: C'est pas des plans séquences pour la frime, pour montrer qu'on peut faire. C'est des plans séquences utiles, où le temps est suspendu.
Ah ouais tiens ça doit sûrement être du niveau de ce merveilleux plan-séquence de la piscine dans Boogie Nights, bien resucé comme il faut, totalement dénué de poésie ou d'intérêt. PTA est un véritable docteur ès broufe. Don't buy this shit.
-- Rock 'n' roll.
Message n° 4079498, posté par FP Unchained à 21:41 le 17/05/2015
: Ah ouais tiens ça doit sûrement être du niveau de ce merveilleux plan-séquence de la piscine dans Boogie Nights, bien resucé comme il faut, totalement dénué de poésie ou d'intérêt. PTA est un véritable docteur ès broufe. Don't buy this shit.
: Et sinon pour finir, c'est un peu comme le premier plan et le dernier plan de Boogie Nights. T'en as un qui est cinématographiquement parlant pour la frime, et l'autre qui est en langage cinématographique évocateur et même lourd de sens.
Boogie Nights, y a que le dernier plan séquence qui servait à quelque chose et qui n'était pas pour la frime.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 4079502, posté par FP Unchained à 21:45 le 17/05/2015
Boogie Nights, et même Punch Drunk Love hein, tu vois bien que le mec fait ça juste pour le faire. Il n'y a aucun sens derrière ces plans séquences. C'est de la frime. De l'esbroufe.
The Master, et plus encore Inherent Vice, c'est à l'exact opposé.
Même si pour moi, la plus belle scène de The Master et la mieux réalisée n'est pas un plan séquence, loin de là :
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 4079503, posté par liloboot à 21:55 le 17/05/2015
: The Master, et plus encore Inherent Vice, c'est à l'exact opposé.
Non mais laisse tomber, je fais chier pour faire chier parce que je me fais chier. Peut-être que je les regarderai un jour, je sais pas, mais je te cache pas que j'ai une liste de trucs à voir qui s'accumulent dangereusement ces derniers temps et que ça risque pas de rentrer dans le top 10 de sitôt. Je te tiens au jus.
: Je sais pas non plus qui te l'a conseillé ici, mais PT Anderson a toujours été pour moi un escroc. Je me suis arrêté à Magnolia dans sa filmo, sans aucun regret.
Ben du coup, t'en as raté pas mal.C'est couillon.
-- If a rhino was as big as a whale could it beat it?
Message n° 4079515, posté par liloboot à 22:21 le 17/05/2015
Il y a tout un tas de chefs d'oeuvre contemporains ou anciens qui nous passent sous le nez dans la vie. J'apprends tous les jours à vivre avec ce fait. Et crois-moi ce n'est pas facile. Pourquoi remuer ainsi le couteau dans la plaie ?
-- Rock 'n' roll.
Message n° 4079577, posté par Lone Man à 02:31 le 18/05/2015
Je reviens de Cannes. C'était bien. Un petit recap ça vous dit ?
Par contre, je sais pas trop dans quel topic le mettre :(
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
*édité à 10:57 le 22/05/2015
0.36
Message n° 4081191, posté par koni à 11:06 le 22/05/2015
Mon Festival de Cannes 2015Arrivée : Jeudi 14 Mai 11hDépart : Mercredi 20 Mai 18h
J'ai réalisé l'an dernier mon premier court-métrage (en autoproduction). J'ai donc pu l'inscrire au marché du film de Cannes et avoir deux accréditations. Pour faire court l'accréditation te donne l’accès à toutes les séances à condition d'arriver assez tôt pour rentrer dans la salle. Vu qu'il y a des histoires de priorité (la presse et les invités rentrent toujours avant vous, même s'ils sont arrivé plus tard), j'arrivais en général plus d'une heure en avance. Seul exception à cette règle, pour les séance dans la salle Louis Lumière (la compet), il faut avoir une invitation en plus. J'en ai surtout eu via un ami qui avait un badge pro et notre colloc acteur.
Avec les files et les séances qui s’enchaînent pas forcément idéalement, je tournais entre 3 et 4 films par jour. Les premières séances sont à 8h30, les dernières à 22h (sauf séance de minuit que je n'ai pas fait).
