interessante, en mode ultra réalisme, interviews, vidéos de la police, photos, ce qui doit nous faire peur nous est raconté par les personnages et appuyé seulement par quelques images ou le travail sur le son (un peu léger quand même). On doute toujours de la véracité des propos tenus et on cherche à savoir la finalité de tout ça.
Mais, on s'ennuie ferme, c'est toujours les mêmes plans, avec les mêmes décors vides et la caméra qui avance au ralenti sur un détail qui existe ou n'existe pas, tout le monde est un peu trop détendu... Et c'est long, et quand on nous emmène ailleurs, vers le milieu du film, on désespère de devoir tout recommencer à zéro ; on se dit : encore 45 minutes putain ?! La fin est insipide. J'ai quand même regardé jusqu'au bout.
: Ah oui, je sais bien, mais c'est pour dire que ça n'empêchait pas à District 9 d'être la perle qu'il est.
J'ai vu ça hier soir, et j'ai bien accroché. J'ai trouvé l'angle plutôt sympa. En tout cas, ça m'a captivé tout du long.Je reste un peu sur ma faim sur quelques points, mais pas grave.
Sinon, vu Malavita aussi. Je m'attendais à bien pire. Divertissant.
J'ai tenté Pawn Shop Chronicles. J'ai tenu 15 minutes. Le cast et le pitch m'ont donné envie. Mais pour éviter de casser ma télé, j'ai préféré arrêté. C'est insupportable. C'est nimp.
Jamais je n'aurais pu imaginer qu'un studio comme Marvel puisse laisser passer cela, même au vu de l'exceptionnel The Avengers, que je me vois par là même forcé à reconsidérer. Quelle audace. Cela me redonne grande foi en Hollywood et, disons-le tout net, en l'humanité entière. Définitivement à ranger dans la catégorie « ultime », rayon « merci mon dieu ».
-- Rock 'n' roll.
Message n° 3824737, posté par LDDC à 14:39 le 19/12/2013
: Jamais je n'aurais pu imaginer qu'un studio comme Marvel puisse laisser passer cela, même au vu de l'exceptionnel The Avengers, que je me vois par là même forcé à reconsidérer. Quelle audace. Cela me redonne grande foi en Hollywood et, disons-le tout net, en l'humanité entière. Définitivement à ranger dans la catégorie « ultime », rayon « merci mon dieu ».
: Louis Garrel est fantastique, sa fille aussi (incroyable), sa soeur (vraie soeur). C'est un véritable film pour les acteurs. Seul bémol, Anna Mouglalis, alors soit c'est elle, soit c'est son personnage, soit c'est le réalisateur et un choix dramaturgique, mais elle est ultra antipathique. J'ai détesté son personnage, et j'ai trouvé que ça affaiblissait le rapport, car il crée vraiment un déséquilibre entre les deux protagonistes, on adore Louis, elle, on la trouve conne (parisienne snob prétentieuse hystérique égoïste et j'ai compris la vie). C'est mon ressenti.
Je suis pas d'accord. C'est une femme de l'instant alors oui dans le cinéma romantique de Garrel, ça dénote, ça fait mal et on peut la voir comme la source de tous les problèmes. Mais moi je la trouve pas si détestable que ça. Et je trouve l'actrice très bien.
Y a un détail qui m'a frappé sur son personnage, c'est son blouson de cuir. Il est immuable, j'ai rarement vu au cinéma un habit porté autant un personnage, ce blouson c'est elle, c'est son identité, c'est bien plus qu'un accessoire. En poussant un peu l'analyse, je pourrais même dire que ce blouson et le fait qu'elle le porte dans 3/4 des scènes du film, fait d'elle une femme "sur le chemin", toujours entre deux états, entre deux routes, elle navigue et ne s'arrête que (trop) rarement.
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 3824803, posté par LDDC à 17:10 le 19/12/2013
Sympatique, on suit un enfant qui n'est pas vraiment a sa place dans sa famille et a l'ecole, quand un nouveau voisin different vient tout changer.Ils ont vendu le film comme un film d'horreur alors que l'on dirait plus une fable sur comment trouver sa place dans le monde et accepter les differences.Bien trop lent au debut, la deuxieme partie du film releve le niveau.Je me ferai le remake Americain un de ces jours.
-- Je que vous l'homme de la situation. Et comment donc qui, je vous prie ?