Ma façon de voir c'est que si un ami proche insulte ma mère, je fais pire que lui et on se tape une barre de rire. C'est malheureux, je suis sûr que le pape peut le faire aussi.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 4039543, posté par ricorod à 17:10 le 16/01/2015
A noter les similitudes des articles de la presse française, n'aurions nous plus qu'un seul journal d'informations ? (Non, non, je ne suis pas candide )
-- Retire les nains de tes poches !
*édité à 08:14 le 23/01/2015
Message n° 4042219, posté par ricorod à 16:41 le 23/01/2015
: A noter les similitudes des articles de la presse française, n'aurions nous plus qu'un seul journal d'informations ? (Non, non, je ne suis pas candide )
L'AFP.
-- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Message n° 4042717, posté par Batefer à 13:12 le 24/01/2015
Le fil conducteur de l'auteur est le livre Fifty Shades of Grey. Seulement, c'est une longue suite de réflexions, de pensées et d'observation sur le corps et la sexualité de la femme ainsi que de l'égalité des genres.
Elle se pose d'abord la question pourquoi est-ce que un livre aussi naze ait pu avoir autant de lectrices, ce qui lui permet de faire un portrait du système patriarcal que l'on connaît du système aujourd'hui qui a mis en place la soumission de la femme.Elle fait intervenir des psychanalystes, des psychologues et des historiens, ce qui lui permet de brosser le portrait de la dynamique de la relation entre Anastasia et Christian, que cette citation d'une humoriste anglaise résume assez bien "Every time she’s good and submits to pain, he buys her something or takes her off in his f - - - ing helicopter.... The whole plot is will-get-spanked-on-the-clitoris-with-a-hairbrush-in-exchange-for-an-iPad.”
Elle observe aussi que les femmes - en occident - n'ont jamais été aussi libres (à ne pas confondre avec "totalement libres") et empowered (j'ai jamais su le mot français) et assez justement elle rédige trois énormes paragraphes sur la culture du viol et comment l'immense majorité des femmes subissent plusieurs agressions sexuelles (de différentes natures) dans leur vie.
La grande problématique du texte, à la fois symbolique, métaphorique et littérale est "que savons-nous du corps de la femme et par extension de sa sexualité ?" (dans tous les sens du terme). Car il a été et est toujours socialement, politiquement et culturellement violenté et opprimé qu'on ne l'a jamais vu - au sens philosophique du terme - et à travers lui, son essense. Elle n'évoque pas seulement les agressions, les harcèlement, mais toute l'organisation sociale, le système de pensée façonné depuis le plus jeune âge.
En termes simple, elle évoque de manière assez fabuleuse, je trouve, car c'est très bien écrit (à des années lumières, justement, de Fifty Shades), le sexisme systémique. Qui finalement l'a presque unanimement toujours été.