Globalement ce Cannes a fait énormément de bien à ma foi cinéphilique. J'étais rentrer dans une routine où je voyais de moins en moins de film et globalement peu de bons. J'étais presque en train de me persuader que j'étais plus capable d'apprécier du cinéma, comme un vieux blasé.
Mais là-bas, j'ai su enchaîner les films. Prendre simplement du plaisir à voir des films même si tous n'était pas aboutis. Et pour couronner le tout, j'ai vu trois grand films qui surpasse tout ce que j'ai vu en 2014.
Pour rester dans les généralités avant de rentrer dans quelques détails, j'ai été globalement déçu par le niveau général de la compétition. Carol m'a paru au dessus du lot (pas vu Mia Madre) sans pour autant être transcendant, à coté Gus Van Sant se vautre, Garrone passe au gros films, gros casting sans intention et le reste fait des films plutôt mineurs. Disons que c'est choquant de voir la qualité du scénario du Pixar, à coté de la compétition.
Après je suis loin d'avoir tout vu en compétition. J'espère qu'il y a d'autres belles choses, mais sachant que j'ai déjà évité Maïwenn et Sorrentino. C'est pas glorieux. Restons sur ce que j'ai vu et sur ce qui m'a plu.
Trois Souvenirs de ma JeunesseLe film qui a vu couler le plus de larmes devant l'écran. Il m'a hanté dans les jours suivants, m'a serré le coeur à chaque fois que je l'évoquais. Comme je l'ai lu sur Twitter, Desplechin fait des films plus beaux que nos vies. Et c'est vrai. il déploit des sentiments qu'on s'interdit, qu'on ne permet pas de se développer, trop hontex bien sûr. Il y a du romantisme, de la passion, comme je m'en suis jamais permis. Le film m'a touché au coeur et à la tête, je veux me libérer de ce poids sociétal et faire envoler mes histoires quotidiennes dans un lyrisme sans complexe.Souvenir impérissable (dit-il après 10 jours).
Inside OutLe grand retour de Pixar, j'y croyais presque plus perso, mais là chapeau. C'est simple s'il était en compet, c'était inconcevable qu'il ne remporte pas un prix (au moins du scénario pour moi). Je ne sais pas de qui vient la décision de ne pas l'incorporer à la compet (Disney ou Fremaux ?), mais c'est bien dommage.Un scénario ultra-bien ficelé, un concept fort et mené jusqu'au bout. Tout n'est pas parfait, on va dire que j'ai perdu un peu d'intérêt à un certain moment, mais pile poil lorsque mon attention allait décrocher, la magie a repris.Ce film aussi a vu coulé mes larmes, moins inattendus et qui ont fait appel à des sentiments plus "facile" on va dire. La nostalgie de l'enfance principalement. J'envie tous les papas et mamans qui auront la chance de découvrir ce film avec leurs enfants.Ce que Pixar a encore de plus impressionnant, c'est leur capacité à créer des images, capable de générer de l'émotion. Je pense principalement à un moment, où la séquence n'était pas émotionnelle pour moi et là arrivée de nulle part, une image a fait directement couler une larme le long de ma joue. Magicien.
Mille et une nuitSi je devais bêtement élire mon meilleur film du festival, ça serait p-e bien lui. Je dis bêtement parce que ces trois films sont tellement différents que les comparer est... artificiel.Pour moi, Gomes fait entrer le film engagé dans le monde du cinéma et pas simplement de l'image. Le film est composé de plusieurs petites histoires (que Sheherazade raconte pour ne pas mourir), il trouve ainsi un équilibre incroyable entre le conte et le réel. J'étais simplement heureux de voir qu'on osait ce genre de cinéma dans la première partie, la deuxième partie m'a subjugué (et fait rester un jour de plus sur Cannes pour découvrir la 3) et la 3ème partie apporte un liant et une luminosité à ce triste constat de l'austérité au Portugal.C'est tellement impossible de vous résumer l'oeuvre, c'est un voyage aux multiples formes, on rit, on s'émeut, on s'inquiète, on se désole, on s'enchante. On passe du coq au chien, puis au pinson. Une oeuvre majeure avec une forme nouvelle (pour moi en tout cas).Les films sortent en fin Juin, fin Juillet et fin Aout. Je sais pas si la vision sera aussi agréable que la mienne (48h entre chaque séance). Mais ça doit se découvrir sur grand écran.
