En voyant la photo, j'ai cru que c'était pas sérieux.

J'aime pas, et j'aime pas le cast de Leto, mais bon. On verra. Mais ptet pas au ciné, cela dit

Il aurait fallu que Nicholson reprenne son rôle en fait.

je pense qu'il veut dire sobre dans le sens du jeu d'acteur pas de l'alcool : c'est à dire un jeu léger, pas exagéré, tout en retenue... Le truc qui va super bien pour le Joker...

Bouarf ! Déjà qu'il était vénère que Nolan ne fasse pas appel à lui, quelle blague.

Un beau détournement que j'aurais voulu voir :

Il aura en tout cas "deranged" écrit sur le front sur tous les plans.

Les critiques sont tombées sur Ultron.

Entre EW qui joue les haters parce que... bah, ils sont plus à ça près, le NYT qui ne sait pas très biens sur quel pied danser entre snobisme et suffisance et les autres qui trouvent au choix que c'est chargé ou trop superficiel, ça fait vraiment de la peine de les voir se débattre dans leurs erreurs :)

Tu sembles bien passionné par ta volonté de dépassionner le sujet. Personnellement, je n'en vois pas l'intérêt. Au delà de la mythologie, des thèmes abordés, des références culturelles, et des récits mis en place, je pense que la plus grande réussite de cette grande période Marvel est sa dynamique fédératrice. Cet univers fédère autour de thèmes simples mais bons - et souvent justes. "In times of need", ce ne sont pas les super pouvoirs qui font des personnages des super héros, mais leur faiblesse, ce qui est irréductiblement humain en eux et la manière dont ils la dépassent sans la renier. C'est exactement ce dont notre époque a besoin, non plus la démesure dans la misère, la démesure dans le pragmatisme, la démesure dans l'omnipotence et l'omniprésence du pouvoir de quelques uns sur le reste - cette époque où la seule figure de l'absolu réside dans se sacrifier pour gagner 0,1 % de croissance au second trimestre.Ces films, en fédérant, montrent qu'il n'est pas indigne ou pauvre de rêver d'autres choses, de privilégier d'autres valeurs, de vouloir voir un autre monde (d'autres mondes ?), de désirer la paix comme une bête Miss USA, et surtout le droit d'exister en étant tous différents.

Tu critiques les films sur leur fainéantise et leur vacuité, aussi d'un point de vue purement technique. J'ai envie de dire, même si tu as raison : et alors ? Je jouis de choses simples. Et oui, parfois, les choses sont si simples que ça et manichéennes. Brandir l'argument du monde qui n'est pas noir ou blanc mais gris, que c'est toujours compliqué, et que de toute façon, on n'a pas le choix sans cesse, c'est du terrorisme intellectuel. Et je n'ai pas envie d'entrer dans un débat comme sur le NYT où elle estimait qu'elle "était bien mieux dans son théâtre à Brooklyn". La question n'est pas là. Ni dans sa défense "je ne suis pas une fanboy qui me prosterne devant l'autel de Stan Lee et Jack Kirby" - profondément intellectuel d'élever le débat comme ça, digne d'un epic rap battle of history ; "à ma droite, William Shakespeare, génie reconnu par tous, pas besoin de discuter, et à ma gauche, ce dégoûtant et illettré Jack Kirby qui croit posséder de l'imagination (rires)", mais enfin bon, passons.

Sauf, qu'elle doit bien se prosterner devant d'autres autels, autre part (voir Shakespeare plus haut - et que ce soit clair, oui, c'est un immense écrivain). De même que toi, tu es le fanboy d'autres choses. Et quand tu te retrouves à défendre ton propre plaisir, quelle sensation as-tu ? Celle d'être tout à fait passionnel ou tout à fait rationnel ? Je sais qu'on adore ça à notre époque, et particulièrement en France, en appeler à la raison constamment, mais quel intérêt y a-t-il à rationaliser (diminuer) le plaisir ? Que cela peut-il bien apporter d'essayer de ruiner le plaisir des autres ? Tu vas aussi dans les chambres à coucher pour expliquer quelle est la meilleure façon de faire l'amour et que l'orgasme qu'ils viennent d'avoir n'était pas si bien que ça, qu'il faudrait qu'ils ouvrent un peu les yeux, bon sang ?

En définitive, il faut partir de ce principe, si les goûts peuvent se discuter, il n'en va pas de même pour le plaisir.

Je ne pense pas que la réussite de Marvel empêche la sortie de films que tu aimes, toi. Il y a de la place pour tout le monde :)

D'ailleurs, tu as vu le dernier Roy Andersson ? Dingue et puissant, comme toujours.

Birdman much ?

Ils n'ont pas le droit d'utiliser le terme "mutant".