Comme les questions posées ? Comme d'habitude, les gens ne comprennent pas qu'il faut des questions claires, concises, et qu'on n'est pas là pour les écouter raconter leur vie. Que si ils ne parlent pas anglais, c'est pas la peine d'essayer de massacrer la langue de l'invité, la traductrice est là. Qu'un apprenti réalisateur ne va sûrement pas réussir à faire venir un acteur connu dans son film en lui proposant son script durant une marsterclass. Et que c'est quand même mieux de rester dans le sujet : sauf indication contraire, l'invité est là pour parler du film qu'il vient présenter (duh), pas pour s'entendre parler des films qu'il a tournés il y a 20 ans.

Je suis partagé ; entre l'ennui que j'éprouve devant un blockbuster de ce genre, souvent lié : à l'insistance sur les détails de l'histoire qu'on raconte (même si elle est incohérente) du genre : "tu as bien compris pourquoi je faisais ça spectateur parce que attention c'est compliqué et cool le scénario y a des trucs incroyables comme des rebondissements et des voyages dans le temps tu comprends c'est le sommet de l'écriture", et ennui aussi devant les scènes d'actions ;

Mais parfois on a droit à quelques moments de grâce : Magneto qui voyage en stade, pour le poser autour de la Maison Blanche, la sortie du bunker devant lui, ça finit comme un petit théâtre imposé par les mutants devant les "politiques", c'est joli. Et puis Jennifer Lawrence a un visage mélancolique assez touchant, et Fassbender est l'acteur le plus class du moment. Et celui qui va vite ça fait de belles scènes.

Sinon ça fait boum boum, tchac tchac c'est chiant quand même. Et je me disais, mais et les premiers X-men, ils étaient pas dans l'ombre, alors que là bon ils se dévoilent au grand jour, et Trask bon on n'en parle plus, et puis après c'est pas la grande guerre Magnéto/Professor X dans la première trilogie, là ça la compromet un peu (si juste Wolferine leur dit qu'ils doivent être ensemble dans le futur pour éviter l'instinction). Mais j'ai une mémoire de merde, pour ce genre de film.

Seigneur. Je viens d'apprendre que Bruckheimer avait 71 ans. Seigneur.

Vive le bistouri.

Tilt.

Non-Stop (2014) : ultra cliché/série B, mais ça se laisse voir. Une petite partie de Cluedo dans un avion, en gros.

Only Lovers Left Alive (2014) : super joli, super concept, mais beaucoup trop long, si bien qu'à la fin on se rend compte qu'on s'est fait enfler avec du joli rien pendant 2 h, et ça fout un peu les boules.

La Belle et la Bête (2014) : d'un côté, c'est très beau pour un budget aussi "modeste" (on comprend le regard éberlué des gens d'Hollywood quand ils apprennent combien ça a coûté, comme je l'ai lu quelque part : on en prend parfois plein les mirettes).

D'un autre côté, c'est plombé de quelques défauts assez pénibles (la Bête qui n'a aucun charisme, des petits animaux trop disneyiens...).

Et surtout, il y a cette post-synchro franchouillarde aussi fraîche et vivante qu'un menton de Bogdanoff ou un opposant de Vladimir Poutine...

L'impression d'ensemble est mitigée, mais moins imbibée de regrets que je ne le craignais.

Enfin, du vrai cinéma.

J'ai pris un de ces pieds ! Je sais pas si c'est parce que c'est le seul que j'ai vu au cinéma, mais j'ai trouvé que c'était le meilleur. Par contre, niveau "J'efface X-Men 3", ça s'est fait plaisir ! Mais c'est tellement bien fait que je m'en fous, en fait.

D'ailleurs,

X-Men 3

Xavier, il avait pas été tué par Jean à la fin du 3 !? Me semblait que seul Wolverine avait survécu à ce qu'il s'était passé dans cette maison de banlieue, là. J'ai raté un truc ou c'est une grosse erreur dans la continuité ?

Ah, me semblait bien, j'allais le dire. Il se régénère même tout le long.

Bah, je sais pas, j'ai bien commencé à les mater y a 6 mois. Je pense aux autres qui feraient pareil