Moi je trouve qu'on a pas assez eu de Mac, Wallace et Weevil.Et je m'attendais à voir la liste des noms de tous les backers en fin de film, mais bon, j'avoue que ça aurait fait un sacré long générique de fin ;p

Le thème de ce film, c'est la tagline de No Country for Old Men, "you can't stop what's coming". La fatalité. C'est pour ça que le début est la fin. Ca forme une boucle sans fin dans laquelle Llewyn Davis s'est enfermé seul. Ce n'est pas forcément un connard, ou quoi. C'est juste son destin. Il est condamné à être fauché, à vivre dans un monde qu'il ne comprend pas et qui ne le comprendra jamais. Du coup, la fin est extrêmement puissante. On peut penser jusqu'aux dernières minutes que ce mec a juste la poisse, que tout va de travers pour lui, surtout parce qu'il s'enferme dans sa folk qui est dépassée. Mais non. C'est quand il abandonne la folk qu'elle va atteindre son moment de gloire avec l'arrivée dans les ultimes minutes de Bob Dylan.Je me souviens pas par coeur de ce film ou d'A Serious Man, donc je peux m'égarer, mais c'est comme ça dont je m'en souviens. C'est la fatalité. Du coup, comme le héros d'A Serious Man, ce n'est pas forcément important de savoir pourquoi tout ça lui arrive. Il ne faut pas toujorus chercher des explications même là où il n'y en a pas. Peut-être que ces héros sont juste maudits...

C'est plus l'absurdité de la vie que la fatalité de mon point de vue.