Salopard, je suis à bloc maintenant ! Viiiiiiiiiiiiite.
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"Un peuple n'a qu'un ennemi dangereux, son gouvernement."
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[Spoiler] True Detective 207
Sujet n°46084 créé le 03/08/2015 à 11:58 par Skynet - Vu 7804 fois par 1605 utilisateurs
Tags : true detective
Quelle injustice pour ce pauvre Kitsch, d'ailleurs, avec tous ces enfoirés qui ont craché sur sa performance dans la série. Je le trouve tellement juste, tellement dans une totale et parfaite compréhension de son rôle (ce qui ne doit pas forcément être une mince à faire). Je lui souhaite un beau destin à la McConaughey, il le mérite amplement.
Mon conseil lecture du topic 207, pour Batefer et les autres si vous ne connaissez pas :
![[x]](https://i.imgur.com/DTYvpld.png)
Du noir, très épais. Une intrigue complexe avec des ramifications. Deux True Detective. Une ville, Chicago, personnage à part entière du livre. Un chef d'oeuvre absolu de cette littérature noire américaine.
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Cool, merci. Je viens de me le choper, ainsi que celui de wunto conseillé sur le topic du 206.
namster a dit
Cool, merci. Je viens de me le choper, ainsi que celui de wunto conseillé sur le topic du 206.
le 06/08/2015 à 13:03
:Cool, merci. Je viens de me le choper, ainsi que celui de wunto conseillé sur le topic du 206.
Moi, j'ai raté La Bombe avant le départ, ce sera pour la rentrée. Le Izzi a été ma plus grosse claque avec la découverte de Lehane. Je n'ai jamais compris qu'il soit si peu connu et lu.
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wunto a dit
Pas sûr de bien comprendre ta dernière phrase, mais néanmoins, à ta requête, je t'arrête : tu te trompes. Je t'invite à regarder The Wire avant d'énoncer tout ça, puisque sur cinq saisons, c'est un joyeux bordel, contrairement à ce que tu as l'air de penser, et bien souvent, tu te grattes un peu la tête en disant, "Attends, c'est qui lui déjà ?". Quant aux personnages crédibles, oui et, euh, non. Ça reste une fiction et à ce titre, ça s'autorise des petits arrangements avec ce truc assez triste qu'on appelle la réalité. Et tant mieux. Mais bon, si je mentionnais Simon, c'est précisément pour dire qu'avec True Detective, on n'est pas du tout sur son territoire. Si on a bien parlé (en France) d'une série littéraire au sujet de The Wire (que j'adore, hein, pas de méprise), c'est précisément à cause de sa facture naturaliste et de la figure de journaliste-écrivain incarnée par Simon : chez nous, c'est comme ça, ce genre de mec sera toujours rapproché de Zola, de la tradition et du courant auquel ce dernier est lié. Bref, à un moment, il faut bien les remplir avec quelque chose, les papiers. Pour finir, quelle est la pertinence de comparer une fresque en cinq saisons et un chapitre composé de huit épisodes ? Un peu biaisé, non ?
le 06/08/2015 à 11:22
:Pas sûr de bien comprendre ta dernière phrase, mais néanmoins, à ta requête, je t'arrête : tu te trompes. Je t'invite à regarder The Wire avant d'énoncer tout ça, puisque sur cinq saisons, c'est un joyeux bordel, contrairement à ce que tu as l'air de penser, et bien souvent, tu te grattes un peu la tête en disant, "Attends, c'est qui lui déjà ?". Quant aux personnages crédibles, oui et, euh, non. Ça reste une fiction et à ce titre, ça s'autorise des petits arrangements avec ce truc assez triste qu'on appelle la réalité. Et tant mieux. Mais bon, si je mentionnais Simon, c'est précisément pour dire qu'avec True Detective, on n'est pas du tout sur son territoire. Si on a bien parlé (en France) d'une série littéraire au sujet de The Wire (que j'adore, hein, pas de méprise), c'est précisément à cause de sa facture naturaliste et de la figure de journaliste-écrivain incarnée par Simon : chez nous, c'est comme ça, ce genre de mec sera toujours rapproché de Zola, de la tradition et du courant auquel ce dernier est lié. Bref, à un moment, il faut bien les remplir avec quelque chose, les papiers. Pour finir, quelle est la pertinence de comparer une fresque en cinq saisons et un chapitre composé de huit épisodes ? Un peu biaisé, non ?
C'est surtout aux US que The Wire est considéré comme de la "literary fiction" et est enseigné dans les facs tout ça, et c'est je pense parce que "literary" n'a pas forcément exactement le même sens que "littéraire" en France. Y a plus cette idée de culture, d'érudition et tout. Corrigez moi si je me trompe.En France, on est loin d'avoir le même impact de la série.
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Let go your earthly tether. Enter the Void. Empty and become wind.