En trois temps, trois films, j'ai vu un cinéma grand et multiple s'ouvrir devant moi. Je rentre avec une envie d'écrire décuplé. L'année 2015 ne sera p-e pas grand quantitativement, mais elle sera traversé par des œuvres qui passeront à la postérité.
Je peux donner des détails sur des films si vous voulez :
BudgetLogement (+petit dej) : 225Bouffe : 120Aller/Retour Lyon-Cannes : 60Extra : 0Badge : 36Total pour 6 nuits et 7 jours : 441€
J'étais loger à 5 min à pied des marches du palais (3 lits dans la même chambre donc prix abordable). On avait accès à la cuisine, ce qui a permis de ne pas faire exploser le budget bouffe. On a quand même fait deux restos.Sinon l'avantage à Cannes, c'est qu'avec le badge t'as le droit à un tas de truc gratuit, café à volonté au stand nespresso, bouteille San Pelegrino, glace magnum dans l'aprem.Je suis sorti à aucune soirée cannoise. J'aurais bien aimé en découvrir une, mais je sais toujours pas comment on choppe les cartons d'invitation. Ca m'a permis d'économiser un peu de fric.
Prono competJe pense du moins, j'epsère que je n'ai pas vu la palme d'or. J'ai espoir avec Jia Zhangke et Hou Hsiao Hsien au vu des retours, p-e Audiard.
Même si j'ai pas tout vu, je sens bien :Meilleure actrice : Cate BlanchettMeilleur scénario : The Lobster (voir Louder Than Bombs)Prix de la mise en scène : Le Fils de Saul (sans l'a voir vu)
Cru de Cannes très bizarre, je suis loin d'être le seul à penser que c'était un bon voir très bon festival, avec pourtant aucun film majeur en compet. Le Weerasethakul a bein fait parlé dans les files aussi, ainsi que Mustang et Fatima à la quinzaine. En compétition, les seuls à faire autant l'unanimité (sans pour autant enflammer), c'est Carol et Mia Madre.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas :)
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
*édité à 19:15 le 23/05/2015
1.00
Message n° 4081414, posté par namster à 22:46 le 22/05/2015
: Le film qui a vu couler le plus de larmes devant l'écran. Il m'a hanté dans les jours suivants, m'a serré le coeur à chaque fois que je l'évoquais. Comme je l'ai lu sur Twitter, Desplechin fait des films plus beaux que nos vies. Et c'est vrai. il déploit des sentiments qu'on s'interdit, qu'on ne permet pas de se développer, trop hontex bien sûr. Il y a du romantisme, de la passion, comme je m'en suis jamais permis. Le film m'a touché au coeur et à la tête, je veux me libérer de ce poids sociétal et faire envoler mes histoires quotidiennes dans un lyrisme sans complexe.Souvenir impérissable (dit-il après 10 jours).
Oh la la, ça + les Marine Girls... Arrêtez, arrêtez.
0.45
Message n° 4081419, posté par liloboot à 22:59 le 22/05/2015
Trois Souvenirs de ma Jeunesse Le film qui a vu couler le plus de larmes devant l'écran. Il m'a hanté dans les jours suivants, m'a serré le coeur à chaque fois que je l'évoquais. Comme je l'ai lu sur Twitter, Desplechin fait des films plus beaux que nos vies. Et c'est vrai. il déploit des sentiments qu'on s'interdit, qu'on ne permet pas de se développer, trop hontex bien sûr. Il y a du romantisme, de la passion, comme je m'en suis jamais permis. Le film m'a touché au coeur et à la tête, je veux me libérer de ce poids sociétal et faire envoler mes histoires quotidiennes dans un lyrisme sans complexe. Souvenir impérissable (dit-il après 10 jours).
Je l'ai vu hier, j'ai adoré, du coup je me suis amusé à préparer ce petit zinzin, je me suis dit que tu serais sûrement content de l'avoir. 19 morceaux qu'on entend dans le film.
*édité à 12:40 le 23/05/2015
1.00
Message n° 4081496, posté par wunto à 10:35 le 23/05/2015