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J'imagine que ta dernière phrase doit se lire comme "La série est loin d'avoir eu le même impact en France" ? Je suis pas certain de bien comprendre ce que tu veux dire. Si je résume, on parle plus volontiers de The Wire comme d'une série "littéraire" aux États-Unis, mais l'acception du terme ne serait pas la même qu'en France, où la notion serait plus connotée "grande culture "? C'est ça, en gros ?
Peut-être nos "élites" intellectuelles se sont-elles penchées tardivement sur la question, mais ils ont bien rattrapé leur retard, je pense qu'on peut dire que la série a explosé le branlettomètre en France, ce qui d'ailleurs était bien pénible et frisait le ridicule. On a aussi eu des cours en France dans une ou deux universités utilisant la série comme un outil pédagogique, un support pour vaguement intéresser leurs élèves et, surtout, faire un peu de com' pour pas cher.
Par contre, les quelques cours suscités ou centrés sur The Wire aux États-Unis (dont je doute qu'il en reste aujourd'hui tant que ça, l'academia a elle aussi ses modes, qui passent, comme toutes les autres) n'ont rien de littéraires, si tu browses un peu les papiers sur le sujet, tu constateras comme moi que ce qui est mis en avant sont ses qualités documentaires, jamais (ou très rarement) littéraires (même si elles sont bien sûr liées, retour sur Zola), et en gros, sa dimension sociale et sa mise en coupe de la société américaine contemporaine. Donc on la retrouve dans des cours de sciences sociales, de criminologie, de communication, des études sur l'histoire afro-américaine, etc. Le supposé pragmatisme à la ricaine en quelque sorte. On est loin de la littérature comparée.
Cette lecture pragmatique ne fait que nous montrer, il me semble, que le Bat's qui, rappelons-le, n'a vu que la saison 1, ne pouvait pas trouver d'exemple plus faiblard pour sa démonstration. Il faut dire qu'il est coutumier du fait, la semaine dernière, il nous expliquait pépouze que les dialogues de The West Wing étaient réalistes... OK.
Pour conclure, je vais encore une fois répéter que je disais juste que précisément True Det' n'était pas The Wire. Tu n'as jamais vu dans cette dernière un séquence onirique, par exemple. Donc j'ai pas du tout envie de parler de The Wire, en fait ! Si le Bat's n'aime pas True Detective et se sent aliéné (miskine), c'est pas parce que c'est mal écrit, c'est juste que c'est pas sa tasse de thé et qu'il n'est pas à l'aise avec les codes en vigueur dans ce type de fiction (trop rare à mon goût). Il préfère les trucs avec des épées et des dragons, et c'est très cool aussi :)
*édité à 16:00 le 06/08/2015
wunto a dit
J'imagine que ta dernière phrase doit se lire comme "La série est loin d'avoir eu le même impact en France" ? Je suis pas certain de bien comprendre ce que tu veux dire. Si je résume, on parle plus volontiers de The Wire comme d'une série "littéraire" aux États-Unis, mais l'acception du terme ne serait pas la même qu'en France, où la notion serait plus connotée "grande culture "? C'est ça, en gros ?
le 06/08/2015 à 15:59
:J'imagine que ta dernière phrase doit se lire comme "La série est loin d'avoir eu le même impact en France" ? Je suis pas certain de bien comprendre ce que tu veux dire. Si je résume, on parle plus volontiers de The Wire comme d'une série "littéraire" aux États-Unis, mais l'acception du terme ne serait pas la même qu'en France, où la notion serait plus connotée "grande culture "? C'est ça, en gros ?
Par impact, je veux juste dire le public touché.Qu'on soit honnête, en France, à part quelques sériephiles endurcis (et quelques cinéphiles), personne n'a maté The Wire et tout le monde s'en fout.Aux US, c'est un sujet de société important, voire primordial, en France on s'en fout de Baltimore (on devrait pas, car les problèmes sont souvent similaires, mais bon).
wunto a dit
Par contre, les quelques cours suscités ou centrés sur The Wire aux États-Unis (dont je doute qu'il en reste aujourd'hui tant que ça, l'academia a elle aussi ses modes, qui passent, comme toutes les autres) n'ont rien de littéraires, si tu browses un peu les papiers sur le sujet, tu constateras comme moi que ce qui est mis en avant sont ses qualités documentaires, jamais (ou très rarement) littéraires (même si elles sont bien sûr liées, retour sur Zola), et en gros, sa dimension sociale et sa mise en coupe de la société américaine contemporaine. Donc on la retrouve dans des cours de sciences sociales, de criminologie, de communication, des études sur l'histoire afro-américaine, etc. Le supposé pragmatisme à la ricaine en quelque sorte. On est loin de la littérature comparée.
le 06/08/2015 à 15:59
:Par contre, les quelques cours suscités ou centrés sur The Wire aux États-Unis (dont je doute qu'il en reste aujourd'hui tant que ça, l'academia a elle aussi ses modes, qui passent, comme toutes les autres) n'ont rien de littéraires, si tu browses un peu les papiers sur le sujet, tu constateras comme moi que ce qui est mis en avant sont ses qualités documentaires, jamais (ou très rarement) littéraires (même si elles sont bien sûr liées, retour sur Zola), et en gros, sa dimension sociale et sa mise en coupe de la société américaine contemporaine. Donc on la retrouve dans des cours de sciences sociales, de criminologie, de communication, des études sur l'histoire afro-américaine, etc. Le supposé pragmatisme à la ricaine en quelque sorte. On est loin de la littérature comparée.
Justement, c'est bien ce j'essayais de dire. C'est pas "littéraire" au sens qu'on peut l'entendre, nous. C'est ce genre de disciplines que tu cites. Mais ils appellent bien ça "literary fiction".
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wunto a dit
Pour conclure, je vais encore une fois répéter que je disais juste que précisément True Det' n'était pas The Wire. Tu n'as jamais vu dans cette dernière un séquence onirique, par exemple. Donc j'ai pas du tout envie de parler de The Wire, en fait ! Si le Bat's n'aime pas True Detective et se sent aliéné (miskine), c'est pas parce que c'est mal écrit, c'est juste que c'est pas sa tasse de thé et qu'il n'est pas à l'aise avec les codes en vigueur dans ce type de fiction (trop rare à mon goût). Il préfère les trucs avec des épées et des dragons, et c'est très cool aussi :)
le 06/08/2015 à 15:59
:Pour conclure, je vais encore une fois répéter que je disais juste que précisément True Det' n'était pas The Wire. Tu n'as jamais vu dans cette dernière un séquence onirique, par exemple. Donc j'ai pas du tout envie de parler de The Wire, en fait ! Si le Bat's n'aime pas True Detective et se sent aliéné (miskine), c'est pas parce que c'est mal écrit, c'est juste que c'est pas sa tasse de thé et qu'il n'est pas à l'aise avec les codes en vigueur dans ce type de fiction (trop rare à mon goût). Il préfère les trucs avec des épées et des dragons, et c'est très cool aussi :)
J'imagine le clan Barksdale avec des épées protéger leur corner de dragons qui les assaillent.
wunto a dit
Cette lecture pragmatique ne fait que nous montrer, il me semble, que le Bat's qui, rappelons-le, n'a vu que la saison 1, ne pouvait pas trouver d'exemple plus faiblard pour sa démonstration. Il faut dire qu'il est coutumier du fait, la semaine dernière, il nous expliquait pépouze que les dialogues de The West Wing étaient réalistes... OK.
le 06/08/2015 à 15:59
:Cette lecture pragmatique ne fait que nous montrer, il me semble, que le Bat's qui, rappelons-le, n'a vu que la saison 1, ne pouvait pas trouver d'exemple plus faiblard pour sa démonstration. Il faut dire qu'il est coutumier du fait, la semaine dernière, il nous expliquait pépouze que les dialogues de The West Wing étaient réalistes... OK.
Je n'ai jamais dit ça. Relis.
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je parles pas au cons sa les instruits
je parles pas au cons sa les instruits
Batefer a dit
Ça fait vraiment marabout-bout de ficelle, comme scénario, c'est très artificiel et de fait peu crédible. Je me répète par rapport à un topic précédent, mais vraiment c'est de plus en plus voyant en dépit (ou à cause) de la qualité progressive des épisodes.
le 04/08/2015 à 21:20
:Ça fait vraiment marabout-bout de ficelle, comme scénario, c'est très artificiel et de fait peu crédible. Je me répète par rapport à un topic précédent, mais vraiment c'est de plus en plus voyant en dépit (ou à cause) de la qualité progressive des épisodes.
Oui.
Edit : Bin merde, je viens de lire l'explication sur Slate, c'est encore plus le bordel que je pensais.
Sinon super épisode.
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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 20:05 le 07/08/2015
J'ai beaucoup aimé cette saison, malgré - ou avec - ses défauts, mais j'ai savouré cet article rosse et pertinent.D'autant plus qu'après avoir vu le premier épisode, j'avais pas mal googlemapé pour me repérer et que je m'étais fait les mêmes réflexions.
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« Caféine et nicotine sont les deux mamelles du sous-titrage. »
« Caféine et nicotine sont les deux mamelles du sous-titrage. »
Lu aussi, c'est quand même plein de trucs genre : "bon on va dire que ce qu'elle entend par "up north" c'est "à l'autre bout de l'état".
Mais c'est amusant.
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Après avoir sauté sa belle-soeur et le repas du midi,
le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane.
(SAINT-EXUPÉRY, Ça creuse)
Vlan !
Après avoir sauté sa belle-soeur et le repas du midi,
le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane.
(SAINT-EXUPÉRY, Ça creuse)
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